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E
Le milieu d'élevage peut-être réalisé avec des matériaux divers. Pour le prototype du bateau par exemple, nous avons construit une caisse en bois dans lequel nous mettons un bac en plastique contenant les déchets et les larves (Voir photo). On peut par exemple, utiliser un bidon en plastique coupé sur le dessus, ou une simple boîte en plastique. '''Pour la construction:''' '''1. Préparation des planches''' *A l'aide d'une scie électrique ou à main, découper les 6 planches aux bonnes longueurs *Poncer les planches *Passer une sous-couche sur toutes les faces des planches et laisser sécher *Passer une couche de peinture bois et laisser sécher *Passer une couche de vernis (optionnel) et laisser sécher '''2. Assemblage de la boite''' *A l'aide des équerres et des vis, assembler les planches sur le fond de la boite *A l'aide d’équerres et de vis, lier les différents côtés de la boite *Découper des tasseaux permettant de renforcer l'intérieur de la boite et d'y fixer le couvercle *A l'aide de vis, fixer les tasseaux sur la partie supérieure des parois *Préparer le couvercle en installant des charnières. *Installer le couvercle sur la boite et fixer les charnières '''3. Préparation du bac de déchet''' Si votre bac de déchet n'est pas très haut, il peut être utile de mettre un obstacle supplémentaire contre la fuite des larves *Passer une vieille chambre à air usagée tout autour de votre bac et laisser une partie sortant vers l'intérieur *Agrafer la chambre à air au bac *Déposer le bac au fond de la boite et le coller contre un côté '''4. Préparation de la rampe''' *Découper la planchette en forme de trapèze pour que celle ci forme une rampe en étant posée sur les déchets et rejoigne le bord de la boite avec un angle inférieur à 45 degrés *Découper des tasseaux épousant les formes extérieurs de la rampe *Les fixer grâce à des vis sur la rampe '''5. Pose de la rampe''' Pour faciliter la maintenance, nous mettons la rampe sur charnière pour pouvoir la relever et enlever facilement le bac des déchets *Installer une charnière sur la partie inférieure de la rampe *Fixer la charnière sur la boite '''6. Découpe des ouvertures de la boite''' Afin de permettre l'entrée des mouches et la sortie des larves, il faut percer des trous sur les côtés de la boite. <u>Pour les larves:</u> *Prendre les mesures de l'endroit ou arrive la rampe et compter 2cm de hauteur pour l'ouverture *A l'aide d'une perceuse, faire des trous aux 4 extrémités de votre ouverture *A l'aide d'une scie, relier ces trous afin de créer une ouverture <u>Pour les mouches</u> *Sur les cotés de la boite, percer à l'aide d'une scie cloche une dizaine d'ouvertures de 5cm de diamètres '''7. Pose de la boite de récolte des larves''' *A l'aide de vis, fixer la boite en plastique sous la fente de sortie des larves <div class="icon-instructions caution-icon"> <div class="icon-instructions-icon"><i class="fa fa-exclamation-triangle"></i></div> <div class="icon-instructions-text">Bien vérifier que la rampe est bien calée contre la paroi pour que les larves ne puissent pas retomber dans le bac. Si besoin, agrafer un support allant de la rampe à la boite de collecte</div> </div> '''8. Supports de pontes (si pas de volière séparée)''' *Découper des morceaux de cartons assez épais de 10cm par 5cm. *Assembler 4 morceaux grâce à de la ficelle *Fixer deux vis sur les tasseaux aux deux extrémités de la boîte *Accrocher une ficelle à ces vis *Accrocher les supports de pontes à la ficelle pour que ceux-ci soient au plus près des déchets '''Les recommandations générales pour la conception du milieu de vie sont les suivantes:''' - Dimensionner votre bac de déchets en fonction de votre volume hebdomadaire. En effet, il ne faut pas une trop grosse couche de substrat donc il est mieux de pouvoir étaler ses déchets plutôt que de les empiler - Percer des trous pour que les mouches femelles puissent venir pondre à l'intérieur. - Mettre les supports de pontes au dessus des déchets, au plus proche. Ceux ci peuvent être constitués de cartons alvéolés ou de planchettes de bois séparées par une punaise (Il faut laisser un interstice dans lequel les mouches vont venir pondre). Lors de l'éclosion, les larves tomberont directement dans les déchets - Avoir un bac de déchet bien étanche pour empêcher les larves de s'enfuir en cas de manque de nourriture. - Mettre une rampe pour la sortie des larves. Celle ci peut être inclinée jusqu'à 45 degrés mais privilégier une pente plus douce. Les larves ayant tendance à suivre les bords de la boite pour trouver la sortie, il peut être bien que la rampe fasse toute la largeur de la boite - Eviter les trous d'aération sur le dessus pour protéger au maximum le substrat de la pluie.<div class="icon-instructions caution-icon"> <div class="icon-instructions-icon"><i class="fa fa-exclamation-triangle"></i></div> <div class="icon-instructions-text">Ne pas faire entrer de l'eau en contact avec des oeufs, ceux ci exploseraient !</div> </div>Sur les photos, on peut voir les plans du système que nous avons fait valider et qui fonctionne sur le bateau. Les trous d'entrée/sortie des mouches sur le dessus ont été rebouchés et la volière fixée au couvercle changée en une volière séparée, voir ci-dessous.  , Si votre projet d'élevage de BSF se fait dans un milieu chaud toute l'année avec une présence naturelle des mouches, cette étape est inutile. Si au contraire vous pensez que les mouches ne viendraient/resteraient pas naturellement (comme nous sur le bateau), il est possible de créer un système en cycle fermé. Après avoir testé un système ou la moustiquaire était directement située au dessus de la boite, nous avons décidé de construire une volière séparée, pour des questions d'étanchéité surtout. Nous avons pu reboucher les trous sur le dessus de notre boite et nous pouvons mettre les mouches et les œufs à l'abri en cas de mauvais temps. '''Pour la construction de la volière:''' <u>Cadre en bois:</u> *Avec une scie, découper les tasseaux et la planche aux bonnes dimensions *Avec des vis, fixer les 4 tasseaux de 80cm aux 4 coins de la planches. Veiller à ce qu'ils soient tous dans le même sens. *Avec des vis, fixer un tasseau de 41cm entre deux tasseaux verticaux. Mettre son plus petit côté verticalement, sa largeur devant coller parfaitement aux tasseaux verticaux. Il devra être au plus haut, dans la continuité des tasseaux verticaux *Avec des vis, fixer le second tasseau de 41cm *Avec des équerres, fixer un tasseau de 40cm entre deux tasseaux verticaux. Mettre son plus petit côté horizontalement. Sa largeur devant coller parfaitement aux tasseaux verticaux. Il devra être au plus haut; dans la continuité des tasseaux verticaux. *Fixer le second tasseau de 40cm <u>Moustiquaire et ouverture:</u> *Agrafer l'extrémité de la moustiquaire sur un tasseau, sur toute la hauteur. *Tirer la moustiquaire en la tendant au maximum jusqu'au tasseau suivant. *L'agrafer à chaque fois que vous passez un coin jusqu'à revenir au point de départ. *Faire de même sur le dessus de la volière *Découper la planche pour l'ouverture *Fixer deux charnières sur celle-ci *Fixer les deux charnières sur 2 tasseaux verticaux (sur leurs largeurGestion des nymphess) *Découper la moustiquaire sur toute la surface de l'ouverture <u>Gestion des larves:</u> Dans la volière, mettre: *Les supports de pontes placés au dessus d'une boîte dans laquelle sont placées des déchets *La boite avec les nymphes dans leurs substrat *Une boîte dans laquelle sera placée un tissu imbibé d'eau à changer régulièrement. Récolter les larves régulièrement et mettre le nombre voulu dans une boîte contenant le substrat sec dans lequel elles vont s'enfouir. Adapter la taille de la boîte en fonction du nombre de larves récupérées Transférer la boîte dans cet espace et laisser la transformation en mouche, la reproduction et la ponte se faire. Récupérer les supports de pontes et les suspendre au dessus des déchets dans la boîte ou attendre que ceux ci éclosent avant de les mettre.  , Avant de pouvoir mettre en place un élevage de BSF, il est important de comprendre son cycle de vie. '''Celui se décompose en 4 phases principales:''' *Stade larvaire Le stade larvaire est le seul ou la BSF va chercher à se nourrir. Ce sera son unique objectif, dans le but de faire une réserve de graisse suffisante pour pouvoir se transformer en nymphe, puis en mouche et se reproduire. Lors de sa vie, la larve prend 6000 fois sa masse initiale (Comme si un bébé atteignait le poids d'un éléphant en 2 semaines!!). A ce stade, la larve est de couleur blanche et passera de quelques millimètres à 2.5 cm de longueur. Son environnement se limitera aux déchets que vous lui donnerez, dans lesquels elle s'enfouira pour se nourrir. Ce stade dure en moyenne entre 14 et 16 jours '''Pour les larves, les conditions de vie optimales peuvent être résumées ainsi :''' '''- Climat chaud :''' la température idéale se situe entre 24 et 30°C. S'il fait trop chaud, les larves ramperont loin de la nourriture à la recherche d'un endroit plus frais. S'il fait trop froid, les larves ralentiront leur métabolisme, mangeront moins et se développeront plus lentement. '''- Environnement ombragé :''' les larves évitent la lumière et recherchent toujours un environnement ombragé, à l'abri de la lumière du soleil. Si leur source de nourriture est exposée à la lumière, ils se déplaceront plus profondément dans la couche de nourriture pour échapper à la lumière. '''- Taux d'humidité :''' la source de nourriture doit être très humide avec une teneur en eau comprise entre 60% et 90% afin que les larves puissent ingérer la substance. *Pré-Nymphe Une fois qu'elle a accumulé assez de réserve, la larve va se transformer en pré-nymphe. A ce moment, elle remplace sa partie buccale par une structure en forme de crochet et devient brun foncé à gris anthracite. Elle utilisera ce crochet pour s'extraire de son environnement humide afin de rejoindre un lieu sec, ombragé et à l'abri des prédateurs pour se transformer en nymphe '''Il faut donc prévoir une rampe de sortie vers un endroit sec, dans lequel elle pourra s'enterrer pour pouvoir initier le processus de nymphose''' *Nymphe Une fois dans un environnement propice, la larve devient nymphe, arrête de bouger et est prête à se transformer en mouche. Ce processus va prendre entre deux et trois semaines. *Mouche Du moment de son éclosion jusqu'à sa mort, la BSF n'aura qu'un but: se reproduire. Celle-ci vivra environ 1 semaine et n'a pas besoin de se nourrir, seule une source d'eau sera nécessaire pour qu'elle reste hydratée. Les BSF ont par contre besoin de la lumière naturelle du soleil pour se reproduire ainsi que d'une température optimale comprise entre 25 et 32°C. Une fois qu'elles ont trouvé leur partenaire, les femelles vont chercher un endroit pour pondre. Elles apprécient particulièrement les interstices et les pondoirs peuvent être composés par exemple de carton alvéolé. De plus, elles vont chercher à pondre au plus près de la source de nourriture afin que dés leur éclosion, les larves puissent se nourrir. <div class="icon-instructions caution-icon"> <div class="icon-instructions-icon"><i class="fa fa-exclamation-triangle"></i></div> <div class="icon-instructions-text">La lumière du soleil est un déclencheur du cycle d'accouplement des mouches, il est donc indispensable que le lieu de reproduction soit bien placé </div> </div> <u>La partie la plus délicate reste la reproduction, le cycle de vie de la mouche étant très court, les conditions d'accouplement doivent être remplies rapidement si l'on veut obtenir les générations suivantes.</u>  ,
Le milieu d'élevage peut-être réalisé avec des matériaux divers. Pour le prototype du bateau par exemple, nous avons construit une caisse en bois dans lequel nous mettons un bac en plastique contenant les déchets et les larves (Voir photo). On peut par exemple, utiliser un bidon en plastique coupé sur le dessus, ou une simple boîte en plastique. '''Pour la construction:''' '''1. Préparation des planches''' *A l'aide d'une scie électrique ou à main, découper les 6 planches aux bonnes longueurs *Poncer les planches *Passer une sous-couche sur toutes les faces des planches et laisser sécher *Passer une couche de peinture bois et laisser sécher *Passer une couche de vernis (optionnel) et laisser sécher '''2. Assemblage de la boite''' *A l'aide des équerres et des vis, assembler les planches sur le fond de la boite *A l'aide d’équerres et de vis, lier les différents côtés de la boite *Découper des tasseaux permettant de renforcer l'intérieur de la boite et d'y fixer le couvercle *A l'aide de vis, fixer les tasseaux sur la partie supérieure des parois *Préparer le couvercle en installant des charnières. *Installer le couvercle sur la boite et fixer les charnières '''3. Préparation du bac de déchet''' Si votre bac de déchet n'est pas très haut, il peut être utile de mettre un obstacle supplémentaire contre la fuite des larves *Passer une vieille chambre à air usagée tout autour de votre bac et laisser une partie sortant vers l'intérieur *Agrafer la chambre à air au bac *Déposer le bac au fond de la boite et le coller contre un côté '''4. Préparation de la rampe''' *Découper la planchette en forme de trapèze pour que celle ci forme une rampe en étant posée sur les déchets et rejoigne le bord de la boite avec un angle inférieur à 45 degrés *Découper des tasseaux épousant les formes extérieurs de la rampe *Les fixer grâce à des vis sur la rampe '''5. Pose de la rampe''' Pour faciliter la maintenance, nous mettons la rampe sur charnière pour pouvoir la relever et enlever facilement le bac des déchets *Installer une charnière sur la partie inférieure de la rampe *Fixer la charnière sur la boite '''6. Découpe des ouvertures de la boite''' Afin de permettre l'entrée des mouches et la sortie des larves, il faut percer des trous sur les côtés de la boite. <u>Pour les larves:</u> *Prendre les mesures de l'endroit ou arrive la rampe et compter 2cm de hauteur pour l'ouverture *A l'aide d'une perceuse, faire des trous aux 4 extrémités de votre ouverture *A l'aide d'une scie, relier ces trous afin de créer une ouverture <u>Pour les mouches</u> *Sur les cotés de la boite, percer à l'aide d'une scie cloche une dizaine d'ouvertures de 5cm de diamètres '''7. Pose de la boite de récolte des larves''' *A l'aide de vis, fixer la boite en plastique sous la fente de sortie des larves <div class="icon-instructions caution-icon"> <div class="icon-instructions-icon"><i class="fa fa-exclamation-triangle"></i></div> <div class="icon-instructions-text">Bien vérifier que la rampe est bien calée contre la paroi pour que les larves ne puissent pas retomber dans le bac. Si besoin, agrafer un support allant de la rampe à la boite de collecte</div> </div> '''8. Supports de pontes (si pas de volière séparée)''' *Découper des morceaux de cartons assez épais de 10cm par 5cm. *Assembler 4 morceaux grâce à de la ficelle *Fixer deux vis sur les tasseaux aux deux extrémités de la boîte *Accrocher une ficelle à ces vis *Accrocher les supports de pontes à la ficelle pour que ceux-ci soient au plus près des déchets '''Les recommandations générales pour la conception du milieu de vie sont les suivantes:''' - Dimensionner votre bac de déchets en fonction de votre volume hebdomadaire. En effet, il ne faut pas une trop grosse couche de substrat donc il est mieux de pouvoir étaler ses déchets plutôt que de les empiler - Percer des trous pour que les mouches femelles puissent venir pondre à l'intérieur. - Mettre les supports de pontes au dessus des déchets, au plus proche. Ceux ci peuvent être constitués de cartons alvéolés ou de planchettes de bois séparées par une punaise (Il faut laisser un interstice dans lequel les mouches vont venir pondre). Lors de l'éclosion, les larves tomberont directement dans les déchets - Avoir un bac de déchet bien étanche pour empêcher les larves de s'enfuir en cas de manque de nourriture. - Mettre une rampe pour la sortie des larves. Celle ci peut être inclinée jusqu'à 45 degrés mais privilégier une pente plus douce. Les larves ayant tendance à suivre les bords de la boite pour trouver la sortie, il peut être bien que la rampe fasse toute la largeur de la boite - Eviter les trous d'aération sur le dessus pour protéger au maximum le substrat de la pluie.<div class="icon-instructions caution-icon"> <div class="icon-instructions-icon"><i class="fa fa-exclamation-triangle"></i></div> <div class="icon-instructions-text">Ne pas faire entrer de l'eau en contact avec des oeufs, ceux ci exploseraient !</div> </div>Sur les photos, on peut voir les plans du système que nous avons fait valider et qui fonctionne sur le bateau. Les trous d'entrée/sortie des mouches sur le dessus ont été rebouchés et la volière fixée au couvercle changée en une volière séparée, voir ci-dessous.  , Si votre projet d'élevage de BSF se fait dans un milieu chaud toute l'année avec une présence naturelle des mouches, cette étape est inutile. Si au contraire vous pensez que les mouches ne viendraient/resteraient pas naturellement (comme nous sur le bateau), il est possible de créer un système en cycle fermé. Après avoir testé un système ou la moustiquaire était directement située au dessus de la boite, nous avons décidé de construire une volière séparée, pour des questions d'étanchéité surtout. Nous avons pu reboucher les trous sur le dessus de notre boite et nous pouvons mettre les mouches et les œufs à l'abri en cas de mauvais temps. '''Pour la construction de la volière:''' <u>Cadre en bois:</u> *Avec une scie, découper les tasseaux et la planche aux bonnes dimensions *Avec des vis, fixer les 4 tasseaux de 80cm aux 4 coins de la planches. Veiller à ce qu'ils soient tous dans le même sens. *Avec des vis, fixer un tasseau de 41cm entre deux tasseaux verticaux. Mettre son plus petit côté verticalement, sa largeur devant coller parfaitement aux tasseaux verticaux. Il devra être au plus haut, dans la continuité des tasseaux verticaux *Avec des vis, fixer le second tasseau de 41cm *Avec des équerres, fixer un tasseau de 40cm entre deux tasseaux verticaux. Mettre son plus petit côté horizontalement. Sa largeur devant coller parfaitement aux tasseaux verticaux. Il devra être au plus haut; dans la continuité des tasseaux verticaux. *Fixer le second tasseau de 40cm <u>Moustiquaire et ouverture:</u> *Agrafer l'extrémité de la moustiquaire sur un tasseau, sur toute la hauteur. *Tirer la moustiquaire en la tendant au maximum jusqu'au tasseau suivant. *L'agrafer à chaque fois que vous passez un coin jusqu'à revenir au point de départ. *Faire de même sur le dessus de la volière *Découper la planche pour l'ouverture *Fixer deux charnières sur celle-ci *Fixer les deux charnières sur 2 tasseaux verticaux (sur leurs largeurGestion des nymphess) *Découper la moustiquaire sur toute la surface de l'ouverture <u>Gestion des larves:</u> Dans la volière, mettre: *Les supports de pontes placés au dessus d'une boîte dans laquelle sont placées des déchets *La boite avec les nymphes dans leurs substrat *Une boîte dans laquelle sera placée un tissu imbibé d'eau à changer régulièrement. Récolter les larves régulièrement et mettre le nombre voulu dans une boîte contenant le substrat sec dans lequel elles vont s'enfouir. Adapter la taille de la boîte en fonction du nombre de larves récupérées Transférer la boîte dans cet espace et laisser la transformation en mouche, la reproduction et la ponte se faire. Récupérer les supports de pontes et les suspendre au dessus des déchets dans la boîte ou attendre que ceux ci éclosent avant de les mettre.  , Avant de pouvoir mettre en place un élevage de BSF, il est important de comprendre son cycle de vie. '''Celui se décompose en 4 phases principales:''' *Stade larvaire Le stade larvaire est le seul ou la BSF va chercher à se nourrir. Ce sera son unique objectif, dans le but de faire une réserve de graisse suffisante pour pouvoir se transformer en nymphe, puis en mouche et se reproduire. Lors de sa vie, la larve prend 6000 fois sa masse initiale (Comme si un bébé atteignait le poids d'un éléphant en 2 semaines!!). A ce stade, la larve est de couleur blanche et passera de quelques millimètres à 2.5 cm de longueur. Son environnement se limitera aux déchets que vous lui donnerez, dans lesquels elle s'enfouira pour se nourrir. Ce stade dure en moyenne entre 14 et 16 jours '''Pour les larves, les conditions de vie optimales peuvent être résumées ainsi :''' '''- Climat chaud :''' la température idéale se situe entre 24 et 30°C. S'il fait trop chaud, les larves ramperont loin de la nourriture à la recherche d'un endroit plus frais. S'il fait trop froid, les larves ralentiront leur métabolisme, mangeront moins et se développeront plus lentement. '''- Environnement ombragé :''' les larves évitent la lumière et recherchent toujours un environnement ombragé, à l'abri de la lumière du soleil. Si leur source de nourriture est exposée à la lumière, ils se déplaceront plus profondément dans la couche de nourriture pour échapper à la lumière. '''- Taux d'humidité :''' la source de nourriture doit être très humide avec une teneur en eau comprise entre 60% et 90% afin que les larves puissent ingérer la substance. *Pré-Nymphe Une fois qu'elle a accumulé assez de réserve, la larve va se transformer en pré-nymphe. A ce moment, elle remplace sa partie buccale par une structure en forme de crochet et devient brun foncé à gris anthracite. Elle utilisera ce crochet pour s'extraire de son environnement humide afin de rejoindre un lieu sec, ombragé et à l'abri des prédateurs pour se transformer en nymphe '''Il faut donc prévoir une rampe de sortie vers un endroit sec, dans lequel elle pourra s'enterrer pour pouvoir initier le processus de nymphose''' *Nymphe Une fois dans un environnement propice, la larve devient nymphe, arrête de bouger et est prête à se transformer en mouche. Ce processus va prendre entre deux et trois semaines. *Mouche Du moment de son éclosion jusqu'à sa mort, la BSF n'aura qu'un but: se reproduire. Celle-ci vivra environ 1 semaine et n'a pas besoin de se nourrir, seule une source d'eau sera nécessaire pour qu'elle reste hydratée. Les BSF ont par contre besoin de la lumière naturelle du soleil pour se reproduire ainsi que d'une température optimale comprise entre 25 et 32°C. Une fois qu'elles ont trouvé leur partenaire, les femelles vont chercher un endroit pour pondre. Elles apprécient particulièrement les interstices et les pondoirs peuvent être composés par exemple de carton alvéolé. De plus, elles vont chercher à pondre au plus près de la source de nourriture afin que dés leur éclosion, les larves puissent se nourrir. <div class="icon-instructions caution-icon"> <div class="icon-instructions-icon"><i class="fa fa-exclamation-triangle"></i></div> <div class="icon-instructions-text">La lumière du soleil est un déclencheur du cycle d'accouplement des mouches, il est donc indispensable que le lieu de reproduction soit bien placé </div> </div> <u>La partie la plus délicate reste la reproduction, le cycle de vie de la mouche étant très court, les conditions d'accouplement doivent être remplies rapidement si l'on veut obtenir les générations suivantes.</u>  ,
* Disposer les cartons d’œufs dans la boîte de façon à laisser un espace entre chaque cartons. * Réaliser un abreuvoir, type abreuvoir à poule avec un verre d'eau en plastique dans une coupelle tapissée d'un grillage pour laisser une espace entre la coupelle et le verre ( il ne faut pas qu'il y ait trop d'eau au risque de noyer les grillons). * Disposer un plateau sur les cartons d’œufs suffisamment grand pour accueillir l'abreuvoir et l'aliments destinés aux grillons.   +, * Dans une petite boite ouverte placé de la fibre de coco humide. Elle sera mise en service lors de la période de reproduction, les grillons viendront pondre dedans.   +, * Se procurer des grillons d'espèces comestibles, sur internet ou en animalerie. Attendre la deuxième génération avant de les consommer s'ils proviennent d'animalerie. * Nourrir les grillons avec du blé concassé ou toutes autres céréales réduites en poudre ainsi que des déchets végétaux (épluchures, etc). * Lorsque les grillons se mettent à chanter (45 jours pour l'espèce de ce tuto), ils sont à maturité et entament la période de reproduction: Placer le pondoir dans la boîte étanche en humidifiant légèrement la fibre. * Laisser le pondoir durant 3 jours avec les adultes, les femelles viendront y pondre tant que la fibre de coco sera humide. * Retirer les grillons adultes au bout de 3 jours. * Ébouillanter les grillons avant de les consommer. Cela permet d'éliminer les éventuelles bactéries ou parasites présents dans les grillons, comme pour de la viande classique. * Il y a différentes façon de consommer les grillons, (la suite à venir)   +,
* Disposer les cartons d’œufs dans la boîte de façon à laisser un espace entre chaque cartons. * Réaliser un abreuvoir, type abreuvoir à poule avec un verre d'eau en plastique dans une coupelle tapissée d'un grillage pour laisser une espace entre la coupelle et le verre ( il ne faut pas qu'il y ait trop d'eau au risque de noyer les grillons). * Disposer un plateau sur les cartons d’œufs suffisamment grand pour accueillir l'abreuvoir et l'aliments destinés aux grillons.   +, * Dans une petite boite ouverte placé de la fibre de coco humide. Elle sera mise en service lors de la période de reproduction, les grillons viendront pondre dedans.   +, * Se procurer des grillons d'espèces comestibles, sur internet ou en animalerie. Attendre la deuxième génération avant de les consommer s'ils proviennent d'animalerie. * Nourrir les grillons avec du blé concassé ou toutes autres céréales réduites en poudre ainsi que des déchets végétaux (épluchures, etc). * Lorsque les grillons se mettent à chanter (45 jours pour l'espèce de ce tuto), ils sont à maturité et entament la période de reproduction: Placer le pondoir dans la boîte étanche en humidifiant légèrement la fibre. * Laisser le pondoir durant 3 jours avec les adultes, les femelles viendront y pondre tant que la fibre de coco sera humide. * Retirer les grillons adultes au bout de 3 jours. * Ébouillanter les grillons avant de les consommer. Cela permet d'éliminer les éventuelles bactéries ou parasites présents dans les grillons, comme pour de la viande classique. * Il y a différentes façon de consommer les grillons, (la suite à venir)   +,
Vous trouverez les vers de farine en animaleries ou magasins de pêche. Attention toutefois, les individus achetés en animalerie ne sont pas garantis sans parasites transmissibles à l’homme. Il faut être certain de la qualité de l’élevage ou éviter la consommation crue de l’insecte.  +, 1 - Dans votre bac saupoudrez environ 4cm de farine. 2 - Disposez vos insectes dessus 3 - Sur votre fond de bouteille disposez quelques pelures ou déchets organiques type salade, épluchures de pommes de terre, de concombres… 4 - Disposez un carton plié en deux sur le dessus afin que les plus grands viennent s’y réfugier (bon indicateur de ceux qui seront bons à manger) 5 - Recouvrez le tout de votre tissu sombre ou de votre feuille de journal 6 - Disposez votre bac à l’abri de la lumière et de l’humidité, pas au dessus de 30°C, les ténébrions comme leur nom l’indique n’aiment pas la lumière et vivent dans le noir  +, Le cycle de développement complet du Ténébrion meunier s'effectue en deux à trois mois, si les conditions sont favorables (25 à 27 °C), mais peut prendre une année dans la nature. Comme chez tous les arthropodes, la croissance est discontinue (indirecte) : * La femelle pond des œufs très petits et transparents, difficiles à détecter dans la farine. Il en sort de minuscules larves blanches, qui se colorent peu à peu. (Taille : 1,8mm / Durée de vie : 20 à 30 jours) * Le nombre de stades larvaires du '''vers de farine''' est variable : un minimum de 8, un maximum pouvant dépasser 20. L'animal est en effet capable d'adapter la vitesse de son développement discontinu aux conditions extérieures. Ces différents stades sont séparés par des mues : l'animal est recouvert d'une cuticule rigide, lui servant d’exosquelette, qu'il doit renouveler périodiquement pour en fabriquer une plus grande. C'est le phénomène de la mue. Il aura tendance à grossir plus et à faire plus de mues larvaires, s'il trouve de la nourriture en abondance et s'il vit au contact d'autres larves (donnant ainsi des adultes plus gros). Au contraire, il aura tendance à se muer moins vite si les ressources alimentaires s'épuisent ou s'il est isolé (donnant ainsi des adultes plus petits). (Taille : 2 à 30mm / Durée de vie : 2 à 4 mois) * La vie de la '''nymphe''' est de 6 à 20 jours selon la température. La transformation de la nymphe en adulte est facile à observer, il suffit de guetter ces quelques signes : la nymphe est agitée de petits mouvements d'abdomen réguliers ; les pattes, les yeux et les antennes se colorent d'un marron-rouge, l'ocelle (la tête) devient orange, les futures ailes et les pattes s'écartent lentement du corps. Puis, la nymphe commence à se métamorphoser, et les élytres s'étirent jusqu'à avoir leur forme d'adulte. (Taille : 16mm / Durée de vie : 6 à 20 jours) * L’adulte, '''ténébrion''', peut vivre quelques semaines (jusqu'à 2 mois ou plus) au cours desquelles la femelle effectue plusieurs cycles de ponte (quelques centaines d'œufs au total). Les juvéniles sont brun-roux, la coloration noire apparaît en quelques jours. Bien que doté d'ailes, l'adulte vole rarement. On peut le trouver en été sous les écorces. (Taille : 16mm / Durée de vie : 6 semaines)  ,
Vous trouverez les vers de farine en animaleries ou magasins de pêche. Attention toutefois, les individus achetés en animalerie ne sont pas garantis sans parasites transmissibles à l’homme. Il faut être certain de la qualité de l’élevage ou éviter la consommation crue de l’insecte.  +, 1 - Dans votre bac saupoudrez environ 4cm de farine. 2 - Disposez vos insectes dessus 3 - Sur votre fond de bouteille disposez quelques pelures ou déchets organiques type salade, épluchures de pommes de terre, de concombres… 4 - Disposez un carton plié en deux sur le dessus afin que les plus grands viennent s’y réfugier (bon indicateur de ceux qui seront bons à manger) 5 - Recouvrez le tout de votre tissu sombre ou de votre feuille de journal 6 - Disposez votre bac à l’abri de la lumière et de l’humidité, pas au dessus de 30°C, les ténébrions comme leur nom l’indique n’aiment pas la lumière et vivent dans le noir  +, Le cycle de développement complet du Ténébrion meunier s'effectue en deux à trois mois, si les conditions sont favorables (25 à 27 °C), mais peut prendre une année dans la nature. Comme chez tous les arthropodes, la croissance est discontinue (indirecte) : * La femelle pond des œufs très petits et transparents, difficiles à détecter dans la farine. Il en sort de minuscules larves blanches, qui se colorent peu à peu. (Taille : 1,8mm / Durée de vie : 20 à 30 jours) * Le nombre de stades larvaires du '''vers de farine''' est variable : un minimum de 8, un maximum pouvant dépasser 20. L'animal est en effet capable d'adapter la vitesse de son développement discontinu aux conditions extérieures. Ces différents stades sont séparés par des mues : l'animal est recouvert d'une cuticule rigide, lui servant d’exosquelette, qu'il doit renouveler périodiquement pour en fabriquer une plus grande. C'est le phénomène de la mue. Il aura tendance à grossir plus et à faire plus de mues larvaires, s'il trouve de la nourriture en abondance et s'il vit au contact d'autres larves (donnant ainsi des adultes plus gros). Au contraire, il aura tendance à se muer moins vite si les ressources alimentaires s'épuisent ou s'il est isolé (donnant ainsi des adultes plus petits). (Taille : 2 à 30mm / Durée de vie : 2 à 4 mois) * La vie de la '''nymphe''' est de 6 à 20 jours selon la température. La transformation de la nymphe en adulte est facile à observer, il suffit de guetter ces quelques signes : la nymphe est agitée de petits mouvements d'abdomen réguliers ; les pattes, les yeux et les antennes se colorent d'un marron-rouge, l'ocelle (la tête) devient orange, les futures ailes et les pattes s'écartent lentement du corps. Puis, la nymphe commence à se métamorphoser, et les élytres s'étirent jusqu'à avoir leur forme d'adulte. (Taille : 16mm / Durée de vie : 6 à 20 jours) * L’adulte, '''ténébrion''', peut vivre quelques semaines (jusqu'à 2 mois ou plus) au cours desquelles la femelle effectue plusieurs cycles de ponte (quelques centaines d'œufs au total). Les juvéniles sont brun-roux, la coloration noire apparaît en quelques jours. Bien que doté d'ailes, l'adulte vole rarement. On peut le trouver en été sous les écorces. (Taille : 16mm / Durée de vie : 6 semaines)  ,
Afin de réaliser ces tests dans les meilleures conditions, il faut se rendre dans un endroit le plus calme possible (cela permet d'éviter les bruits parasites). Il faut ensuite poser le micro et l'enceinte à tester sur un support stable avec une distance enceinte\micro constante entre les test. On passe ensuite un bruit blanc depuis l'enceinte qui sera enregistré sur audacity. L'option analyse -> tracer le spectre permettra de montrer les déformations du son et de comparer les différentes enceintes.  +, Afin d'avoir un point de comparaison entre les différentes enceinte, il est important d'avoir le spectre du téléphone sans enceinte. Même avec le téléphone seul, on peut voir que le bruit blanc est déformé. On voit notamment que les fréquences très basses ou très haute sont quasiment inaudibles.  +, Pour la variante la plus simple d'enceinte, faites une entaille sur le coté de la boite de chips. Faites l'entaille juste assez grande pour y laisser passer votre téléphone que vous glisserez ensuite dans celle-ci. Cette variante a montré une augmentation du volume sonore global de 2dB (soit un son maximal environ 1,6 fois plus fort). De plus, elle présente un pic entre 200Hz et 300Hz, montrant que cette dernière donne plus de sons grave que le téléphone seul. En contre partie, le sons est moins régulier (le spectre est moins lisse). Cette variante est donc adaptée pour obtenir un son plus fort ou pour mieux faire ressortir les graves en contre partie d'une perte de qualité global du son. Nous avons également essayé de réduire la taille de l'ouverture afin de voir si cela avait un impacte. Il en résulte un son plus irrégulier et moins fort. Il est donc plus intéressant de simplement retirer le couvercle.  +,
In France, buildings account for 45% of the total energy consumed, followed by transportation (33%), industry (19%), and agriculture (3%). Two-thirds of the energy consumption in this category comes from housing and one-third from service sector buildings. Within the home, in 2013, 67% of consumed energy went toward heating the home, 10.4% toward heating water, and 6% toward cooking. The remaining 16.6% was used for lighting, household appliances, office equipment, and hi-fi, all of which is grouped under the term “specific energy”. The 16,000 kWh consumed by each household costs just over €1,700 per year. In France, residential heating accounts for a larger portion of the total energy consumed (20.1%) than does industry (19%).  +, In this tutorial, each category of home energy consumption is explained in detail. The topics of power and energy, which are relatively abstract, are addressed throughout the text. Here is a brief explanation of these concepts: Power (P) is measured in watts (W) or kilowatts (kW) Energy (E) is measured in watt-hours (Wh) or kilowatt-hours (kWh) Power and energy are linked by time: power is the amount of energy per unit time. Power is therefore a rate of energy transfer. P x t = E Here is an example to illustrate these two closely related concepts: A cyclist pedaling slowly generates a power of 50 W. If they cycle for an hour, they produce an energy of 50 W x 1 hr = 50 kWh. If they pedal at this same slow speed for two hours, they produce an energy of 50 W x 1 hr = 100 kWh. The 16,000 kWh produced annually per household thus corresponds to 320,000 hours, or 36 years, of non-stop slow cycling. If we had to pedal to produce our own energy, how much time would it take? The game “Revolt” shows you the energy consumption of your everyday appliances in hours of cycling: http://la-revolt.org/  +, More than three-fourths of energy consumed in the home goes toward heat production (home heating, hot water, and cooking). Half of electricity used in the household (50.4%) is for heat production. 81% of electricity is produced by nuclear power plants or fossil energy (gas, carbon, and oil). The efficiency of nuclear power plants is around 30%. Here is a closer look at the electricity production and transport process: Fluid is heated to create pressure, and this pressure turns a turbine, which in turn feeds a generator to produce electricity. The resulting electricity is transported to homes, and there it is turned into heat. In terms of energy use, with three transformations and transport involved in the process, heating by electricity is not in our best interest.  +,
The enhanced cookers are made using the following mixture: - For 1 barrow of clay: - 3 handfuls of straw - 1kg of salt (for thermal storage) - ½ handful of pig hair - 5L (a half-bucket) of donkey's dung previsouly fermented for 5 days in plastic. - Add water until obtaining a wet mixture but which is not liquid (like a dough, not too wet, not too dry)  +, Build the basis by stacking rocks and using the mixture as a cement. Adjust the height at your convenience.  +, To build the roof, stack rocks which, once removed, will give the roof its shape. (number 1 on the corresponding graph). Build the cooker by spreading the mixture all around the rock heap (2). On the roof, dig holes which have the dimension of your pots. (3). Once the mixture is dried, remove the rocks one by one (4).  +,
* Se munir de la cloche du moyeu mise de coté auparavant (cf étape: "Génératrice, stator: Préparation du berceau"). * Découper la cloche à la meuleuse de façon à ne garder que la platine plate avec les perçages. * Meuler la cloche de telle sorte que le disque en acier puisse s'insérer parfaitement à plat sur les 4 appuis percés. (cf photos)   +, * Tracer et découper le patron des pales dans une planche. * Noter sur chaque face du patron, celle qui correspond à l''''intrados''' et celle qui correspond à l''''extrados'''. '''Remarque''': L''''intrados''' est la face des pales qui reçoit le vent, l''''extrados''' est la face arrière.   +, * Choisir un bastaing de section minimum 95mm x 35mm '''Remarques''': 1) Le bois sélectionné doit être imputrescible, relativement léger et facile à travailler. Le cèdre rouge, le pin d'Oregon, l’épicéa, le mélèze, le douglas peuvent par exemple convenir. 2) Pour ce tutoriel, la section du bastaing en cèdre rouge fait 150mm x 45mm. 3) Le paramètre qui détermine l'énergie transmise par le vent à l'hélice est la longueur de la pale et non sa largeur. La section du bastaing peut donc varier. *A l'aide du patron, '''face intrados visible''', tracer l'emplacement de la première pale. '''Remarques''': 1) Placer les nœuds et défauts du bois plutôt en pied de pale, afin de ne pas fragiliser la partie la plus fine (milieu-bout de pale). 2) Sélectionner l'arête du bord d'attaque la plus propre possible. Cette arête ne sera pas modifiée durant la sculpture de la pale. 3) Prolonger le tracer du bout de pale de 4 à 5 cm afin de conserver une marge en cas de bris. * Faire de même pour les 2 autres pales et couper les pales. '''Remarque''': en cas d'utilisation d'une scie circulaire pour la découpe, prendre garde à placer la largeur de la lame toujours du coté extérieur au trait. * Rectifier le gauche des pales si nécessaire à l'aide d'un rabot. * Fixer les trois pales ensemble à l'aide de serre-joints et égaliser les plans de fuite. Les 3 trois pales doivent être rigoureusement identiques. * Tracer au marqueur l'arête du bord d'attaque qui restera telle quelle. C'est un repère.   +,
* Tracer et découper le patron des pales dans une planche. * Noter sur chaque face du patron, celle qui correspond à l''''intrados''' et celle qui correspond à l''''extrados'''. '''Remarque''': L''''intrados''' est la face des pales qui reçoit le vent, l''''extrados''' est la face arrière.   +, * Selon schéma, tracer les 4 sections le long de la pale. * Selon schéma, tracer la zone de l'intrados à sculpter. * Pour faciliter les repères, hachurer la zone de bois à éliminer. * A l'aide d'une plane, de ciseaux de charpentier et d'une wastringue pour les finitions, enlever le bois dans la partie hachurée. '''Remarque''': Pour garantir de bonnes cotes, la sculpture doit venir au plus près du trait de crayon sans l'effacer. * A l'aide d'une règle, vérifier la planéité en toutes sections de l'intrados sculpté. * Une fois les 3 pales terminées, vérifier l'égalité des cotes en plusieurs points sur les 4 sections tracées auparavant.   +, * Selon schéma, réaliser un disque et ses traçages/perçages dans un contreplaqué épaisseur 9mm. Le diamètre des cercles pour le positionnement des pré-perçage (pour vis 5mm) des vis est fixé arbitrairement. 3 zones à 120° sont définies. Ce disque sert à l'assemblage de l'hélice coté extrados. * Selon schéma, réaliser un triangle et ses traçages/perçages dans un contreplaqué de 9mm. Chaque pied de pale, face extrados posée sur le triangle, est représenté sur le triangle. Le tracé du cercle central permet de ne pas venir pré-percer sur cette zone qui va accueillir par la suite des tiges filetées. Les lignes parallèles aux cotés pour les pré-perçages (pour vis 5mm) sont définies arbitrairement. Ce triangle sert à l'assemblage de l'hélice coté intrados.   +,
On prolonge l'axe du moteur récupéré avec une barre en métal qui fait la liaison entre le bloc pale et le moteur. 1 Utiliser une barre en métal, percer en son centre un trou du diamètre de l'axe du moteur et réaliser un filetage d’un coté. 2 Le filetage permet de venir visser le bloc pale sur la barre 3 Du coté moteur, percer un trou à la bonne hauteur qui permettra de réaliser une goupille venant bloquer l'axe moteur sur la barre.  +, Pour le mat, on utilise l'axe de la roue avant d'une vieille trotinette permettant de tourner à 360 degrés grâce à des roulements à billes. On insère ensuite le moteur pas à pas à l'intérieur en venant le bloquer avec des cales en bois et en serrant avec une tige filetée et des écrous. Pour la partie fixe, on utilise du tube de piscine (tube blanc sur les photos). Il suffit d'insérer l'axe de trotinette à l'intérieur du tube et de le visser avec deux petites vis. (Il faut visser uniquement dans la partie qui doit rester fixe pour conserver la rotation du bloc moteur) Pour le safran permettant de suivre la direction du vent, on utilise du bois de palettes que l'on vient visser sur le bloc moteur. Il faut prendre deux planches de palettes de longueur identique (environ 10cm), taillées à 45° et les visser sur une troisième planche d'au moins 25cm. Grace au safran les pales de l'éolienne resteront toujours face au vent.  +, Cette éolienne a été réalisée en s'inspirant de deux tutoriels déjà existants sur la plateforme. Il est préférable de les lire avant de commencer la construction.[[Eolienne 200W]] et [[L'éolienne]]  +,
Un peu physique car il faut porter le gravier, mais sympa car on approche du but !  +, La première étape est de choisir la hauteur et le nombre de marches : *La première marche en partant du bas a une hauteur un peu supérieure à la largeur du bastaing, car il vaut mieux que le bastaing ne touche pas le sol, et son épaisseur fait que l'espace avec le sol est être plus grand du côté "aval" que du côté "amont". *Chacune des autres marches a une hauteur égale ou légèrement inférieure à la largeur du bastaing, les graviers de la marche précédente arrivant en bas du bastaing voire un peu plus haut. En tenant compte de cela, de la hauteur de la descente de garage et des dimensions des bastaings disponibles dans les magasins, il faut trouver le meilleur compromis entre le nombre de marches et leur hauteur. On peut ensuite calculer la longueur de bastaings nécessaire : Nombre de marches x largeur de la descente + 2 x longueur de la descente, pour les supports latéraux 2 remarques : *Attention, la largeur de la pente n'est pas forcément la même en haut, au milieu, en bas. *Les supports latéraux peuvent être faits avec les chutes des marches, à condition qu'ils soient tout de même assez longs (quelques dizaines de centimètres) et que les encoches pour emboîter les marches ne tombent pas entre deux morceaux. Dans mon cas, 6 marches de 2,8 m et une longueur de descente de 3,6 m -> dans 6 bastaings de 4 m, j'ai pu découper 6 marches et utiliser les 6 x 1,2 m de chutes pour les supports latéraux. Mieux vaut attendre d'avoir fini la structure pour acheter le gravier, bien sûr pour des raisons d'encombrement, et surtout au cas où on n'arrive pas à faire la structure :-$  +, C'est la partie la plus difficile et fastidieuse : *Il ne faut pas se tromper *La manipulation des bastaings est un peu physique, mieux vaut le faire à deux *Les découpes simples sont assez faciles et rapides, en revanche le fond des encoches à la scie à chantourner, cela prend du temps et il n'est pas facile de couper droit Le principe est assez simple : *Des supports latéraux qui s'appuient les uns sur les autres, et surtout sur les murs en bas de la descente. *Des encoches dans les supports latéraux, verticaux et donc en biais par rapport aux bastaings -> il faut faire les marquages avec les bastaings posés dans la descente, avec un niveau. *Des découpes au bout des marches, pour que les marches s'emboîtent dans les supports. Pour les encoches, on peut faire les deux découpes verticales à la scie égoïne, seul le fond de l'encoche doit être fait avec la scie à chantourner, avec la lame tournée à 90°. Pour faciliter l'introduction de la scie à chantourner, on peut mettre un coup de perceuse au fond des découpes verticales (c'est le seul moment où j'ai utilisé un outil électrique). Avec la scie à chantourner, il ne faut pas être pressé, vérifier très régulièrement que l'on coupe droit des deux côtés du bastaing (la scie a tendance à se tordre) et trouver peu à peu la meilleure technique. Si la découpe n'est pas super propre, ça se rattrape bien à la râpe, et ce ne sera pas très visible, ce qu'il faut vraiment éviter c'est de couper trop profond. Faire des essais de positionnement très régulièrement, pour vérifier qu'on ne s'est pas trompé dans les mesures, ou trouver une solution de rattrapage dès qu'on constate une erreur, avant que cette erreur en entraîne d'autres. Désolé, je n'ai pas pensé à faire des photos dans cette phase, mais je suis prêt à répondre à des questions :)  +,
Pour connaître les volumes d'eau mois par mois qu'une toiture peut potentiellement permettre de récupérer, il va nous falloir deux informations : - la superficie de votre toiture - les données relatives aux précipitations spécifiques à votre commune Le ''volume d'eau de pluie potentiellement récupérable, sur un mois'', est théoriquement obtenu en multipliant la ''pluviométrie du mois en question et la'' ''surface de votre toiture''. #'''Mesurez la superficie de votre toiture (exemple : garage, maison, etc) en m²''' ##Rendez-vous sur le site gratuit https://www.geoportail.gouv.fr/ ##Renseignez votre adresse (dans le cas où le site ne connaît pas votre adresse renseignez le nom de votre commune et localisez le bâtiment pour lequel vous souhaitez faire l'estimation) ##Une fois votre maison localisée, mesurez la surface de votre toiture grâce à l'outil "''Mesurer une surface''" (voir photos ci-contre). L'outil est accessible en cliquant sur le symbole "''Outil''", rubrique "''Mesures''", ligne "''Mesurer une surface''". ##Notez la superficie de votre toiture, en m². ##Quelques astuces et notes : ##*Exemple en images (ci-contre) : visualisation de la superficie d'une toiture sur la commune d'Arbois (Jura) ##*La superficie de la toiture utilisée pour le calcul est la superficie équivalente au sol (surface sur laquelle tombe l'eau de pluie) et non la superficie de la toiture en pente. Que votre toiture soit très inclinée ou faiblement inclinée, d'un point de vue récupération d'eaux de pluie, la surface reste la même. ##*si la toiture est composée par deux ou plusieurs parties qui déversent les eaux pluviales dans des gouttières différentes et en fonction de vos projets : il peut être intéressant de faire les calculs pour chaque partie de toiture. #'''Notez, pour chaque mois, le nombre de mm de pluie "habituel" qui tombe sur votre commune (précipitations)''' ##Rendez-vous sur le site gratuit [https://fr.climate-data.org/ https://fr.climate-data.org] ##Dans l'onglet "''Recherche''" (icône recherche, couleur verte) indiquez votre commune et validez votre saisie ##Rendez vous à la rubrique "Tableau climatique"dans laquelle les précipitations mensuelles sont indiquées ##Notez, pour chaque mois de l'année, le nombre de mm de pluie indiqué. Il s'agit de la ligne "''Précipitations (mm)''" ##Quelques astuces et notes : ##*Exemple en images (ci-contre) : visualisation des données pour la commune d'Arbois ##*Les données auxquelles vous accédez sont des <u>mesures moyennes</u> basées sur le passé. Il n'a jamais exactement plu ce qui est indiqué, car certaines années étaient beaucoup plus sèches et d'autres plus humides. Les données utilisées sont des moyennes. S'il est par exemple indiqué pour le mois de juillet qu'il y a 75mm de précipitations, cela ne signifie pas qu'il a plu 75mm chaque année. Sur un intervalle de 5 ans, il est habituel de dire qu'il y a eu au moins une année sèche, et une année humide. Autrement dit il se peut qu'il n'ait que plu 25mm certaines années, et 125mm d'autres. ##*Les données auxquelles vous accédez sont des <u>mesures</u> moyennes <u>basées sur le passé</u>. A l'étape 4 nous verrons comment prendre en compte les changements climatiques. ##*L'astuce de Laurent Levier du groupe Low-Tech Lab : pour avoir des données encore plus précises il est possible de se rendre sur le site https://weathermap.netatmo.com/. Sur ce site sont accessibles des capteurs de pluie de maisons particulières (cliquez sur l’icône pluie). Cela peut peut fournir une position aux précipitations avec un historique de 3 mois ! #'''Sur la base de ces deux informations, calculez les volumes d'eau de pluie théoriquement récupérables grâce à votre toiture :''' ##Réalisez un tableau simple présentant, mois par mois, les précipitations (en m) et multipliez par la superficie de votre toiture (en m2). ##Notez les résultats.  , Imaginons que nous sommes en mai et qu'il pleuve 50mm de pluie sur une toiture de 100m². Théoriquement, cela devrait permettre de récupérer 5m3 d'eau (0,05m pluie x100 m² toiture). '''Sauf qu'en réalité de nombreux facteurs entrent en compte et peuvent être pris en compte comme :''' * l''''inclinaison de la toiture et l'exposition et le vent.''' Sur le groupe Low-Tech Lab, Didvero Garwo nous indique par exemple que chez lui la pluie est principalement récupérée sur le versant sud de sa toiture. Par l'observation et en plaçant des récupérateurs d'eau de part et d'autres des gouttières de la maison, c'est un facteur facile à observer et qui permet de dimensionner des installations de stockage. * le '''diamètre des tuyaux pour la récupération, et tout particulièrement ceux des collecteurs'''. Ce facteur est important pour dimensionner ses installations. Sur le groupe Low-Tech Lab, Jean Gerard a fait remarquer qu'une bonne récupération impliquerait des tuyaux de récupération de diamètre conséquent (ex : 100mm sur toute la longueur) pour éviter les débordements. Une gouttière ou un tuyau d'arrosage de faible diamètre (ex: <30mm) ne permet par exemple pas de canaliser, sur une toiture conséquente, des fortes précipitations. Jean Gerard nous invite à réfléchir au rendement des connecteurs branchés sur les gouttières, car ceux trouvés dans le commerce sont de très faible rendement. Il nous partage le lien d'un exemple de collecteur de meilleur rendement : [https://bricolou.com/review/collecteur-deau-de-pluie-premier-tech-aqua-gmbh/?fbclid=IwAR3Bxj-0C6MJFFKZ-nSczvHvsAVUj2WLgXocF8x1jhECjhs5YmJyZy3UGA4 cliquez ici]. * les '''matériaux de la toiture.''' Ces matériaux vont par exemple influencer l'évaporation ou l'absorption. Si nous sommes en août et que les tuiles sont brûlantes, des fines précipitations ne pourront pas être récupérées. * etc.  +, Pour réaliser cette étape du tutoriel, vous avez deux options : - Option 1 : comprendre les évolutions à venir sur les précipitations et partir de ce raisonnement pour la récupération d'eau chez soi (facile) - Option 2 : visualiser les données climatiques sur votre secteur à partir des outils mis à disposition par le GIEC / MeteoFrance (difficulté moyenne-difficile). '''<br/> Option 1 : Comprendre les évolutions à venir sur les précipitations et partir de ce raisonnement pour la récupération d'eau chez soi''' Pour cette étape, nous allons raisonner en périodes comme par exemple : la période 2015-2025, la période 2030-2040, ou encore la période 2050-2060. Voici plusieurs "pépites" : *<u>''Des années plus sèches sèches et d'autres plus humides'' :</u> comme nous l'avons vu dans les précédentes étapes, si on prend une période climatique de 10 ans, il y a toujours au moins deux années plus sèches (en terme de précipitations) et deux années plus humides (en terme de précipitations). Repensez au climat des 10 dernières années. Si nous prenons une projection climatique comme la période 2030-2040 il est donc possible de dire qu'autour d'une moyenne il y aura toujours des années plus sèches et des années plus humides. *''<u>Des normales saisonnières qui n'existent pas.</u>'' Les "normales" de saison, présentées à la télé à la météo, n'existent pas dans l'absolu, encore moins en contexte de changements climatiques. Les "normales" jusqu'à là utilisées par MétéoFrance étaient les moyennes de toutes les années entre 1980 et 2010. Depuis le 28 juin 2022 ([https://www.ladepeche.fr/2022/06/27/meteo-quelles-sont-les-nouvelles-normales-de-saison-en-france-10400058.php voir article]), les nouvelles "normales" sont d'ailleurs calculées sur la base des moyennes des années de la période 1990-2020. Ce qui va nous intéresser pour comprendre l'impact des changements climatiques en terme de pluviométrie ce ne sont pas les "écarts par rapport à la moyenne", c'est simplement ce que ça change concrètement parlant. Ce qui est une année sèche en 1990-2020 n'est pas une année sèche en 2040-2050. La sécheresse exceptionnelle de 2022, qui nous apparaît être une sécheresse très conséquente, va devenir sur plusieurs régions la norme aux alentours de 2050. Autrement dit la moyenne de la période 2040-2060. *''<u>Des projections climatiques qui nous renseignent sur des tendances.</u>'' Les projections climatiques nous donnent une idée des tendances, mais non des données ultra-précises à une échelle du territoire. *<u>Des projections climatiques oui. Mais des micro-climats également.</u> Comme l'a soulevé Daniel Pino du groupe Low-Tech Lab, les micro-climats ont une forte influence. Sur sa région (Pyrénées) où les alternances de précipitations - absence de précipitations sont marquées, il n'est que possible de se baser sur des tendances générales mais sans chercher à savoir avec exactitude ce qui va se passer tant la variabilité locale, micro-locale peut avoir une influence importante. D'une vallée à l'autre, d'un versant à l'autre, les climats peuvent être différents.<br/> '''Comprendre l'évolution des précipitations''' *<u>''Augmentation des extrêmes.''</u> D'un point de vue factuel l'augmentation globale des températures encourage des extrêmes climatiques : des précipitations intenses à un certain moment ("quand il pleut il pleut") et des longues périodes avec peu ou sans précipitations à d'autres ("quand ça veut pas ça veut pas"). Si vous résidez dans des territoires très habitués à ce phénomène (exemple : Cévennes), ce phénomène va s'amplifier. Une augmentation des précipitations intenses d'un côté, et des périodes sans précipitations de l'autre. Si vous résidez dans des territoires habitués à des précipitations très régulières tout au long de l'année, le phénomène de précipitations intenses / périodes avec moins de précipitations va s'amplifier. De manière assez contre-intuitive peut être, il est à souligner que c'est une des raisons pour lesquelles les régions les plus habituées aux précipitations régulières vont être très impactées par les changements climatiques. Tout ce qui est habitué à des précipitations très régulières peut potentiellement être impacté. *<u>''Pour beaucoup de régions :''</u> Jusqu'aux alentours de 2040-2050, pour beaucoup de régions de métropole, le <u>cumul annuel moyen</u> des précipitations restera le même. Ce n'est pas qu'il pleuvra plus ou moins. C'est qu'il ne pleuvra plus pareil : augmentation des périodes avec précipitations intenses d'un côté, augmentation des périodes avec peu ou pas de précipitations de l'autre. Si le cumul annuel moyen des précipitations restera approximativement le même pour beaucoup de régions jusqu'en 2050 pour beaucoup de régions de métropole, le cumul saisonnier moyen pourra changer. Certaines régions verront par exemple les pluies être plus conséquentes en hiver, et moins conséquentes en été. Même si le cumul annuel ne change pas trop, le cumul saisonnier peut changer (voir image 1 ci-contre). *<u>''L'augmentation des extrêmes influence la manière dont l'eau peut être récupérée.''</u> Les phénomènes de type "''quand il pleut, il pleut''" et de type périodes sans pluie vont s'amplifier. Plusieurs réflexions en terme de dimensionnement des installations de récupération d'eau de pluie sont présentées à l'étape suivante '''<u><br/>Option 2 : Utiliser le site https://drias-climat.fr qui permet de visualiser les données climatiques produites par le GIEC / MétéoFrance / CERFACS / etc.</u>''' Nous cherchons à nous faire une idée de l'évolution du nombre de mm de pluie qui va tomber en fonction de chaque saison. Les données climatiques nous renseignent sur les tendances. Réalisez la démarche vous-même à partir de http://drias-climat.fr/decouverte . Les paramétrages utilisés pour l'exemple sont présentés dans l'image 2 ci-contre). Pour lire les cartes. *Il est possible de zoomer sur la carte en cliquant dessus (la carte de métropole va apparaître). Pour plus de confort de lecture faites apparaître votre territoire en utilisant l'outil "''Zones géographiques : domaine personnalisé''" (image 3 ci-contre) et en faisant apparaître le fond de carte (''Repères géographiques : fond de carte détaillé'') et les isolignes (''Représentation : isolignes)'' (image 4 ci-contre) *Les données pluviométriques que vous visualiserez sur l'horizon 1975-2005 représentent en quelque sorte la moyenne pluviométrique des saisons aux alentours de 1980-2000. *Les données pluviométriques que vous visualiserez sur l'horizon 1921-2050 représentent en quelque sorte la moyenne pluviométrique des saisons aux alentours de 2030-2040. *Les données pluviométriques que vous visualiserez sur l'horizon 2041-2070 représentent en quelque sorte la moyenne pluviométrique des saisons aux alentours de 2050-2060. <u>Analyse saisonnière :</u> L'exemple pris concerne une zone du Jura. Sur le Jura, grâce à cette visualisation, il est possible de voir apparaître les tendances. Dans mon cas cela donne : *hiver : légère augmentation progressive de la pluviométrie hivernale (cumul). *printemps : légère augmentation progressive de la pluviométrie printanière (cumul). *été : nette diminution de la pluviométrie estivale (cumul). *automne : pas de modification au niveau de la pluviométrie automnale (cumul). Aussi, couplé aux éléments vus dans la rubrique "''Comprendre les évolutions à venir sur les précipitations et partir de ce raisonnement pour la récupération d'eau chez soi''", les tendances sont les suivantes : - des printemps plus chauds où les températures peuvent faire apparaitre des précipitations intenses et plus fortes. Il se peut que ses précipitations soient parfois rapprochées de la période hivernale et qu'elles soient suivies par des périodes sans pluie. - des étés plus chauds et secs avec des épisodes pluvieux plus intenses. C'est particulièrement à cette période que nous utilisons le plus d'eau de pluie que nous récupérons. - des automnes plus chauds avec des épisodes pluvieux plus intenses. - des hivers plus chauds et peut être même plus humides. Éléments potentiellement intéressants visualisables avec Drias-Climat sur cette thématique : - moyenne du cumul des précipitations (mm), par saison - moyenne du nombre de jours de fortes précipitations (plus de 2cm de précipitations / jour) - moyenne du nombre de jours sans pluie (moins de 1mm) <u>Rappel :</u> - Les données que vous visualisez sont des estimations de moyennes. Autrement dit : autour de ces moyennes il y aura des années plus humides, et des années plus sèches. - Les estimations climatiques donnent une idée de tendances, et non de données précises.  ,
'''Réfléchir, mois par mois ou par saison, à vos utilisations de l'eau de pluie''' Pour initier ce tutoriel, nous vous proposons de réfléchir à vos besoins en eau de pluie. Ces derniers dépendent de vos projets et de vos usages. Voici deux exemples de projets bien différents que nous utiliserons dans ce tutoriel : - une maison où les eaux de pluie seront valorisées toute l'année pour les usages internes (machine à laver, toilettes, arrosage des plantes en intérieur) et en printemps/été pour l'arrosage à l'extérieur. - un grand potager de 300m² avec une cabane de 30m², et aucun accès à une rivière/lac ou à une nappe souterraine. Voici ci-après quelques astuces pour réfléchir, mois par mois, à vos besoins en eau : '''''Première astuce : penser à une année particulièrement "sèche" que vous avez déjà vécue, et à une année particulièrement "humide"''''' Comme nous allons l'approfondir plus loin, autour d'une moyenne, certaines années sont plutôt sèches avec peu de précipitations (exemple : l'année 2022) et d'autres sont plutôt humides avec des précipitations plus importantes (exemple : l'année 2021). Dans les prochaines décennies, les années "sèches" vont devenir de plus en plus "sèches". Si vous récupérez principalement de l'eau de pluie pour arroser votre potager, vous êtes par exemple invités à penser à un printemps/été particulièrement sec que vous avez déjà vécu, et de réfléchir sur les volumes d'eau qui étaient alors nécessaires en fonction de votre installation. Si les années particulièrement sèches peuvent nous aider à réfléchir à nos stratégies de stockage, les années particulièrement humides peuvent nous aider à réfléchir à la gestion des excédents (exemple : réseau eaux pluviales, puit d'infiltration, noues d'infiltration, bassin d'infiltration, etc.). '''''Deuxième astuce : penser stockage sans penser aux citernes''''' Prenons l'exemple du grand potager de 300m², avec une cabane qui a une toiture de 30m². Nous pourrions penser que, pour installer un système de stockage d'eau de pluie, il faudrait se concentrer sur les 30m² de toiture et installer une citerne à partir de laquelle nous pourrions arroser les végétaux durant les périodes à fort besoin. Sauf que la logique peut être complètement inversée : il est également possible de stocker l'eau de pluie sur les 300m² de sol en augmentant de manière conséquente la capacité du sol à stocker l'eau. Après tout, s'il pleut sur 30m² de toiture, le volume d'eau récupérable est 10x plus conséquent sur 300m² de potager. L'agroécologie, la permaculture, l'agriculture syntropique, etc. regorgent d'une multitude d'approches pour augmenter la capacité du stockage de l'eau dans les sols. Parmi ces techniques (liste non exhaustive) - l'incorporation de sources de carbone au sol (exemple : enfouissement de bois décomposé). Ce bois décomposé encouragera non seulement la formation d'humus - élément structurant capable de stocker l'eau - mais agira également comme éponge. Le bois décomposé "absorbe" l'eau et la restitue progressivement (note : il est relativement important que ce bois soit relativement décomposé de manière à ne pas provoquer une ''faim d'azote'') - l'incorporation de bio charbon dans le sol (voir tutoriel du low tech lab) - mise en place de couverts végétaux pour augmenter l'infiltration des eaux dans le sol, éviter l'évaporation et créer de la fraicheur - mise en place de procédés type "keyline design" pour orienter les écoulements de l'eau sur la parcelle - mise en place de différentes strates de végétaux pour créer un micro-climat sur le potager et remonter l'eau contenue plus en profondeur dans le sol vers le potager - etc. '''''<br/>Troisième astuce : les besoins d'utilisation des eaux de pluie dépendent de la consommation en eau des végétaux ou de nos machines''''' Prenons l'étude de cas d'une maison où les eaux de pluie seront valorisées toute l'année pour les usages internes (machine à laver, toilettes, arrosage des plantes en intérieur) et en printemps/été pour l'arrosage à l'extérieur. Dans ce cas ci : - les besoins pour les usages internes sont relativement stables toute l'année, et reposent en grande partie sur l'utilisation de systèmes de stockage comme des citernes. - les besoins pour les usages externes à la maison (arrosage) sont fluctuants et peuvent, comme nous l'avons vu ci-dessus, être drastiquement diminués en fonction de notre manière de jardiner Pour la valorisation de l'eau pour les usages internes, la principale utilisation seront les toilettes. Dans l'hypothèse où votre infrastructure serait dimensionnée pour pouvoir résister, une fois pleine, à deux ou trois mois sans pluie, il est également possible sur les deux toilettes de votre maison d'imaginer : une toilette fonctionnant avec l'eau de la citerne et pouvant être alimenté par l'eau potable du réseau au besoin, et une toilette sèche. Ou encore de diminuer le volume d'eau consommé pour la chasse d'eau. '''''Quatrième astuce : nos besoins en eau dépendent de notre capacité à revaloriser - recycler l'eau sur place''''' Prenons à nouveau l'étude de cas d'une maison où les eaux de pluie seront valorisées toute l'année pour les usages internes (machine à laver, toilettes, arrosage des plantes en intérieur) et en printemps/été pour l'arrosage à l'extérieur. Durant la saison estivale, il est par exemple possible de brancher votre sortie de douche sur votre citerne de récupération des eaux, et ainsi la remplir. Une vanne vous permet de choisir, en fonction des produits sanitaires que vous utilisez (shampoing), si vous souhaitez que les eaux de la douche rejoignent la citerne ou non. Il est également possible de penser son jardin de manière à "cultiver l'eau" sur son terrain. L'agriculture syntropique et l'agroécologie regorgent d'exemples simples où la végétation peut non seulement abaisser la température du potager, mais également provoquer une condensation de l'eau (exemple : rosée) et ne (presque) plus avoir à réaliser un apport d'eau extérieur.  , Pour connaître les volumes d'eau mois par mois qu'une toiture peut potentiellement permettre de récupérer, il va nous falloir deux informations : - la superficie de votre toiture - les données relatives aux précipitations spécifiques à votre commune Le ''volume d'eau de pluie potentiellement récupérable, sur un mois'', est théoriquement obtenu en multipliant la ''pluviométrie du mois en question et la'' ''surface de votre toiture''. #'''Mesurez la superficie de votre toiture (exemple : garage, maison, etc) en m²''' ##Rendez-vous sur le site gratuit https://www.geoportail.gouv.fr/ ##Renseignez votre adresse (dans le cas où le site ne connaît pas votre adresse renseignez le nom de votre commune et localisez le bâtiment pour lequel vous souhaitez faire l'estimation) ##Une fois votre maison localisée, mesurez la surface de votre toiture grâce à l'outil "''Mesurer une surface''" (voir photos ci-contre). L'outil est accessible en cliquant sur le symbole "''Outil''", rubrique "''Mesures''", ligne "''Mesurer une surface''". ##Notez la superficie de votre toiture, en m². ##Quelques astuces et notes : ##*Exemple en images (ci-contre) : visualisation de la superficie d'une toiture sur la commune d'Arbois (Jura) ##*La superficie de la toiture utilisée pour le calcul est la superficie équivalente au sol (surface sur laquelle tombe l'eau de pluie) et non la superficie de la toiture en pente. Que votre toiture soit très inclinée ou faiblement inclinée, d'un point de vue récupération d'eaux de pluie, la surface reste la même. ##*si la toiture est composée par deux ou plusieurs parties qui déversent les eaux pluviales dans des gouttières différentes et en fonction de vos projets : il peut être intéressant de faire les calculs pour chaque partie de toiture. #'''Notez, pour chaque mois, le nombre de mm de pluie "habituel" qui tombe sur votre commune (précipitations)''' ##Rendez-vous sur le site gratuit [https://fr.climate-data.org/ https://fr.climate-data.org] ##Dans l'onglet "''Recherche''" (icône recherche, couleur verte) indiquez votre commune et validez votre saisie ##Rendez vous à la rubrique "Tableau climatique"dans laquelle les précipitations mensuelles sont indiquées ##Notez, pour chaque mois de l'année, le nombre de mm de pluie indiqué. Il s'agit de la ligne "''Précipitations (mm)''" ##Quelques astuces et notes : ##*Exemple en images (ci-contre) : visualisation des données pour la commune d'Arbois ##*Les données auxquelles vous accédez sont des <u>mesures moyennes</u> basées sur le passé. Il n'a jamais exactement plu ce qui est indiqué, car certaines années étaient beaucoup plus sèches et d'autres plus humides. Les données utilisées sont des moyennes. S'il est par exemple indiqué pour le mois de juillet qu'il y a 75mm de précipitations, cela ne signifie pas qu'il a plu 75mm chaque année. Sur un intervalle de 5 ans, il est habituel de dire qu'il y a eu au moins une année sèche, et une année humide. Autrement dit il se peut qu'il n'ait que plu 25mm certaines années, et 125mm d'autres. ##*Les données auxquelles vous accédez sont des <u>mesures</u> moyennes <u>basées sur le passé</u>. A l'étape 4 nous verrons comment prendre en compte les changements climatiques. ##*L'astuce de Laurent Levier du groupe Low-Tech Lab : pour avoir des données encore plus précises il est possible de se rendre sur le site https://weathermap.netatmo.com/. Sur ce site sont accessibles des capteurs de pluie de maisons particulières (cliquez sur l’icône pluie). Cela peut peut fournir une position aux précipitations avec un historique de 3 mois ! #'''Sur la base de ces deux informations, calculez les volumes d'eau de pluie théoriquement récupérables grâce à votre toiture :''' ##Réalisez un tableau simple présentant, mois par mois, les précipitations (en m) et multipliez par la superficie de votre toiture (en m2). ##Notez les résultats.  , Imaginons que nous sommes en mai et qu'il pleuve 50mm de pluie sur une toiture de 100m². Théoriquement, cela devrait permettre de récupérer 5m3 d'eau (0,05m pluie x100 m² toiture). '''Sauf qu'en réalité de nombreux facteurs entrent en compte et peuvent être pris en compte comme :''' *l''''inclinaison de la toiture et l'exposition et le vent.''' Sur le groupe Low-Tech Lab, Didvero Garwo nous indique par exemple que chez lui la pluie est principalement récupérée sur le versant sud de sa toiture. Par l'observation et en plaçant des récupérateurs d'eau de part et d'autres des gouttières de la maison, c'est un facteur facile à observer et qui permet de dimensionner des installations de stockage. *le '''diamètre des tuyaux pour la récupération, et tout particulièrement ceux des collecteurs'''. Ce facteur est important pour dimensionner ses installations. Sur le groupe Low-Tech Lab, Jean Gerard a fait remarquer qu'une bonne récupération impliquerait des tuyaux de récupération de diamètre conséquent (ex : 100mm sur toute la longueur) pour éviter les débordements. Une gouttière ou un tuyau d'arrosage de faible diamètre (ex: <30mm) ne permet par exemple pas de canaliser, sur une toiture conséquente, des fortes précipitations. Jean Gerard nous invite à réfléchir au rendement des connecteurs branchés sur les gouttières, car ceux trouvés dans le commerce sont de très faible rendement. Il nous partage le lien d'un exemple de collecteur de meilleur rendement : [https://bricolou.com/review/collecteur-deau-de-pluie-premier-tech-aqua-gmbh/?fbclid=IwAR3Bxj-0C6MJFFKZ-nSczvHvsAVUj2WLgXocF8x1jhECjhs5YmJyZy3UGA4 cliquez ici]. *les '''matériaux de la toiture.''' Ces matériaux vont par exemple influencer l'évaporation ou l'absorption. Si nous sommes en août et que les tuiles sont brûlantes, des fines précipitations ne pourront pas être récupérées. *etc.  +,
Las dimensiones se pueden adaptar si es necesario.  +, Antes de construir la estufa Patsari, es necesario tener una base sólida y estable no solo para la comodidad del usuario, sino por razones de seguridad de niños o animales domésticos. Por lo general, la base es de 1 m de ancho por 1.20 m de largo y 60 cm de altura. Estas medidas garantizan suficiente espacio para colocar utensilios de cocina. Materiales para la construcción La base puede construirse con los materiales disponibles en la casa o los que estén al alcance de la economía familiar. Algunos de los materiales que se pueden utilizar se mencionan a continuación: *adobe *hormigón *tabique *metal Estas bases pueden construirse completamente llenas o huecas. La base hueca tiene más ventajas, ya que puede usarse para almacenar y secar la leña, o para guardar platos.  +, *Sobre la base, se arma un cajón para verter la mezcla. Este cajón se armará con cuatro tablas de madera (cubiertas por aceite de desencofrado) o láminas metálicas con cuatro varillas metálicas para mantenerlo unido. *Dimensiones sugeridas: 80 cm x 100 cm x 27.5 cm Si la estufa se construye en una esquina de la casa o cerca de un muro, deja un espacio (aproximadamente 5 cm) para que las piezas del cajón puedan retirarse. <div class="icon-instructions idea-icon"> <div class="icon-instructions-icon"><i class="fa fa-lightbulb-o"></i></div> <div class="icon-instructions-text">El cajón y los moldes se pueden rentar si es necesario. Ejemplo: https://trasformacionesenfierroymaquinados.es.tl/MOLDE-METALICO-DE-ESTUFA-%26%238220%3BPATSARI%26%238221%3B.htm</div> </div> <br/>   +,
Verser dans la bouteille les 750 mL d'eau, les 750 mL de vinaigre d'alcool, et la cuillère à soupe de liquide vaisselle. '''Remarque : ''' pour plus de facilité, on peut mélanger le liquide vaisselle et l'eau avant de les verser dans la bouteille.  +, * Percer un trou de 4 mm dans le bouchon de la bouteille plastique; * Placer le ressort sur le clou et glisser le clou dans le trou du bouchon, il n'est pas censé y avoir trop de résistance; * Planter le clou dans le bouchon en liège. '''Remarque :''' Lors de l'utilisation de l'extincteur, c'est la pression du bouchon de liège sur les morceaux de métal qui va percer le sac.   +, Fermer la bouteille avec son bouchon, en coinçant le sac plastique dans le goulot, de façon à faire une petite poche de bicarbonate de soude suspendue au dessus du liquide. La poche ne doit pas être trop grande (juste le volume de bicarbonate de soude) de façon à pouvoir la percer en appuyant sur le clou. Retirer l'excès de plastique autour du goulot. L'extincteur est prêt !  +,
Verser dans la bouteille les 750 mL d'eau, les 750 mL de vinaigre d'alcool, et la cuillère à soupe de liquide vaisselle. '''Remarque : ''' pour plus de facilité, on peut mélanger le liquide vaisselle et l'eau avant de les verser dans la bouteille.  +, * Percer un trou de 4 mm dans le bouchon de la bouteille plastique; * Placer le ressort sur le clou et glisser le clou dans le trou du bouchon, il n'est pas censé y avoir trop de résistance; * Planter le clou dans le bouchon en liège. '''Remarque :''' Lors de l'utilisation de l'extincteur, c'est la pression du bouchon de liège sur les morceaux de métal qui va percer le sac.   +, Fermer la bouteille avec son bouchon, en coinçant le sac plastique dans le goulot, de façon à faire une petite poche de bicarbonate de soude suspendue au dessus du liquide. La poche ne doit pas être trop grande (juste le volume de bicarbonate de soude) de façon à pouvoir la percer en appuyant sur le clou. Retirer l'excès de plastique autour du goulot. L'extincteur est prêt !  +,
The low-tech fire extinguisher is based on the reaction between baking soda and acetic acid vinegar. Water absorbs heat by evaporating; baking soda decomposes during an endothermic reaction (which absorbs heat) and creates water when exposed to a temperature exceeding 270 ° C; carbon dioxide is a heavy gas that "displaces" oxygen and "starves" the fire. A hole is drilled in the bottle. When you want to activate the fire extinguisher, pierce the bag containing baking soda. Vinegar, mixed with water, reacts with baking soda to form carbon dioxide, water and sodium acetate. By shaking the bottle, the reaction is accelerated: the carbon dioxide produced pressurizes the bottle, and a CO2-water mixture is ejected through the hole, which is pointed towards the fire. Water, carbon dioxide and soda extinguish the fire, and the foam created by the washing-up liquid prevents it from being re-ignited.  +, Drill a 7 mm diameter hole in the top of the bottle and cover it with masking tape. '''Note:''' The bottle will be filled to three quarters with liquid, so it is important to make the hole above this limit.  +, Pour 750 mL of water, 750 mL of vinegar, and tablespoon of dishwashing liquid into the bottle. '''Note:''' for convenience, you can mix dishwashing liquid and water before pouring into the bottle.  +,
El extintor Low tech se basa en la reacción entre el bicarbonato de sodio y el ácido acético en el vinagre. Descarga ácido acético, bicarbonato sódico, agua y dióxido de carbono. El agua absorbe el calor por evaporación; el bicarbonato sódico se descompone durante una reacción endotérmica (que absorbe el calor) y crea agua cuando se expone a una temperatura superior a 270°C; el dióxido de carbono es un gas pesado que "desplaza" el oxígeno y "hace pasar hambre" al fuego. Se taladra un agujero en la botella. Cuando desee activar el extintor, perfore la bolsa que contiene el bicarbonato de sodio. El vinagre, mezclado con agua, reacciona con el bicarbonato de sodio para formar dióxido de carbono, agua y acetato de sodio. Agitando la botella, se acelera la reacción: el dióxido de carbono producido presuriza la botella, y una mezcla de CO2 y agua es expulsada a través del agujero, que apunta hacia el fuego. El agua, el dióxido de carbono y los refrescos apagan el fuego, y la espuma creada por el lavavajillas impide que vuelva a encenderse.  +, Vierta los 750 mL de agua, los 750 mL de vinagre de alcohol y la cucharada de líquido lavaplatos en la botella. '''Nota''': Para facilitar su uso, se puede mezclar el líquido lavavajillas y el agua antes de verterlo en la botella.  +, *Taladre un orificio de 4 mm en la tapa de plástico de la botella; *Coloque el resorte en el clavo y deslice el clavo en el agujero del tapón, no se supone que haya demasiada resistencia; *Planta el clavo en el corcho. '''Nota''': Al usar el extintor, es la presión del corcho sobre las piezas de metal lo que perforará la bolsa.   +,