Poêle de masse OXA-LIBRE

Tutorial de avatarSZUMILO David | Catégories : Habitat, Énergie

Anciennement appelé OXALIS par l'association éponymique l'ayant développé et diffusé en open source durant des années, ce poêle de masse désormais offert à la communauté se nomme OXA-LIBRE. Il est conçu pour être accessible au plus grand nombre d'auto-constructeurs grâce à une conception simple et à la mise à disposition de divers outils et services

Difficulté
Moyen
Durée
7 jour(s)
Coût
3600 EUR (€)

Sommaire

Licence : Attribution (CC BY)

Introduction

Vous trouverez sur cette page les informations et documents utiles à votre projet, à savoir  :


- Une vidéo de construction (celle-ci date un peu et certaines techniques ont évoluées vers plus de simplification)

- Un support abordant une présentation générale, l'étude, la construction, l'ECS, la fumisterie et les fournisseurs

- Les plans et estimatifs des 3 modèles (LIEN)

- Une feuille de calcul pour dimensionner votre poêle


Et pour vous accompagner encore mieux  :


- Le ressencement des stages proposés

- Un forum sur lequel vous pouvez interroger (ou aider !) la communauté des autoconstructeurs

Video d'introduction

Étape 1 - ETUDE

Implantation

Considérons l’habitation comme une boite isolée nécessitant un certain apport calorique : la stratégie thermique consiste à créer cet apport au bon endroit pour que la chaleur se répartisse idéalement.

Comme dit précédemment, le piège à éviter est d’assimiler la répartition de la chaleur du poêle de masse au poêle à bois traditionnel et de greffer à ce premier divers systèmes de récupération d’énergie (eau, air, accumulateurs désolidarisés…)

Avoir recours à ces artifices est généralement lié à une faiblesse de l’isolation de l’habitation, entraînant une consommation de bois trop élevée pour ne pas devenir une véritable corvée : le fendage du combustible représente un travail non négligeable.

Implantation par rapport aux destinations des pièces

S'arrêter à la fonction chauffage du poêle de masse simplifie le choix de son emplacement, il suffit de le centrer au rez de chaussée. Si la maison est parfaitement isolée, il peut même être décentré : les températures de part et d'autre s'égaliseront grâce à la stratification naturelle de la chaleur.

Mais si l'on prend en compte la dimension utilitaire d'un PDM, l'implantation idéale est de surchauffer la pièce d'eau de façon à ce que les cloisons de celle ci rayonnent en basse températures (il s'agit du meilleur ressenti) vers le reste des pièces.

En plus de permettre le séchage du linge dans une pièce appropriée, la proximité du poêle et du ballon permet un fonctionnement en thermosiphon, fortement conseillé pour sa simplicité de montage et sa fiabilité. L'emplacement du cumulus dans une pièce d'eau est logique pour éviter les pertes thermiques du ballon vers l'extérieur en hiver, limiter la longueur des réseaux et ramener un peu de chaleur à ce local.

La cuisine trouvera logiquement sa place à proximité de cette salle d'eau pour limiter les longueur et les surcoûts superflus de canalisation, pertes énergétiques et risques de fuites

Une configuration idéale ! : Le poêle encastré dans la salle de bain surchauffe cette pièce dont les cloisons rayonnent à basse température vers les autres pièces de vie. Le déphasage thermique à travers ces cloisons participent à augmenter la durée de restitution globale

Un emplacement sèche-linge est ménagé à l'arrière du poêle et le cumulus à proximité assure la production d'eau chaude sanitaire en thermo-syphon. Les points d'eau se trouvent dans un périmètre maximum de 2 mètres autours du ballon

Le foyer est à proximité de la cuisine pour les petits plats et la vue du feu est dirigée vers le salon. Les chambres situées à l'étage sont à bonne température grâce à la stratification de la chaleur

Principe de chauffe

Il se dit que poêle de masse ne chauffe que ce qu'il voit.

C'est vrai dans le cas d'une vieille habitation, mais ça ne l'est pas dans le cas d'une maison suffisamment isolée : la chaleur se répartira naturellement, les cloisons déphaseront ce transfert mais ne l'arrêteront pas.

Comme signalé précédemment, cette transmission douce de la chaleur véhicule plus loin les calories qu'une émission vive et rapide car elle pénètre les masses de l'habitation.

Une autre idée reçue est que poêle de masse rayonne plus que le poêle à bois traditionnel. Or, le ratio convection/rayonnement de chacun est presque identique (60 % de rayonnement et 40 % de convection). Un poêle traditionnel puissant génère beaucoup de convection et de mouvements d'air, mais sa part de rayonnement est aussi très importante.

Néanmoins, à puissance égale, le rayonnement sera perceptible plus loin avec une émission de grande surface en basse température : le meilleur confort est obtenu avec un mur chauffant, puis un poêle de masse, et en dernière position un poêle traditionnel.

Répartition de la chaleur dans la hauteur

  • Une habitation très bien isolée risque d'avoir des températures élevées aux étages, la VMC peut-être utilisée pour descendre ces calories
  • Une habitation moyennement isolée a des températures plus homogènes entre les étages (mais au détriment de la consommation de bois par rapport au cas précédent)
  • Une habitation non-isolée n'a pas ses étages chauffés avec la plupart des appareils de chauffage situés au rez de chaussée, la chaleur monte mais l'apport thermique est insuffisant pour contrer les pertes

On choisit de positionner le poêle plus ou moins proche de la cage d’escalier ou de la mezzanine afin de ramener ou non de la chaleur aux étages : on l'en éloignera dans une maison très bien isolée et à l’inverse, on le positionnera sous la mezzanine d’une habitation mal isolée.

Répartition latérale de la chaleur

La répartition latérale de la chaleur est directement liée à la qualité de l’isolation de l’habitation : les écarts de température entre le poêle et les pièces éloignées seront en rapport avec cette dernière. Les cloisons déphaseront le transfert thermique, mais dans une boite parfaitement isolée, les températures finissent par s’égaliser.

Par contre, l’apport d’un poêle à travers cette même cloison risque de ne pas compenser les pertes d’une pièce attenante non isolée : par exemple, un poêle dans une maison en pierre non isoléé ne chauffera pas à travers un mur de refend en pierre.

Règle des 8kW  : Jusqu'à la puissance charnière de 8kW, un poêle correctement positionné (central, au niveau bas et sans obstacles importants) distribuera de manière homogène la chaleur.

Un besoin de puissance supérieur à 8kW générera des écarts de températures en raison de la taille ou du manque d'isolation de la maison. Plutôt que d'installer des systèmes de distribution secondaires, il est conseillé de mieux isoler ou de réduire son habitat.

Mouvements d'air

Les mouvements d’air interne à l’habitation sont à prendre en compte, voire à utiliser pour égaliser les températures. Ils peuvent être causés par une VMC, par une mauvaise étanchéité de la maison, par des flux d'air de différentes températures… L’idéal est de les détecter afin de les utiliser pour ramener des calories vers des pièces froides.

Par exemple, les mouvements d'air d'une VMC peuvent véhiculer la chaleur des pièces hautes vers le bas de l'habitation . Cette technique peut même être utilisée pour ramener quelques degrés à un niveau inférieur, par exemple dans le but de tempérer une chambre située sous la pièce de vie où se trouve le poêle.

Configuration

Déterminer les besoins thermique

Les critères à prendre en compte sont la surface de la maison en contact avec l’extérieur, son volume, sa qualité d'isolation, la localisation géographique, son altitude, la présence et le type de VMC et la température intérieure souhaitée

Contrairement aux poêles à bois traditionnels, mieux vaut sur-dimensionner que sous-dimensionner son poêle de masse car il est toujours possible d’y brûler très peu de bois, donc de générer très peu de chaleur

Poussé à l'extrême, une cagette de 200 grammes brûlée dans un foyer de 8 kW (soit 8000 Watt) génère une puissance de … 40 Watt !

Courbe de restitution thermique

Le choix de la courbe de restitution du poêle dépend de l’inertie de la maison, l'objectif étant d'obtenir une température intérieure constante :

Une maison avec beaucoup d’inertie (par exemple un mur de refend en pierre) lisse les températures intérieures. La courbe de restitution du poêle au profil d’une vague offre alors puissance (possibilité d’enchaîner les feux plus rapidement car le poêle se décharge plus vite) et réactivité autant lors d’allumage à froid (retour de vacances) que à chaud (pic de puissance après le feu).

Cette courbe est obtenue grâce à une simple épaisseur de l’habillage du poêle (11cm, largeur d’une brique).

La puissance maximale est atteinte 4h après l'allumage, sa moitié à 12h et son quart à 24h.

Une maison avec une inertie moyenne (maison des années 80) réclame un poêle avec plus de déphasage : il faut rajouter 5 cm d’épaisseur supplémentaire. Le torchis peut être utilisé pour ce rajout de matière.

Une maison sans inertie (chalet ou plaques de plâtre isolées) lègue la totalité de cette tâche au poêle dont la courbe de restitution doit être continue : l'épaisseur totale de l'habillage doit être de deux largeurs de briques

Ainsi, contrairement à une idée reçue, plus le poêle de masse est gros, moins il est puissant, et plus il distribuera lentement l'énergie emmagasinée et restera tiède longtemps

Inversement, plus son habillage sera fin (tel que certains poêles du commerce ayant des cloisons de 5cm), plus il sera puissant et il faudra faire plusieurs feux par jour

Accoler le poêle à un mur de refend

Accoler un poêle à un mur épais modifie sa courbe de restitution : la surface concernée perd puissance et réactivité mais offre une réserve calorifique pouvant tempérer l'habitation pendant un week-end d'absence de ses occupants.

La dilatation du poêle est faible mais existante. Pour prévenir tout risque structurel, on décolle le poêle du mur par un carton lors de sa construction. Le carton est retiré au fur et à mesure du montage.

A propos de la cuisinière de masse

Beaucoup d'auto-constructeurs désirent une plaque de cuisson pour cumuler toutes les possibilités en un seul appareil.

Or, une plaque accentue la courbe de restitution car contrairement au poêle isolé en partie haute, elle laisse s'échapper la chaleur. Aussi, il vaut mieux considérer la cuisinière comme un appoint au chauffage que d'espérer lui faire porter une lourde responsabilité qu'elle risque de ne pas assumer !

Distances de sécurité

L'écart au feu entre fumées et matériaux inflammables du bâti doit être de 16cm minimum et contenir une lame d'air mobile ou un isolant réfractaire.

Le cas fréquent est le polystyrène sous la dalle : en plus d'éloigner à bonne distance le passage des fumées, il faudra en plus intercaler entre les deux un isolant porteur résistant à la chaleur. Le béton cellulaire est souvent choisi.

Les coussins permanents sur banc représentent eux aussi un danger car ils isolent une grande surface par laquelle la chaleur ne peut s'évacuer, en particulier près du poêle, zone la plus chaude. Recouvrir l'assise de briques plâtrières creuses permettent d'intégrer discrètement une lame d'air entre les deux.

Piège à calories  : Lorsqu'une grande surface du poêle est recouverte d'un matériaux isolant et inflammable (coussin, bois...), la chaleur ne s'évacue pas et augmente, risquant de consumer ce matériaux. Une lame d'air ventilée ou un isolant réfractaire entre les deux supprime ce risque

Étape 2 - FONCTIONNEMENT

Combustion

Principe théorique

Une partie de l'air de combustion à pour rôle de décomposer le bois en gaz et particules fines et une autre partie celui de les enflammer : il s'agit du phénomène de post-combustion.

  • Si le premier (dit « air primaire », injecté au niveau du cendrier) est déficitaire, le feu n'est pas assez vif, les températures du foyer sont trop basses pour que la post-combustion ait lieu.
  • Si l'air secondaire (injecté à hauteur de bûches) est insuffisant, une partie des gaz et des particules fines ne s'enflammeront pas faute de comburant.

Le ratio théorique entre les deux est de l'ordre de 10 % d'air primaire.

Le meilleur repère est visuel : un feu qui « dort » correspond au 1er cas, un feu très vif au second. Les flammes doivent être entre les deux, claires, calmes et dansantes.

Si ce phénomène est parfaitement dissocié dans certains systèmes (moteurs gazogène par exemple), il l’est beaucoup moins dans les foyers de poêle à bois où les deux types de combustion ont lieu dans la même zone.

La condition nécessaire à une combustion de qualité est de répartir de façon homogène l'air autours du combustible.

Pour y parvenir, la plupart des foyers performants acheminent l’air dans la maçonnerie pour l’injecter à hauteur des bûches. Mais en plus d'être délicate à réaliser, cette conception est aussi encombrante à cause de la double rangée de briques destinée à canaliser l'air : cet ajout se répercute sur la dimension finale du poêle. De plus, les briques résistent mal à l'écart thermique entre l'air froid d'un côté et le rayonnement brûlant des braises de l'autre.

Ces deux raisons justifient l'introduction du métal dans le foyer en apportant un 3ème avantage, le pré-chauffage efficace de l'air de combustion.

La boite à feu

Il s'agit d'un module métallique amovible, un cylindre ovalisé perforé recevant le combustible, bridant l'air primaire et l'injectant préchauffé de façon homogène.

Il mesure 36cm de hauteur, le diamètre varie en fonction des modèles de poêles : au maximum, 26cm pour le 4kW, 29 pour le 6 et 34 pour le 8.

Il peut-être fait à partir de matériaux de récupération, il est aussi possible de se fournir auprès du chaudronnier local.

Il peut ou non être pourvu d'un fond : ceci facilite l'extraction des cendres et rigidifie le cylindre. Ainsi, un pot de peinture ou un bidon de 60 litres peuvent faire l'affaire, leur longévité sera de l'ordre de l'année, mais la réalisation est rapide et le coût nul.

Les températures de proximité des braises rendent inutiles l'utilisation d'un acier réfractaire de qualité : en contre-partie du changement régulier de cette pièce d'usure, la longévité du poêle est nettement augmentée et les risques de fissure diminués, les feux étant plus calmes et les briques foyères protégées du rayonnement des braises.

Faire des gros feux sans cet élément est à éviter, ils seraient trop vif et risqueraient d'endommager rapidement le poêle.

Le nombre de trous se détermine lors des premières utilisations : pas assez, le feu est instable, trop, il est trop vif. Ce nombre varie en fonction de la qualité du tirage et de la densité du combustible. 200 trous de 8mm est une bonne base de départ, on en rajoute par la suite si l'on constate un feu trop mou ou trop de charbons à l'utilisation.

Provenance de l’air

Il est canalisé de l’extérieur ou pris à l’intérieur de la maison.

Le premier cas est généralement conseillé pour des raisons de sécurité et de confort, et non pas d''un point de vue thermique : prendre l’air extérieur n’amène certes pas d’air froid dans l’habitation mais en amène dans le poêle qui chauffera un peu moins. Par contre, canaliser l’air extérieur est conseillé pour éviter les mouvements d’air susceptibles de créer une sensation de froid.

Certaines circonstances peuvent amener à une prise d'air intérieure, tel que par exemple l’impossibilité de trouver une zone de pression neutre autours de la maison (on choisit tant que possible le côté sous vent dominant) ou une mise en œuvre complexe pour amener le tube.

Dans le cas d'une maison sans VMC

Une maison sans VMC est non-étanche et ventilée naturellement. L'air de combustion canalisé de l'extérieur est justifié car une maison à étage crée un phénomène de cheminée interne en hiver : le rez-de-chaussée risque d’être dans une zone en dépression par rapport à l’extérieur, ce qui perturbe le tirage lors des allumages.

Ouvrir une fenêtre du rez-de-chaussé pallie à ce problème en équilibrant la pression intérieure et extérieure de l'habitation.

Avec VMC simple flux

La maison étant mise en dépression, les répercussion sont les même que précédemment.

Avec VMC double flux

La maison est mise en légère surpression. Dans le cas d'une prise d'air intérieure, ceci ne perturbera pas l'allumage du feu et aura même tendance à le faciliter. De plus, les risques d'émissions de gaz toxiques après le feu pour cause de dépression sont inexistants. Par contre, des perturbations et dysfonctionnements de la VMC sont à prévoir lorsque le feu sera à pleine puissance.

Tube d’arrivée d’air extérieur

Voici quelques consignes dans l'hypothèse où l'air est canalisé de l'extérieur :

  • Une gaine souple est préférable à un tube rigide dont les coudes manqueront d'aérodynamisme
  • Une gaine de ventilation en aluminium est possible, une gaine inox de fumisterie a l'avantage d'être plus résistante s'il faut par exemple l'enterrer. De plus, ce diamètre est facile à trouver d'occasion
  • Des braises peuvent tomber dans le tuyau d’arrivée d’air, aussi, il est judicieux de choisir un matériau ininflammable et de le décaler de la zone de chute des braises
  • Acheminer l'air par le haut est parfois plus simple. Ceci est à éviter car en cas d'inversion de tirage produite par un coup de vent dans la cheminée, la prise d'air peut devenir un conduit et provoquer de graves dégâts. Si de plus elle traverse la maison, elle sera chauffée et créera une résistance aux allumages (l'air chaud ayant tendance à s'élever)
  • Le système de fermeture (appelé registre à câble) peut être installé à tout endroit du tube, même à l’extrémité extérieure de l’habitation. Les sections de cet appareil sont standards à celles des gaines de ventilation en aluminium, encourageant l'utilisation de ces dernières
  • Pour ne pas avoir à creuser une tranchée dans sa maison, l'air extérieur peut rentré dans le poêle sur un côté

Étape 3 - CONSTRUCTION

Il est possible de maçonner le poêle entièrement au coulis argileux. Il est alors préférable d'éviter des chauffes intenses et il faut impérativement utiliser la « boite à feu » pour préserver le foyer.

Une solution courante est de maçonner le cœur au réfrajoint et l'habillage au coulis argileux.

Une autre technique consiste à maçonner des tronçons de 4 ou 5 rangées avec le coulis chimique et les tronçons entre eux à l'argile. Ainsi, le cœur est démontable en gros morceau.

Notre conseil : La quantité de coulis étant variable d'une personne à l'autre et pour ne pas rajouter un seau de réfrajoint qui ne sera pas utilisé la plupart du temps, vous pouvez maçonner les 10 premières rangées de l'habillage (zone dans laquelle nous n'avons jamais constaté de fissure) avec le coulis argileux

Soubassement

Dans le cas d'une dalle sur-élevée

Un poêle de masse est beaucoup plus léger qu'un mur en pierre, mais posé sur une dalle en poutrelles et hourdis, il sera trop lourd.

Ceci implique de renforcer la structure porteuse avec les matériaux appropriés, le poêle pesant environ 2 tonnes.

Le cas fréquent d'une dalle isolée avec du polystyrène oblige à découper la chape coulée dessus pour le retirer, le risque étant qu'il fonde ou se consume. Le support isolant de remplacement couramment utilisé est le béton cellulaire, ce matériau permet par la même occasion de rendre parfaitement plat le sol, étape nécessaire pour commencer la construction.

Le poêle est isolé ou non du sol selon la stratégie thermique décidée par chacun : un sol non isolé constitue un pont thermique en hivers, mais apporte de la fraîcheur en été. Il est dans tout les cas vivement conseillé d'isoler le sol au niveau des murs extérieurs.

Dans le cas d'une chape flottante

Dans la plupart des cas, une chape flottante mesure environ 6cm et n'est pas ou peu armée. Elle repose sur une isolation en polystyrène dont le seuil d'écrasement est de l'ordre de 600Kg/m², ce qui est insuffisant pour supporter un poêle maçonné.

Voici 2 solutions pour résoudre ce problème de portance :

  • Décaisser la chape et remplacer l'isolant combustible par du béton cellulaire. Cette technique est possible en cas d'absence d'un circuit hydraulique dans le sol
  • Forer à l'aide d'une scie cloche la chape entre les tuyaux d'eau et y couler des plots en béton, puis une dalle et un isolant non inflammable, pour prendre appuis sur la dalle inférieure

Dans le cas d'une dalle sur sol

Les problèmes de portance sur une dalle coulée au sol sont extrêmement rares, ce qui ne veut pas dire qu'ils sont inexistants ! Le sondage à la perceuse n'apporte pas de certitude car si la dalle est sur un lit de graviers, on aura l'impression qu'il y a un vide alors que ce support est porteur… Le test le plus simple est de poser le tas de briques, plus une autre charge supplémentaire à cet endroit pour s'assurer de la résistance du sol.

Les briques peuvent être maçonnées sur le carrelage, ce matériau résiste largement aux températures concernées.

Il n'y a pas de pertes thermiques par la partie centrale d'un sol sans vide sanitaire, sauf dans le cas d'un hérisson ventilé, de passage d'eau ou autres contacts avec l'extérieur. Il y a une absorption d'environ 5% des calories tel un halo sous-terrain. Cette énergie est ensuite restituée à l'habitation avec un déphasage important.

Les briques réfractaires

Les deux exigences principales concernant les briques réfractaires sont :

  • Leur teneur en alumine, indice de qualité réfractaire. Elle doit être de 40 %.
  • Leur planéité. Généralement, les surfaces des briques traditionnelles sont imparfaites pour éviter tout risque de glissement lors de montage en voûte. Or, ce principe constructif n'est pas appliqué aux poêles de masse.

Le montage du poêle OXALIS utilise trois types de briques :

  • Des briques classiques (220*110*60mm). Elles sont principalement utilisées entières, en quart, en moitié et en trois quarts de façon à s'assembler comme un « Légo ».
  • Quelques linteaux (600*110*60mm) permettant de fermer simplement certaines partie du poêle sans avoir à couler d'éléments réfractaires.
  • Des dalles (500*200*30mm) au taux d'alumine moins élevé (35%). Ces dernières répondent aux normes alimentaires et peuvent être en contact direct avec les aliments (pains, pizzas…)

La découpe de ces briques est effectuée par le fabricant, néanmoins, en cas de modification, l'outil approprié est la scie à eau.

En raison de son coût de location et de la manutention occasionnée pour peu de coupes, on utilise une disqueuse équipée d'un disque diamant sans oublier de mouiller les briques à cœur.

Il est alors préférable de les laisser sécher avant de les maçonner pour évacuer l'humidité plus rapidement.

Coulis

Technique classique : le coulis à prise chimique

L'assemblage est réalisé avec un coulis argileux contenant un aditif permettant une prise chimique, son nom commercial est Réfrajoint.

Après avoir tartiné la brique à l'aide d'une petite truelle, on frotte entre elles les deux surfaces à encoller de façon à créer un effet ventouse.

L'épaisseur du joint est de un mm, deux étant un maximum pratiqué pour corriger des défauts. Plus, le joint fissure en séchant.

L'utilisation du maillet doit être minimisée car les chocs décollent les briques.

Conditionné en pot, il est rapidement périssable. L'eau de surface empêche la prise du produit, il faut la retirer avant utilisation et en remettre après. La consistance du réfrajoint doit être similaire à une crème épaisse, si elle est trop épaisse, il faut rajouter de l'eau et la mélanger au malaxeur.

On l'utilise aussi ce produit pour sceller les trappes de ramonage.

Mise en œuvre alternative : le coulis à prise céramique

Aussi appelé coulis argileux, c'est un mélange d’argile et de chamotte. Il est proposé à la vente par notre fabricant de briques, un sac de cette poudre équivalant à un pot de Réfrajoint.

L'absence de prise chimique autorise un démontage en cas d'erreur. Agréable à travailler, il ne nécessite pas de protections particulières, il ne durcit pas tant qu’il est hydraté.

Ce mode constructif est à assimiler à celui d’un vieux mur en pierre : chaque brique est maintenue par le poids de celles du dessus.

Ce coulis a pour avantage porincipal de réutiliser ces briques lors du démontage du poêle ou éventuellement de modifier ce dernier (rajout d'un four, d'un banc, nouvelle forme…)

Limites du coulis argileux :

  • Dans les zones très chaudes du poêle (proximité des braises et des flammes) : les briques soumises à haute température se descellent et s'écartent en se dilatant et se rétractant (effet chenille)
  • En partie haute de l'habillage, les briques assemblées au coulis argileux risquent aussi de se desceller, en particulier sur les modèles de forte puissance.

Il est possible de maçonner le poêle entièrement au coulis argileux. Il est alors préférable d'éviter des chauffes intenses et il faut impérativement utiliser la « boite à feu » pour préserver le foyer.

Une solution courante est de maçonner le cœur au réfrajoint et l'habillage au coulis argileux.

Une autre technique consiste à maçonner des tronçons de 4 ou 5 rangées avec le coulis chimique et les tronçons entre eux à l'argile. Ainsi, le cœur est démontable en gros morceau.

Notre conseil : La quantité de coulis étant variable d'une personne à l'autre et pour ne pas rajouter un seau de réfrajoint qui ne sera pas utilisé la plupart du temps, vous pouvez maçonner les 10 premières rangées de l'habillage (zone dans laquelle nous n'avons jamais constaté de fissure) avec le coulis argileux

Bases du logiciel 3D SKETCHUP

Téléchargement du logiciel et des plans

Un lien est présent sur le site de l'association pour accéder au téléchargement de l'application (Sketchup Make et non Pro qui est payante), sinon, une version de lecture en ligne (Trimble) existe.

Le téléchargement des plans se fait en 10mn en cliquant sur « Download » au même endroit. Si l'installation sous Windows et Mac ne pose pas de difficultés, celle sous Linux est plus délicate (installation de « Wine » au préalable).

Les fonctionnalités élémentaires

  • Aller dans "fenêtre" et cocher calque pour faire apparaître ces derniers.
  • Remettre éventuellement dans l'ordre alphabétique en cliquant sur nom.
  • Cocher dans l'ordre chaque rangée de briques pour les faire apparaître.
  • Pour évoluer en 3D, maintenir cliquée et bouger la roulette de la souris.
  • Pour s'éloigner et se rapprocher, utiliser la roulette.
  • L'outil de mesure "mètre" permet de connaître les dimensions.
  • Pour effacer la dernière action, cliquer "Ctrl Z".
  • Clique droit « modifier le groupe » permet de réorganiser ce dernier

Pour accéder à l'estimatif des briques découpées :

Aller dans : Fenêtre, infos sur le modèle, Statistiques, Composants, Développer la hiérarchie des composants : les éléments présents dans le plan apparaissent.

Pour obtenir par exemple un estimatif du cœur sans l'habillage, il faut d'abord supprimer l'habillage du plan (clique droit, puis effacer les groupes ou éléments concernés).

Attention, décocher ces éléments des calques ne les efface pas ! Réaliser un copié-collé vers un autre document ne pose pas de difficultés.

Cœur

Le « cœur » est la colonne centrale du poêle où se déroule la combustion.Comme signalé précédemment :

  • il est fait de briques réfractaires contenant 40% d’alumine pour résister aux températures élevées et aux chocs thermiques quotidiens.
  • Des joints minces étant plus solides que des joints épais, on utilise un coulis et non un mortier.
  • Les briques doivent être parfaitement planes.

Laine céramique

La laine céramique est utilisée pour réaliser des joints de dilatation étanches au passage des gaz et fumées. Elle est souple et mesure 13mm d'épaisseur.

Il existe des laines céramiques non bio-solubles dans l'eau, mais leur vente est réservée aux professionnels : toutes les laines accessibles aux particuliers sont considérées comme non-cancérigènes

Les bandes de laine céramique sont collées avec le coulis argileux au cœur ou à la quincaillerie pour tenir le temps de la mise en œuvre, il est inutile d'en mettre de chaque côté.

Habillage

L'habillage prend appuis contre la laine céramique. Il n'a pas besoin d'être aussi réfractaire que le cœur car les températures sont plus basses, les briques des grandes surfaces de bricolage (généralement 20% d'alumine contre 40% pour celles du foyer) suffisent lors d'utilisation normale

Néanmoins, en cas d'événement grave, les matériaux doivent résister : un feu de cheminée interne au poêle est improbable s'il est utilisé correctement, mais un sinistre est souvent généré par un ensemble de causes improbables, en limiter un maximum dès la construction est conseillé. Aussi, nous vous conseillons que toutes les briques en contact avec les fumées soient de bonne qualité réfractaires et maçonnées avec le coulis approprié.

Modification de la hauteur des poêles

La hauteur des poêles est flexible, ce qui est souvent arrangeant pour les intégrer dans l'habitat. Deux méthodes sont possibles :

  • Enterrer le poêle de 2 rangées, la porte de cendrier étant au niveau de la 3ème
  • En abaissant la fermeture du poêle de quelques rangées (laisser au minimum un passage de18cm de hauteur au dessus de la cheminée interne, voire 12 pour le 4kW. La surface d'échange intérieure comme extérieure du poêle diminuant, ses performances seront diminuées, ceci est donc à éviter pour un modèle utilisé aux limites de ses capacités.

Le four

Avant de parler du four, il est bon de signaler que le foyer est aussi un emplacement stratégique pour cuisiner, s'agissant du lieu aux plus grandes amplitudes thermiques.

Les encoches latérales servent de support aux dalles alimentaires pour faire son pain et ses pizzas, ou peuvent accueillir des lèches-frites de four.

On peut intégrer jusqu'à deux gros gastro-normes (28 litres chacun !) dans cette cavité.

Le four blanc, c'est à dire où ne circulent pas les fumées, est intégré par défaut dans les plans, mais il n'est pas obligatoire et on peut choisir de ne pas le mettre. Sa puissance est limitée par rapport aux températures obtenues dans le foyer.

Dans cette hypothèse, les dernières briques de la cheminée interne peuvent être maçonnées de façon rectiligne et non en encorbellement (1ère capture d'écran)

Les briques de façade destinées au passage du four sont maçonnées à l'argile pour servir d'accès ponctuel en cas d'intégration d'un échangeur ou d'un four dans un second temps.

Banc

Rôle du banc

Comme l'idée reçue qu'un conduit traversant un étage apporte de la chaleur, le bilan thermique du banc du poêle de masse est nul. La fonction thermique du poêle est concentrée dans le corps principal. Certes, banc et conduit sont tièdes lors du feu, mais ne profitant pas du principe de conservation de la chaleur par effet cloche, les calories sont en partie perdues par la suite.

Rallonger le banc plus que nécessaire peut abaisser le rendement thermique global par la réaction en chaîne suivante : les températures des fumées sont plus froides, le tirage moins important, le feu moins vif, en définitive, l'échange thermique dans le poêle est moindre.

Les avantages du banc sont de permettre le raccordement du poêle à un conduit éloigné (raisons pratiques, décoratives ou architecturales) et de profiter d’une zone tiède pour se relaxer.

La longueur de banc maximale est de 2m. En plus d'altérer le rendement, une longueur supérieure introduit des utilisations inconfortables (risques de refoulement, feux capricieux en intersaison, fin de journée chaude ou humide, condensation dans le conduit, vitres sales...)

Il y a moyen de doubler cette longueur sans générer d'inconfort en gainant le banc (18 ou 20 cm de diamètre en légère ascendance), mais ce dernier sera alors moins chaud.

Lorsque le banc fait un aller-retour, on ménage un large raccourci que l'on pourra si besoin réduire par la suite par une brique amovible.

Montage

La technique la plus simple, rapide, économique et sécuritaire est l'utilisation de boisseaux de cheminées (30X30cm extérieur) posés à plat, puis revêtu d'une maçonnerie fibrée ou d'un doublage croisant leurs jonctions.

Ce matériaux est fait pour que les fumées y circulent et résistent le cas échéant à un feu de cheminée. Ils sont en terre cuite ou béton réfractaire. Dans le cas d'un aller-retour de banc ou d'un camouflage d'une arrivée d'air, il existe des boisseaux doubles dont certains mesurent jusqu'à 50cm de longueur.

Poêles aux longs bancs et aux fumées à basse température : lorsque la température des gaz de combustion est inférieure à 100°, de la condensation se crée dans le conduit. : les particules fines imbrûlées humidifiées se déposent alors sous forme de bistre dans le conduit, source de feu de cheminée.

Quincaillerie

Les portes sont fixées par des vis à des cornières métalliques prenant appuis sur la hauteur totale des piliers.

Ces cornières sont coincées (et non fixées) entre cœur et habillage lors du montage de ce dernier.

Une épaisseur de laine céramique les décolle latéralement des briques de façon à ce que les vis de 25mm s'arrêtent au niveau de la brique.

Le cadre de la porte sert de gabarit pour assurer la planéité de la maçonnerie lors du montage de l'habillage, puis est retiré pour effectuer la fixation de la porte.

Fixation de la porte de foyer

  • Coller la laine avec le coulis au dos du cadre, puis repositionner ce dernier et le compresser à l'aide de serres-joints pris derrière les cornières.
  • Fixer le cadre aux cornières à l'aide des vis auto-forantes.

Fixation de la porte de cendrier

Le principe est similaire à celui de la porte de foyer, quelques petites différences sont dues au fait que les cornières ne sont pas coincées entre cœur et habillage lors de la construction car le cœur n'offre pas d'appuis à cet endroit.

  • Collage de a laine céramique à l'arrière du cadre à l'aide du coulis.
  • Les cornières et le cadre sont mis en place avec les serres joints sans oublier la laine céramique entre les cornières et les briques.
  • Mise en place des vis auto-forantes.

Fixation du four

Il repose sur les briques de l'habillage et de la cheminée interne.

Des vis à béton fixées latéralement dans les briques d'habillage l'empêchent de ressortir Les 2 piliers sont maçonnés au réfrajoint pour ne pas desceller les briques lors de la mise en place.

Si le four est installé pendant le montage du poêle, l'étanchéité peut être réalisée simultanément entre la carcasse du four et l'habillage avec de la laine céramique.

S'il est installé après, elle se fait à l'arrière du cadre de la porte. On utilise alors une sangle à cliquet autour du poêle pour plaquer le four et mettre en pression l'étanchéité.

Ne pas oublier de protéger le fond extérieur du four par une tôle pliée de 2mm fixée à l'aide d'auto-forantes (cf plan skp)

Fixation des trappes de ramonage

Le cadre de ces dernières est scellé aux briques à l'aide de ciment prompt ou du reste de Réfrajoint. Le passage de la trappe est obstrué avec un morceau de laine de roche pour éviter la condensation interne. Ceci préserve l'enduit du ruissellement de cette dernière et est nécessaire à l'étanchéité de cet accès (les trappes de ramonage sont rarement équipées d'un joint)

Thermomètres

Un thermomètre est toujours placé en fin de banc, juste avant le conduit métallique. Il sert à surveiller que les températures de fumées dépassent 100° lors du feu de façon à s'assurer du bon fonctionnement de l'appareil et à prévenir des phénomènes de condensation.

Ce thermomètre doit être centré pour être représentatif de la bonne températures, les bords intérieurs d'un conduit étant moins chauds que son centre. En cas de besoin, la tige peut être légèrement pliée. Son installation nécessite un simple trou dans la maçonnerie dans laquelle il est scellé.

Les températures étant trop élevées dans le foyer, on utilise un thermomètre laser servant aussi à mesurer celles du four.

Enduits

Un enduit souple est ce qu'il y a de plus résistant aux dilatations quotidiennes du poêle, aussi, il est conseillé de le réaliser en terre. Aspect pratique non négligeable, la tache noire se créant au dessus de la vitre dans le temps ou par erreur de manipulation peut être diluée à l'aide d'une taloche-éponge.

Un enduit contient une charge (sable ou/et paillette de lin) et un liant (mélange argileux utilisé pour maçonner les briques réfractaires). Les proportions sont 1/4 de liant et 3/4 de charge. Pas assez de sable risque de provoquer un décollement en plaque. L'enduit se fait généralement en une ou plusieurs couches en fonction des défauts à corriger, les proportions varient en fonction du rôle de chacune d'entre elles :

  • La 1ère servira à corriger les défauts de surface pour redresser le support. Etant plus épaisse que les suivantes, elle risque de fissurer, ces défauts sans importance sont rebouchés après séchage.
  • Les couches suivantes de plus en plus fines ne fissurent plus.

Le haut de la porte est une zone sensible de l'enduit : les températures de cet emplacement ont tendance à le décoller. Une accroche mécanique peut-être effectuée localement en collant une trame de verre avec le coulis chimique.

Les 2 outils pratiques sont la taloche éponge pour gommer les défauts et la lisseuse pour mettre à plat (choisir celle à bords biseautés)

Étape 4 - CALENDRIER DES STAGES 2023

Oxalis (73630 École en Bauges)

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Dans le Jura à Lowtonom, par Christophe Modoux (39310 Lamoura) :

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Dans les Vosges à Liffol-le-Petit (52), par Franck LAMY

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