Prototype de Low-tech Lab | Catégories : Outils
Aujourd'hui nous nous intéressons à un sujet à la frontière entre high et low tech : l'ordinateur ! Cet outil extrêmement utile, devenu incontournable pour la plupart d'entre nous, est souvent très sur-équipé par rapport à l'utilisation que nous en faisons. Cela a évidemment une incidence sur le prix de ces objets, qui exclut une grande partie du monde. Sans parler de l'impact sur l'environnement, notamment à cause de l'extraction des minerais nécessaires à leur construction qui sont très peu souvent recyclés en fin de vie. Nous nous attellerons ici à proposer un modèle d'ordinateur très basique mais répondant néanmoins à la plupart de nos besoins quotidiens. Le tout, pour un prix n’excédant pas 50 euros !
Aujourd'hui nous nous intéressons à un sujet à la frontière entre high et low tech : l'ordinateur ! Cet outil extrêmement utile, devenu incontournable pour la plupart d'entre nous, est souvent très sur-équipé par rapport à l'utilisation que nous en faisons. Cela a évidemment une incidence sur le prix de ces objets, qui exclut une grande partie du monde. Sans parler de l'impact sur l'environnement, notamment à cause de l'extraction des minerais nécessaires à leur construction qui sont très peu souvent recyclés en fin de vie. Nous nous attellerons ici à proposer un modèle d'ordinateur très basique mais répondant néanmoins à la plupart de nos besoins quotidiens. Le tout, pour un prix n’excédant pas 50 euros !
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Nous vous proposons aujourd'hui un modèle d'ordinateur très basique mais répondant néanmoins à la plupart de nos besoins quotidiens :
- Traitement bureautique classique (écriture de document, création de diaporamas, etc )
- Navigation sur internet (réseaux sociaux, envoi de mails, etc)
- Une utilisation multimédia basique (regarder/retoucher faiblement des photos, regarder des films, etc)
Tout cela pour un prix n’excédant pas 50 euros ! Pour cela, nous utiliserons un mini-ordinateur, le Raspberry Pi, dans sa version la plus simple le Raspberry Pi Zero W. Pour les autres composants de l'ordinateur (écran, clavier, souris) nous utiliserons du matériel de récupération.
Qu’il s’agisse d’une école qui souhaite créer une salle informatique, d’un particulier voulant créer une machine pour sa maison, d’un grand parent qui veut découvrir l’informatique ou d’un développeur en herbe qui souhaite se mettre à Linux, les raisons pour créer un PC de bureau avec la Raspberry Pi sont multiples.
Nous allons donc voir ensemble comment vous pouvez créer votre propre PC fixe sous Linux à base de Raspberry Pi !
Armé de votre kit Raspberry Pi ZW et du matériel précisé ci-dessus, vous allez pouvoir procéder au premier démarrage et installer Raspbian (vous verrez que l’installation se réalise en fait toute seule).
Dans un premier temps, branchez votre Raspberry à l’écran et au clavier, sans l’alimenter, et branchez dessus la carte SD.
Ceci fait, branchez l’alimentation de la Raspberry. Le premier démarrage peut-être un peu long, car lors de celui-ci, la Raspberry va installer le système Raspbian.
Au cours de ce démarrage (et des suivants), vous verrez de nombreuses lignes de commandes défiler toutes seules. Il s’agit des commandes exécutées par le système afin de bien démarrer. N’en tenez pas compte, attendez simplement que le système ai fini de démarrer.
Par ailleurs, au cours de démarrage, la led rouge devrait rester fixe et la verte clignoter quelques secondes puis s’éteindre. Si ce n’est pas le cas, et si la Raspberry ne semble pas démarrer sur l’écran, même après une trentaine de secondes, cela signifie qu’elle n’arrive pas à démarrer sur la carte. En fait, elle n’arrive pas à trouver le code lui permettant de « booter », et d’installer Raspbian.
Ce problème peut avoir plusieurs causes, mais la source est presque toujours la carte SD.
Si le problème ne vient pas de là, il peut venir d’un mauvais partitionnement de la carte, ou d’une mauvaise copie du système Raspbian. Dans ce cas, vous devrez re-partitionner votre carte, et réinstaller votre système Raspbian.
Une fois le système démarré, il va (peut-être) vous demander de vous identifier. Lors du premier démarrage le login par défaut est « pi », et le password est « raspberry ».
Voilà, vous avez accès au système, vous venez d’installer Raspbian ! Il ne vous reste donc plus qu’à configurer Raspbian !
L'ensemble de cette étape est extraite du site: https://raspbian-france.fr/installer-raspbian-premier-demarrage-configuration/
Si c’est votre premier démarrage, vous devriez vous retrouver devant une interface vous permettant de faire des choix de configuration. Cette interface se présente sous la forme d’un menu navigable au clavier.
Si cette interface n’apparaît pas au démarrage, vous pouvez l’obtenir en lançant le terminal et en utilisant la commande
sudo raspi-config
Une fois sur cette interface de configuration, nous allons configurer Raspbian pour que vous soyez dans des conditions optimales lors de vos prochaines utilisations, et que vous puissiez profiter au mieux de votre Raspberry.
Dans un premier temps, nous allons nous assurer que le système Raspbian utilise bien toute la carte (attention, cette étape n’est à faire que si vous utilisez seulement une distribution Raspbian sur votre carte SD. Si plusieurs versions cohabitent, comme avec NOOBS par exemple, alors n’exécutez pas cette étape).
Pour cela, vous allez vous positionner sur le premier choix « Expand Filesystem », et cliquer sur « Entrée ». Le menu va disparaître, et des lignes de commandes vont être exécutées. Une fois que le système a fini son travail, il vous affichera de nouveau une fenêtre du même type que le menu précédent, vous informant de la réussite de l’opération.
Validez, et vous êtes renvoyé sur le menu.
Si vous avez essayé de taper du texte, vous vous en êtes probablement rendu compte, le clavier a un comportement un peu étrange.
En fait, votre clavier est toujours configuré en « QWERTY », et non en « AZERTY », comme c’est la norme pour les claviers français. Nous allons donc régler ce problème.
Pour cela, choisissez de nouveau la quatrième ligne « Internationalisation options ».
Comme précédemment, vous arrivez sur un deuxième menu. Choisissez cette fois la troisième ligne « Change Keyboard Layout » il peut y avoir un certain temps avant l’affichage de la fenêtre (de façon général, l’ensemble des étapes pour le clavier peuvent être un peu longues).
Il faut absolument qu’un clavier soit branché pour pouvoir configurer le clavier !
Sur la nouvelle fenêtre, validez directement sans changer le type de clavier. Sauf cas particuliers, ce devrait être le bon. Une nouvelle autre fenêtre apparaît, choisissez « Autre ». Sur la nouvelle fenêtre, choisissez le clavier « Français », puis la disposition « Par défaut », « Pas de touche « compose » », et enfin « Non ».
Pour continuer dans l’internationalisation, nous allons passer tout le système en français.
Pour cela, nous allons modifier ce que l’on nomme les « locales ». Il s’agit d’un réglages définissant un ensemble de textes en plusieurs langues. Vous allez donc vous rendre sur le quatrième choix, « Internationalisation Options », et appuyer sur « Entrée ».
Vous allez cette fois choisir la première ligne, « Change Locale ».
Une fenêtre apparaît (elle peut mettre un petit peu de temps), et vous explique ce que sont les locales.
Vous allez descendre jusqu’à la ligne « en_GB.UTF-8 UTF-8 », et la sélectionner en appuyant sur la touche « Espace ». Un astérisque va alors apparaître entre les crochets précédent le choix (il est possible que la ligne soit déjà sélectionnée dès le départ. Dans ce cas, gardez là sélectionnée, c’est à dire avec un astérisque affiché entre les crochets).
Vous allez de nouveau descendre, cette fois jusqu’à la ligne « fr_FR.UTF-8 UTF-8 », et répéter la même opération que précédemment.
Vous allez maintenant vous déplacer sur le champ « Ok » en bas à gauche de la fenêtre. Pour cela, appuyez sur la touche tabulation (la touche avec les deux flèches). Puis validez.
Une nouvelle fenêtre va apparaître vous demandant de choisir les locales par défaut. Déplacez-vous sur fr_FR.UTF-8, puis utilisez de nouveau la touche tabulation pour aller sur « Ok », et validez.
Le système va de nouveau exécuter des commandes. Ces dernières risquent de prendre un peu de temps. Une fois ces commandes terminées, vous serez de nouveau devant le menu de configuration basique (ce dernier restera probablement en anglais, c’est normal).
La vidéo suivante reprend l'ensemble des étapes décrites ci-dessus: https://www.youtube.com/watch?time_continue=24&v=9QHIS36LxE4
L'ensemble de cette étape est disponible sur le site: https://raspbian-france.fr/installer-raspbian-premier-demarrage-configuration/
Nous proposons d'utiliser l'ordinateur Low-tech afin de pouvoir consulter Wikipédia hors ligne.
Pour cela, nous utiliserons le logiciel Kiwix. Ce logiciel libre permet d'avoir toute l'encyclopédie Wikipédia (et bien d'autres contenus!) sous la main, où que vous soyez ! Sur un bateau, au milieu de nulle part ou encore en prison, il permet un accès à l'ensemble de la connaissance humaine. Vous n'avez pas besoin d'accès à Internet, tout est stocké sur votre ordinateur, votre clef USB ou DVD !
Pour cela vous aurez besoin de:
Nous présenterons deux options d'installation un peu différentes:
Le KIWIX Reader vous permet de consulter hors ligne, sans connexion Internet, des packs de contenu (Wikipédia, TEDx, ....) au format ZIM. Il est disponible pour tous les principaux systèmes d'exploitation (Windows, Mac, GNU/Linux, Android) . Il se présente sous la forme d'une application autonome ou d'un plug-in de navigateur. Installer-le et consulter le contenu de Wikipédia directement sur votre ordinateur Low-tech.
KIWIX Hotspot vous permet de transformer un mini-ordinateur bon marché comme le Raspberry Pi en un relais pour distribuer du contenu gratuit, sans connexion internet, via un réseau local. Cette solution est particulièrement utile pour les écoles, les bibliothèques, les communautés, les organisations humanitaires, etc. Les utilisateurs finaux n'ont besoin que d'un appareil pouvant détecter le réseau avec un navigateur, ils n'ont pas besoin de télécharger et d'installer quoi que ce soit sur leurs appareils. KIWIX Hotspot fonctionne sous Windows, macOS et Linux.
Nous détaillerons ici l'installons sous le système d'exploitation Windows PC mais toutes les versions sont disponibles [[1]].
Pour réaliser cette installation, vous aurez besoin de :
- Installation et configuration de Raspbian : https://raspbian-france.fr/installer-raspbian-premier-demarrage-configuration/
- Créez votre ordinateur de bureau sous Linux pour moins de 200€ avec la Raspberry Pi : https://raspbian-france.fr/ordinateur-bureau-linux-raspberry-pi/
- Installer et utiliser KIWIX sous Windows ou macOS : https://www.kiwix.org/en/documentation/installing-and-using-kiwix-on-windows-or-macos/
- Comment configurer KIWIX Hotspot : https://www.kiwix.org/en/documentation/how-to-set-up-kiwix-hotspot/
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