Prototype de Low-tech Lab | Catégories : Habitat, Énergie
Produire du gaz naturel combustible et du fertilisant à partir de nos déchets organiques
Produire du gaz naturel combustible et du fertilisant à partir de nos déchets organiques
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Un biodigesteur est une solution technique de valorisation des déchets organiques utilisée pour produire un gaz combustible (le biogaz) et un fertilisant (le digestat). La particularité du biodigesteur est que la dégradation est réalisée par des bactéries dans un milieu privé d’oxygène, on parle de fermentation anaérobique.
Le biogaz est un mélange de gaz contenant principalement du méthane, il peut être utilisé pour alimenter un bruleur de gazinière ou de chaudière ou bien comme combustible pour des moteurs.
La fermentation méthanogène qui se produit dans le biodigesteur existe dans la nature. C’est par exemple ce qui se produit dans les marais lorsque de la matière organique se décompose sous l’eau. Les feu-follets sont de petites torchères de biogaz.
La domestication du biogaz remonte au début du XIXe siècle et le nombre et la variété de biodigesteurs n’ont cessé de croitre depuis. Ils sont particulièrement présents dans les pays en développement de la ceinture tropicale où la petite paysannerie s’autonomise en énergie grâce à leur production de gaz avec leurs déchets organiques. La chaleur étant un catalyseur important de la fermentation, sous ces latitudes, de petites unités sont économiquement intéressantes.
En France et dans certains pays, le coût de l’énergie étant très faible par rapport à celui de la main d’œuvre, peu de petits digesteurs existent. Cependant de nombreuses installations industrielles équipent les stations d’épurations et les grands élevages agricoles.
Il existe plusieurs types de biodigesteurs, continus ou discontinus, et avec des plages de production selon la température (psychrophile : 15-25°C, mésophile : 25-45°C ou thermophile : 45 – 65°C). Nous allons étudier les biodigesteurs continus mésophiles à 38°C, solutions les plus utilisées en zone tempérée.
La caractéristique principale de ce système est sa ressemblance avec un système digestif. Tout comme lui, il cultive des bactéries, a besoin d’une certaine température pour être efficace et reçoit une alimentation régulièrement.
Dans un compost, en milieu aérobie, la décomposition des matières organiques conduit à la formation de gaz (H2S, H2, NH3) et à une production de chaleur importante. Seule la décomposition à l’abri de l’air conduit à la formation du méthane. C’est une des raisons pour laquelle la fermentation a lieu dans une cuve étanche.
Dans ce tutoriel nous allons étudier les différents éléments constituants un biodigesteur (circuit matière et circuit gaz) et comment l’utiliser.
Cette documentation réalisée avec l’association Picojoule retrace la fabrication d’un de leurs prototypes de micro-méthanisation, il ne permet pas l'autonomie en gaz de cuisson mais est une bonne introduction à la biodigestion. Le digesteur semi-enterré d'Hélie Marchand à Madagascar est de plus grande capacité : Biodigesteur
Les explications sont largement inspirées du travail de Bernard LAGRANGE dans ses ouvrages Biométhane 1 et 2, que nous vous recommandons vivement !
Ce travail est libre et ouvert, n’hésitez pas à le clarifier et le compléter de vos connaissances et expériences.
Youtube
Circuit matière
Circuit gaz
Pour une bonne digestion, à 38°C, la matière organique doit passer 30 jours dans le biodigesteur. Nous allons dimensionner le volume du digesteur en fonction des apports réguliers et de cette durée.
Prenons un exemple : l’apport périodique est de 2 litres par jour, la matière devant rester au moins 30 jours, il faut un digesteur de 60 litres minimum.
On considère en moyenne 1kg de déchets = 1,6L = 1/2h de gaz. (Le calcul est fait ici pour des déchets alimentaires de cuisine.) Il faut donc ajuster le calcul en fonction de l'apport quotidien et des besoins en gaz.
C’est dans le digesteur qu’a lieu la dégradation bactérienne. Pour avoir une production de méthane il faut des bactéries méthanogènes. Celle-ci se développent en absence d’oxygène, on parle d’un milieu anaérobique. Pour priver la matière organique d’oxygène il suffit de l’immerger dans l’eau.
C’est par l’entrée du système, sa bouche, que le biodigesteur est nourri. Le montage sera entièrement réalisé à blanc pour s’assurer de ses bonnes dimensions puis démonté et collé.
Par analogie, le trop-plein représente le terminus du système digestif. A chaque fois que le système est nourri, un même volume de digestat quitte le biodigesteur. Pour faciliter l’entretien une sortie basse est réalisée. Elle permet de vidanger le digesteur.
Si le système monté à blanc est satisfaisant il faut coller les éléments de PVC entre eux :
Il faut à la suite tester l’étanchéité :
Ce type de biodigesteur est mésophile, c’est-à-dire que les bactéries se développent entre 25°C et 45°C, idéalement à 38°C. Contrairement au compostage, la biodigestion ne génère que très peu de chaleur. Pour atteindre ces températures de travail il faut donc apporter de la chaleur au système. Il est possible de chauffer de nombreuses manières :
Dans notre cas, étant donné le petit volume du système, nous utilisons un chauffe-lit positionné sous le digesteur
Pour éviter que le biodigesteur soit énergétiquement déficitaire, il est important de très bien l’isoler pour lui apporter un minimum d’énergie calorifique. De plus, une bonne isolation permet de limiter les variations de températures auxquelles les bactéries sont très sensibles. Il est possible d’isoler de nombreuses façons. Nous avons isolé l’enceinte avec des plaques de liège. Il est possible d’utiliser de la paille, très bon isolant à bon marché.
Nous venons d’étudier le circuit de matière organique, de l’entrée à la production du digestat. Un des grands intérêts du biodigesteur est qu’il produit également du biométhane. Dans cette partie nous étudierons les différents éléments du circuit de gaz pour la bonne production et la purification du combustible.
C’est dans le digesteur, en dégradant les matières organiques que les bactéries produisent le biométhane. Il est composé de plusieurs gaz en proportions variables, dont :
On y trouve également des traces d’hydrogène, d’oxygène, de monoxyde de carbone, d’azote et d’autre gaz présents en très faibles quantités.
Le méthane, CH4, est un carbure d’hydrogène de la famille CnH2n+2 tout comme le propane (C3H8) ou le butane (C4H10). Il est très léger (d=0,55), il ne s’accumule donc pas au sol, au contraire du butane et du propane et diminue les dangers d’explosions. Le gaz naturel est composé principalement de méthane.
Pour être liquéfié, en vue d’un transport plus commode, il doit être refroidi à -165°C ou comprimé à 400 bars. Cela n’est possible qu’avec des moyens industriels, on le conserve donc dans notre cas à l’état gazeux.
Par rapport à la masse, c’est le meilleur carburant sur le plan calorifique (12 000 Kcal/kg), mais c’est le plus volumineux.
Dans cette application, c’est le méthane qui nous intéresse, nous allons voir comment épurer le biométhane des autres composés.
La proportion varie en fonction des réactions bactériennes, de la température et des éléments à digérer. Le CO2 gène la combustion mais ne l’empêche pas.
Le plus simple est de procéder à un lavage du gaz à l’eau. Le dioxyde de carbone est très soluble (878 cm3/l à 20°C) alors que le méthane l’est très peu (34 cm3/l). Cette eau chargée de CO2 peut être utilisée pour l’irrigation ou pour la culture d’algues comme la spiruline.
Il est souhaitable d’avoir le minimum d’eau à la combustion, celle-ci en dégageant déjà une grande quantité. De plus avec la condensation dans les tuyaux il y a un risque d’obstruction dans les points bas du circuit de gaz :
Le réservoir-bulleur peut jouer le rôle de collecteur d’eau s’il est placé en bas du circuit de gaz.
L’hydrogène sulfuré (H2S) est combustible mais fortement corrosif par la production d’acide sulfurique. Sa présence est nuisible et nous l’éviterons au maximum par un bon équilibre du pH du biodigesteur. Pour l’éliminer, on fait passer le biométhane à travers de l’oxyde de fer ou de la paille de fer qui sera régénérée par exposition à l’air libre avec départ de souffre. Le charbon de bois ou les billes d’argile peuvent également servir de matériaux filtrant.
Dans le digesteur, il est préférable d’avoir une fermentation qui se déroule à pression minimum. Pour cela, le gaz devra être évacué à mesure de son dégagement. A moins d’avoir une consommation continuelle et régulière de gaz, on devra disposer d’une réserve fournissant le gaz aux « pointes » de consommation et le stockant le reste du temps.
Les réservoirs souples de type « vessie » sont intéressants. A l’inverse, utiliser un récipient indéformable peut être dangereux : il faut être en mesure de vider l’air contenu à l’intérieur avant d'y introduire du méthane, le mélange des deux gaz peut être explosif.
Partout où on craint un retour de flamme, placer une boule de paille de fer ou de cuivre sur le parcours du gaz qui, par conduction thermique, étouffe la combustion en abaissant la température. Il ne faut cependant pas trop tasser la paille métallique dans les tuyaux au risque de limiter le bon passage du gaz.
Dans notre cas, pour éviter un retour de flamme vers le digesteur et surtout le ballon de stockage, nous installons de la paille de fer dans le tuyau au plus proche de la gazinière.
Comme il est mélangé à du dioxyde de carbone non combustible, le biométhane a un pouvoir calorifique nettement plus faible que le propane, le butane ou le méthane pour un même volume.
Les appareils qui fonctionnent avec ces gaz ont donc une plus grande admission d’air qu’une gazinière au biométhane.
Pour adapter les bruleurs standards à du biométhane :
OU
ATTENTION : les flammes de méthane sont moins visibles que celle de propane ou butane, il faut faire attention à ne pas se bruler au contact de la gazinière.
Le biométhane peut également être utilisé dans des lampes à gaz, des chaudières ou des moteurs à explosions : groupes électrogènes, engins agricoles, voitures…
Le biodigesteur et le stockage sont à pression atmosphérique pour ne pas ralentir le travail bactérien. Une gazinière biométhane fonctionne avec un gaz à 10 mbar, pour cela :
OU
Chaque raccord entre un élément et un tuyau de gaz doit être sécurisé avec un collier de serrage.
Une fois l’ensemble du circuit monté, faire un test d’étanchéité, comme pour le circuit matière, en le mettant sous pression et en aspergeant de l’eau savonneuse sur les jonctions. Si des bulles apparaissent, il y a une fuite.
Le biodigesteur est un système vivant, composé de millions de bactéries, il faut donc lui porter une attention particulière.
Dans l’idéal le biodigesteur est nourri tous les jours. Il est possible de descendre jusqu’à une fois par semaine. Si le volume de matière à transformer est important, il vaut mieux le répartir sur plusieurs « repas ».
Il est important de broyer les aliments (au couteau, mixeur …) et d’y ajouter leur poids en eau pour :
Le biodigesteur est un complément très intéressant au composteur. En effet un compost a pour objectif de créer de l’humus, pour cela il a besoin d’un fort rapport carbone/azote, (entre 20 et 30), avec principalement de la cellulose et des composés ligneux. Un surplus de matière organique putrescible déstructure le compost.
A l’inverse, les matières humides et putrescibles sont les bienvenues dans un biodigesteur (fruits et légumes en décomposition, épluchures…). Il faut limiter les matières fibreuses, sèches et dures voire les éviter dans un petit digesteur. Ils risquent de boucher la circulation de matière, ils ont également tendance à flotter et à former une écume très difficile à faire disparaitre et, en formant des croutes ou en se déposant au fond, ils utilisent de la place inutilement.
Une alimentation très azotée est idéale, l’azote n’est que très peu présent dans le biométhane mais il participe fortement à sa synthèse via la stimulation de l’activité bactérienne. De plus il permet d’obtenir un fertilisant très riche avec le digestat.
Il est important d’apporter du « vert » au régime du digesteur, si les épluchures ou diverses fanes ne suffisent pas, de l’herbe tondue et broyée complète bien.
Les produits animaliers (viandes, lait, œufs…) doivent être évités dans un biodigesteur, ne montant pas en température comme un compost il ne détruit pas les germes pathogènes.
Les huiles alimentaires ont un très fort pouvoir méthanogène (780 litres de méthane par kilo d’huile !) mais acidifie le biodigesteur. S’il devient trop acide les bactéries vont mourir. A consommer avec modération.
L’eau de cuisson permet de réchauffer le système tout en fluidifiant le transit. Elle est également chargée en amidon (pommes de terre, céréales, pâtes, riz …) apprécié par les bactéries.
L’urine peut être utilisée régulièrement. Les excréments sont acceptés en petites doses mais ils ont un faible pourvoir méthanogène, une grande partie de leur valeur énergétique a été absorbée pendant la digestion.
En milieu acide, l’activité enzymatique des bactéries est bloquée. Cette acidité est surtout due à l’accumulation d’acides organiques. En milieu basique, les fermentations produisent de l’hydrogène sulfuré (H2S) et de l’hydrogène (H2). La digestion peut s’effectuer entre des pH de 6,6 et 7,6 avec un optimum entre 7 et 7,2.
Nous avons vu précédemment que les excréments ont un faible pouvoir méthanogène car déjà digérés. Ils restent cependant importants pour lancer l’activité bactérienne dans le digesteur.
Une vache, à travers ses rots, génère à elle seule entre 60 et 200 litres de biogaz par jour. Nous allons donc récupérer une partie de la flore intestinale du ruminant dans … ses excréments.
Pour lancer la fermentation bactérienne dans le digesteur :
Si l’activité du biodigesteur est arrêtée à cause d’une longue période sans alimentation il faut à nouveau l’ensemencer de la même manière.
La stabilisation de la digestion jusqu’à une production régulière d’un gaz combustible peut durer plusieurs semaines, il est bon de ne pas trop perturber son alimentation.
Le digestat issu de biodigesteurs domestiques une fois stabilisé est un fertilisant liquide très riche en azote et minéraux.
Il peut être appliqué dilué à 10% sur toutes les plantes avec un intervalle d’un mois entre chaque utilisation.
Si des produits animaliers (viandes, lait, œufs…) font partis du régime du biodigesteur il ne faut pas appliquer de digestat sur les fruits et légumes mangés crus (fraises, salades, carottes…). Il trouvera son utilisation dans les vergers ou sur les plantes non-alimentaires.
Vous pouvez télécharger une fiche pédagogique créée par le Low-tech Lab à l'occasion de l'exposition "En Quête d'un Habitat Durable" dans la partie "Fichiers" du tutoriel (onglet au niveau de la section "Outils-Matériaux")
Cette section rassemble les questions les plus fréquemment posées sur ce tutoriel et l'avancement de la réflexion du Low-tech Lab sur ces sujets.
Les boitiers peuvent être réalisés à partir de bouteilles en PET percées et étanchéifiées. Il est possible de placer le collecteur d'eau dans une zone plus froide pour atteindre plus facilement le point de rosée, par exemple sur le côté extérieur de la porte.
La paille de fer peut être trouvée dans un atelier d’usinage ou sur certaines éponges. Concernant le compresseur, il est possible de s'en passer (comme décrit dans le tutoriel), ou bien d'en utiliser un destiné aux réfrigérateurs.
Le tutoriel sur un digesteur semi-enterré d'Hélie Marchand à Madagascar ( Biodigesteur) vous donnera plus d'informations pour une production de biogaz à plus grande échelle. Pour avoir une idée du dimensionnement du système à mettre en place, il faut compter en moyenne 1kg de déchets produisent 1 demi-heure de gaz.
Pour compléter la production en gaz, on peut vouloir utiliser la gazinière avec d'autres sources de gaz. Si la gazinière est raccordée au gaz de ville, il est facile d'ajouter une vanne de gaz à trois voies, sur laquelle on pourra brancher deux entrées (le biogaz en provenance du méthaniseur, et le gaz naturel en provenance du réseau) que l'on choisira d'ouvrir en fonction des besoins
Si la gazinière fonctionne avec des bouteilles de propane ou de butane, il faut dans ce cas changer d'injecteur pour l'adapter au gaz utilisé : le méthane requiert un injecteur de type G20, tandis que le gaz en bouteille s'utilise avec des injecteurs G30/G31. Cela est faisable, mais il sera pénible de le changer tous les jours.
Comme tout le travail du Low-tech Lab, ce tutoriel est participatif, n'hésitez pas à ajouter les modifications qui vous semblent importantes, et à partager vos réalisations en commentaires. Si vous souhaitez nous aider, vous pouvez répondre à ce formulaire. Que vous ayiez ou non réalisé cette low-tech, votre réponse nous permettra d'améliorer nos tutoriels. Merci d'avance pour votre aide !
Température optimale 38˚C. Pour les réchauds, en changeant le gicleur.
Je voudrais avoir ce document complet
Est ce possible
Salut a tous je recherche quelqu'un pour me guider et monter un projet de création d un biodigesteur avec cuve ibc...je souhaiterais comprendre tout les tenants et aboutissants pour faire un projet bien maîtrisé, sachant que je suis producteur de champignons l'idée étant de produire mon gaz avec mes rebuts de champignonnière, qui me servirait comme énergie pour produire du champignons soit par la suite en chauffant soit en transformant les gaz brûlés en électricité via un groupe électrogène modifié pour fonctionner avec du méthane...bref avoir un cercle vertueux sur ma production qui est energivore tout au long de l'année mais surtout en hiver, quand il n'y a pas de soleil... merci a vous
Bonjour à tous, Je ne dois pas utiliser les bon mots clés, quels fournisseurs pour notamment: le filtre à eau, celui à soufre, la reserve à eau souple et un compresseur gaz ! Merci d'avance pour vos éventuelle réponse Daoudi.
merci beaucoup pour ce travail, je voulais savoir plus précisément comment vidanger le digestat (la fréquence et la quantité en fonction du substrat).
Merci pour toutes ces infos sur ce bio digesteur très perfectionné, que pensez vous de la chaux comme accélérateur ? j'ai vu ça sur cette vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=AJY7YXsocHQ
Bonjour, j'aimerais savoir si le gaz ainsi produit pourrait alimenter un chalumeau de bijoutier ( fonctionnant avec un gaz , habituellement propane avec un détendeur chalumeau fonctionnant avec 50mbar avec buse allant de 1mm à 5,5 , et une vessies alimenté par un carpeau, un soufflet de pied ) ? la consommation est minime environs un cub gaz par an, une petite flamme atteignant les 1200°C max sufis mais il faut qu'elle soit fine et quand meme un peu visible pour facilité le travail. Merci d'avance
Bonjour le Low Tech Lab et bravo pour tout ce que vous faites !!! Je vous adore et parle souvent de vous tout autour de moi.
J'ai une question concernant le Biodigesteur parce que j'essaie d'en faire fonctionner un chez moi. Le sujet concerne la le circuit d'entrée de matière. Pensez-vous qu'il est possible de le faire par le haut du bidon plutôt que par le côté ? J'ai vu d'autres modèles qui sont construits de cette façon et je trouve ça plus simple et plus compact. Ca évite aussi de faire des coudes. Voici le lien vers le modèle qui fonctionne par le haut : https://youtu.be/09W6Xt0zwq4?si=uP-O9WHQtBKVQHWR
Merci,
Bon travail. Mais une question, quel type de dechet avez vous introduit dans le biodigesteur? C'est la bouse de vache ou ce mixte?
Bonjour je trouve cette invention tellement fantastique que je vais essayer de la réaliser dans les mois à venir. Pensez-vous qu'il serait possible de construire une telle installation de biogaz également pour un chauffage au gaz ? Excusez mon français si cela vous semble bizarre. Je viens d'Allemagne, je ne parle malheureusement pas français mais j'utilise le traducteur de deepl pour vous poser cette question. Salutations, Heidi
Bonjour !
Pas de problème, c'est très compréhensible.
Le biogas est utilisé dans de grosse exploitation agricole pour produire de la chaleur et souvent produire de l'électricité (même si cette transformation est peu pertinente niveau rendement). On parle d'installations et de quantités de déchets qui n'ont plus grand chose à voir avec la démarche low-tech. Il y a une reportage Arte à ce sujet en ce moment: https://www.youtube.com/watch?v=Kqk3Hb72yiI
A échelle familiale, il est plus pertinent de l'utiliser pour la cuisson. La quantité de gaz produite ne serait pas suffisante pour le chauffage.
Bonjour :) Oh wow, merci beaucoup pour cette réponse rapide. Je vais regarder le reportage sur youtube. Néanmoins, j'ai une cuve de stockage de mazout enterrée d'une capacité de 10000 litres - comme beaucoup d'autres ménages en Allemagne - ne pourrait-on pas la transformer et utiliser ensuite le biogaz pour le chauffage ? Merci beaucoup pour vos réponses, Heidi
Bonjour Heidi !
Tout dépend de votre approvisionnement en déchets organiques. Il en faudrait une quantité "très" importante pour imaginer pouvoir chauffer un bâtiment avec. Mais si ce biogaz remplace déjà la consommation de gaz utilisé pour la cuisson, vous ferez de belles économies. Et d'un autre côté, utiliser du gaz pour votre cuisson participe (un peu) au chauffage de votre maison, si elle est par ailleurs bien isolée.
Bonjour à tous ! OK, donc ce serait théoriquement possible, si je comprends bien ? :). Peut-être pourrait-on d'abord l'essayer sur un four catalytique à gaz ? J'utilise un four à catalyse dans mon atelier, je le testerais bien sûr d'abord à l'extérieur... ou cela représente-t-il un danger beaucoup trop important - explosion, etc. ?
Bonjour à nouveau :) Je dois m'excuser. Entre-temps, j'ai lu le tutoriel et toutes mes questions ont trouvé une réponse. C'est un travail formidable. Merci beaucoup.
Avez vous prévu de faire un tuto pour l'extraction du CO2 et ainsi augmenter la quantité de méthane dans les bouteilles?
Bonjour, je trouve le sujet vraiment intéressant et me pose la question d’adaptabilité sur un manitou lève charge à gaz. Serait il possible de remplir une bonbonne avec le biogaz, et plus de faire marcher la machine avec? Quelles modifications à envisager? Est ce qu’un vieux moteur GPL pourrait il aussi en être ?
Habitant des bords de mers Finistère, l’algues verte pourrait elle servir comme apport au compostage ?
Pour envisager pouvoir utiliser du biogas avec ce genre qu'équipement, un modèle familiale tel que celui-ci ne serait du tout suffisant. Cela demande une grande quantité de matière organique.
Jean-Philippe Valla, un agriculteur-formateur de l'Atelier Paysan, avait mis ce système en place dans sa ferme. Il alimentait même son véhicule au biogas. Cela a été un peu documenté ici: https://www.latelierpaysan.org/Installation-Biogaz. On arrive tout de même assez vite sur des installations assez complexes.
Après la mise en place de mon digesteur, j'ai obtenu le gaz en moins de 48 h...nb j'ai utilisé la peau de banane
Bonjour, j'aurais quelques questions si possible d'avoir des réponses: -le dernier T du circuit de gaz est relié à la pompe, à la gazinière et ? - peut on laisser tomber la lampe si c'est à elle qu'il est connecté ? - Aussi quelles sont les exactes positions des deux valves ? (celles après la valve sortant du barril) - Quels changements y aura t-il sur le circuit si on décide de na pas mettre de pompe ? comment mettre en œuvre les 10 ml d'eau ? Et si pas possible quelle pompe est conseillée ? A quoi sert la valva juste après le barril ? Et quand actionner toutes les valves ? (les 3 du coup ?) Où trouver ou comment réaliser soit même les deux filtres ( à eau/ CO2 et à soufre ?? ) Merci d'avance
je cherche depuis un moment les fiches pédagogiques et ne trouve aucun lien nulle part, en fait cela fait deux heures que j'ai cherché un peu partout sur le site avec ou sans recherche j'ai même essayé par google. sinon j'ai une autre question je vois de l'eau sortir du Biodigesteur domestique n'y a-t-il jamais de solide qui sort ou ne faut-il pas faire une vidange de matière solide à un moment ou un autre? juste pour info j'ai pour projet de créer un fab lab dans ma région, les techniques écologiques seraient un plus certain au reste.
Bonjour Il faut bien sûr vidanger régulièrement les matières solides qui s'accumulent. La fréquence dépend évidemment du type de nature des matières organiques qu'on y introduit. Ce système est très bien documenté ; on peut donc penser qu'il a été expérimenté. Il est donc dommage que cet aspect n'ait pas été évoqué ; même avec une fourchette de fréquence.
Bonjour, j'ai quelques petits soucis. Le premier, nous sommes dans un système qui travaille en anaérobie, comment ajouter d'intrants sans laisser passer l'air dans le système ? Le deuxième c'est comment récupérer le digestat et cela c'est après combien de temps du début du processus. Et enfin la troisième c'est sur la quantité d'eau par rapport à la matière organique. Comment doit se présenter le mélange pour une meilleure optimisation du résultat attendu ?
Bonjour, je suis en région parisienne. j'ai un étang d'environ 200 m2 de vase sur 40-50 cm d'épaisseur et il en remonte beaucoup de bulles lorsque je remue le fond. je me demandais s'il ne serait pas intéressant de récupérer ce méthane pour alimenter un biodigesteur. Mais n'y connaissant rien, j'aurais bien besoin d'infos concernant la nature de mon gaz, l'alimentation du biodigesteur et sa fabrication dans le cas présent. merci pour votre aide si cela vous intéresse, Bien à vous, Philippe <philippe.maestrati@mnhn.fr
s'il te plaît, j'ai besoin de mémoire de fin d'étude "mise en place biodigesteur domistique" emil bsycokhaldi@gmail.com
Moi c'est Modeste ILBOUDO .Je suis burkinabè et je suis expérimentation du biogaz ! J'aimerais pouvoir stocker le gaz produit dans les films plastiques question de pouvoir servir d'autre Zones. Si cela est possible,merci de m'aider avec plus de détails afin de pouvoir stocker le gaz produit !
Bonjour Modeste, je t'invite à regarder ce que produit l'entreprise (B)Energy, des ballons de biogaz transportables. Ils en vendent à des prix assez abordables: http://staging.be-nrg.com/our-products/
Bonjour modeste je suis au Burkina Faso et je fabrique des sacs biogaz. ouedraogof44@gmail.com
Bonjour, tout d’abord je tiens à vous remercier pour tout ces infos intéressantes. J’aimerais savoir pour une utilisation domestique d’un bio digesteur à domicile, qui serait relié aux latrines, pensez vous que l’usage de papier we est un effet négatif ?
Bonjour, si je relis la sortie de gaz à l'entrée d'air de mon compresseur cela augmenterait de beaucoup la capacité de stockage mais ne serait-ce pas trop dangereux ?
Salut, tout dépend de la capacité en pression de ton contenant. Pour certaines bouteilles de gaz il ne faut pas dépasser 11 bars de pression. A vérifier.
pour information les bouteilles de butane en fer sont testées sous 30 bars avec de l'eau. Il y a donc une marge mais plus on s'approche de la limite ...
Attention, la PN (pression nominale) n'est pas la PS (pression de service). Si votre bouteille est construite et que votre fiche technique indique 30 bar, cela ne veut pas dire que vous pouvez l'utiliser à 30 bar, il faut vous laisser une sécurité en cas de dysfonctionnement du système ou de malfaçon de votre appareil.
Rebonjour, En pleine réflexion, nous cherchons à régler la soupape de sécurité. Comment avez-vous obtenu le chiffre de 100mbar? Correspond-t-il à la contenance et la solidité de votre poche de stockage? Est-ce par calculs? Merci d'avance.
Bonjour, Nous avons trouvé une vessie de 100L et sommes en pleine réflexion sur comment créer une pression sur cette vessie et réguler cette pression à l'entrée de la gazinière. Vous expliquez qu'on peut "Effectuer une pression sur la vessie de stockage (10 cm d’eau), cela réduit d’environ 5% la production de biogaz mais est beaucoup plus économe que l’acquisition d’un compresseur." Pourriez vous préciser où ces 10cm d'eau sont installés, comment ils sont stockés? Dans une autre vessie posée par dessus celle de gaz? Dans une contenant de quelle taille? Car 10cm dans une bouteille de 1L ou de 5L, ce n'est pas du tout le même poids, de mon point de vue.
Merci d'avance pour vos retours et on vous montrera le final!
Bonjour. Puisque personne ne vous répond, je propose mon point de vue, bien que je n'aie pour l'instant aucune expérience en méthanisation... Les 10 cm sont la hauteur d'eau qui doit presser sur le réservoir souple. S'il est plat (comme dans la vidéo), immergez-le horizontalement dans un grand bac d'eau de façon à ce qu'il soit recouvert de cette hauteur. Du fait de la poussée d'Archimède (la force qui fait flotter les objets moins denses que les liquides dans lesquels ils sont plongés), il vous faudra forcer le réservoir souple à rester immergé à l'aide d'une grille non lestée (ce qui augmenterait la pression), mais fixée aux parois du bac. Mettez un repère sur une paroi du bac à 10 cm au-dessus de la grille (ce sera le niveau d'eau à maintenir), à moins que vous ne mettiez le trop-plein à ce niveau (dans ce cas, vous pouvez avoir un remplissage permanent, le trop-plein évacuera toute l'eau au-delà de 10 cm). Prévoyez d'ajouter de l'eau au fur et à mesure de l'évaporation et de l'utilisation du gaz (plus le réservoir souple se videra, moins il restera d'eau au-dessus). Avantages : La pression n'augmentera pas (elle ira en diminuant) et vous localiserez facilement une éventuelle fuite du réservoir !
La pression dans le réseau de gaz domestique est de 20 mBars, soit l'équivalent de 20 cm d'eau. Oui, ça par rapport à la solidité de la poche souple. Il n'y a pas eut de calculs très précis de fait. Pierre
Autre solution pour connaitre précisément la pression du réservoir souple, est de connecter un tuyau transparent qui par du fond du réservoir et qui remonte à coté avec son extrémité ouverte à l'air libre. (c'est même le principe qu'un baromètre) Il suffit d'envoyer de l'eau par ce tuyau dans le fond du réservoir. Quand la pression va augmenter dans le réservoir, le niveau d'eau dans le tuyau va monter plus haut que le niveau d'eau dans le réservoir souple. Il suffit de mesurer la différence de niveau entre le niveau de l'eau dans le réservoir et le niveau d'eau dans le tuyau (il faut pouvoir voir le niveau d'eau dans le fond du réservoir). 10 cm = 10 mbar ; 20 cm = 20 mbar. Au fur et à mesure de la consommation du gaz, pour compenser la baisse de pression, il faudra ajouter de l'eau dans le tuyau pour maintenir la hauteur d'eau, donc la pression désirée. Le diamètre du tuyau n'a pas d'incidence sur la pression, ce qui compte c'est la hauteur d'eau dans le tuyau. Ce qui va changer, c'est qu'avec un gros tuyau, le niveau d'eau va baisser moins vite puisque plus d'eau va repartir dans le réservoir quand la pression diminue. Quand le digesteur va produire du gaz, la pression va augmenter et le niveau d'eau va monter dans le tuyau pour indiquer ainsi la pression du réservoir. En installant un petit robinet en bas du tuyau ou du réservoir pour évacuer une partie de l'eau, on pourra faire baisser la pression si jamais elle est trop élevée. Ce système sert aussi de soupape de sécurité : Si votre tuyau fait un mètre de long, quand la pression va atteindre 100mbar, l'eau va déborder du tuyau et la pression ne pourra jamais monter au dessus.
On se met à la construction d'un biodigesteur chez nous à la Réunion.
Dans la liste des éléments utilisés pour le biodigesteur, il est indiqué un raccord démontable air comprimé.
Où est t-il utilisé ? Et à quoi sert-il ?
A la 5'31 dans le film tuto, on voit en haut à droite un objet qui pourrait correspondre ?
Au branchement de la gazinière il y a un T de gaz avec un tuyau qui arrive du compresseur, un tuyau qui va vers la gazinière et un tuyau qui repar. Où va ce dernier ? Merci de votre aide.
Bonjour. Je suis ingénieur en pétrole et gaz. J'aimerais savoir le prix et le lieu d'acquisition de ce type de compresseur. J'ai un projet en biogaz. Je suis en République démocratique du Congo.
Nous avions acheter à le matériel en Chine pour une 40 euros, avec les frais de port et de douane. Un petit gonfleur ou compresseur de frigo peu faire l'affaire. Pierre
Bonjour, peut-on utiliser autre chose que la bouse de vache pour ensemencer le biodigesteur? Merci d'avance
Du digestat d'un autre digesteur ou d'autre excrément, mais ça mettra plus de temps à démarrer. Pierre
Avec quelle quantité de bouse de vache vous avez ensemencé?
Bonjour, avec ma société j'ai la possibilité d'alimenter un digesteur avec des déchets de fruits et légumes à hauteur de 1 à 5 tonnes par jour. Je trouve la méthanisation très intéressante mais je ne vois pas ce que je pourrais faire du gaz produit (avec une installation professionnelle bien entendu).
A titre expérimental ou en tant qu'amateur, que faites-vous du gaz produit ? Pendant combien de temps ? pour un digesteur de combien de kg ?
Merci pour votre travail très bien expliqué ! Cordialement
le gaz produit peut etre utilisé directement pour usage menager ou pour alimenter un generateur electrique thermique, on peut aussi s'en servir pour faire foctionner un frigo a gaz,... bref c'est une source d'energie on en fait ce qu'on veut
Bonjour, Possibilité aussi de chauffer une serre pour améliorer la culture des fruits et légumes
je suis intéressé par ce projet que j'aimerais que votre structure m'aider à rédiger le projet et pour l'installer chez nous au Togo pour aider la population
Bonjour ! Nous sommes une petite équipe et nous ne pouvons malheureusement pas faire de l'accompagnement particulier. Je vous invite par contre à contacter l'entreprise https://bio-e-co.fr/ spécialisée dans ce domaine. Je sais que la Fondation Goodplanet a aussi financé de nombreux projets de construction et de formation de biodigesteurs au Mali, peut-être pourront-ils vous aider: https://www.goodplanet.org/fr/projet/acces-a-lenergie/reservoirs-a-biogaz-mali/ . Enfin, le centre Songhaï du Porto-Novo au Bénin, propose des formations 'Energies Renouvelables' sur cette thématique: http://www.songhai.org/index.php/fr/contenu-des-offres. J'espère que ces infos pourront vous être utiles ! A bientôt
Bonjour je vis au Burkina Faso et je peux vous assister à faire du biogaz. ouedraogof44@gmail.com
Bonjour, je vous contacte par mail
Bonjour, nous avons commencé la fabrication d'un digesteur... mais nous cherchons une soupape. Savez vous où nous pouvons en trouver? Merci.
Bonjour, je vous invite à poser la question directement à l'association Picojoule qui saura surement mieux vous répondre ! http://www.picojoule.org/
Bonjour, alors je me pose la question en quoi c'est low-tech ? C'est DIY et "autonomiste", mais à part ça je vois un paquet de plastiques différents (pétrole...), des métaux (forcément). Au final le bilan de ce type d'installation individuelle n'est-il pas bien moins bon que les grands méthaniseurs collectifs ?
Ca permet de rester local, les grands methaniseurs ont besoin de gros volume donc de camion qui roule pas au biogas et apres meme histoire pour le digestat. La lowtech c'est pas le zero plastique, zero metaux, on considere le velo comme low tech par exemple car c'est maintenable assez facilement, ca utilise pas electronique complexe du coup c'est assez resilient.
c'est low-tech parceque tu peut le fabriquer toi meme contrairement a un ordinateur hi-tech
bonjour, en pleine conception du miens, je ne trouve pas comment faire des filtres étanches et pas moyen de trouver les vôtres , quelles sont vos solutions, alternatives ? merci ;)
le charbon actif pour fosse septique peut-être ?
Le biogaz stocker est t'il explosif si il s'échappe ?
si il s'echappe en interieur et reste bloqué, mais vu la production de biogaz tous est relatif, ca reste moins grave qu'une grosse bouteille de propane mais il vaut mieux faire ca en exterieur surtout sur du proto.
Bonjour, merci pour votre démarche instructive et claire. J'ai déjà fabriqué un digesteur et cuisiné avec celui-ci, mais avec les différents filtres de traitement du bio-gaz (CO2, eau et H2S) ma cuisson s’arrête alors que j'ai encore du gaz dans le digesteur. Cela crée un problème de sécurité et... cela recrache dans l'atmosphère du gaz à haute capacité d'effet de serre... Ce n'est pas mon but! Le compresseur de votre tutoriel semble remédier à mon problème. Impossible de le trouver sur le net. Où avez vous trouvé cette petite merveille? En France? En Belgique? Il me semble avoir vu sur l'étiquette des sinogrammes... Je vous serai bien reconnaissant de me fournir votre réponse. Merci. Jean
j'ai trouver une piste en lisant les détails de ce qu'il y avait écrit sur le compresseur: Compresseur chinois JZ-HC01, voici le site: http://www.baike.com/wiki/%E6%B2%BC%E6%B0%94%E5%A2%9E%E5%8E%8B%E6%B3%B5 bonne traduction :)
Réponse donné par mail de picojoule: "Bonjour, un compresseur de réfrigérateur fonctionne aussi mais nous avons acheté sur alibaba chez PUXIN. Bien à vous. Pierre "
Si c'est pour avoir une faible pression, une pompe à air d'aquarium pourrait suffire. ça ne consomme pas beaucoup 2 à 4 watts et avec une pression maximum de 150 à 300 mbars, il n'y a pas de risque de faire éclater l'installation. Il faut juste raccorder un tuyau à l'entrée pour qu'elle aspire le gaz plutôt que l'air ambiant. Certaines ont un filtre pour éviter d'aspirer des poussières. L'avantage n'est pas le filtre, mais de savoir par où l'air est aspiré. En général, une pompe à air d'aquarium fonctionne avec une membrane en caoutchouc reliée à un aimant qui vibre devant une bobine. Il n'y a donc aucune pièce métallique pouvant s'oxyder au cas où on aspire de l'eau ou un gaz corrosif. Elles sont conçues pour fonctionner en continue donc pas de surchauffe. Ça coute entre 5 et 15€.
bonjour, je souhaiterais avoir plus d'infos sur le lieu où je pourrai me procurer le mm compresseur a biogaz que le votre . et de deux ,si le PH du liquide dans le biodigesteur devient trop acide ou trop basic que faudrai t'il ajouter pour equilibrer le ph de la solution a la normal? merci d'avance
Des matieres au ph opposé, orange, feuille de chene, citron pour baissé, et coquille huitre, oeuf, calcaire, chaux, et surement des choses carboné. on doit trouver ce genre d'infos sur google
Il vaut mieux limiter l'alimentation et augmenter la température si le digesteur devient acide et augmenter l'alimentation si le digesteur devient basique. Pierre
Bonjour, je souhaiterais avoir un peu plus de détails sur la filtration du gaz : quand changer l eau de captation du Co2 ainsi que le filtre H2s. Ces 2 gaz étant toxique même mortel je suis à la recherche d une méthodologie " normé " pour une utilisation en sécurité d un biodigesteur en appartement. Un grand merci pour vos travaux !
C'est complex en appartement, en plus il faut du volume de dechet pour avoir du gaz, le Co2 n'est pas tres dangereux contrairement au Co monoxyde de carbone, H2S se filtre avec fer ou argile et donc ne se change pas.
Le CO2 n'est pas traité dans le système présenté. Le H2S est effectivement mortel mais très odorant. Donc, c'est le signe qui faut régénérer le filtre en le passant à l'air. Attention, il peut devenir très chaud voir s’enflammer !
C'est cool vraiment
Bonjour, merci pour les détails. Il est indiqué que le biodigesteur ne permet pas l'autonomie en cuisson. Pour quels raisons ? Existe t-il un moyen simple de basculer une gazinière sur la production de biogaz puis sur le gaz bouteille propane ? Merci
Où trouver les pièce type filtre et compresseur ? je n'arrive pas à trouver de pièce detaché ...
Je suis un lecteur tout comme toi et je pensais à un compresseur de frigo (à vérifier)
Le probleme est que le compresseur doit fonctionner a l'electricité, une alternative?
Bonjour Dans d'autres tutos, certains utilisent 2 bidons : un bidon ouverture en haut, contenant les matières à digérer. Un autre bidon retourné sur le premier, d'un diamètre très légèrement supérieur. Ainsi, le poids du bidon supérieur met légèrement en pression le biogaz, ce qui permet d'alimenter la gazinière sans usine à gaz (et sans jeu de mot ;-)).
Il faut un bidon d'au moins 200 litres pour être en autonomie pour la cuisine, à au moins 25 °C. Si nous sommes à 15°C, il faut au moins compter 4 ou 5 m3. Pierre
Bonjour, est ce possible d avoir un dessin de la vue du plan du systeme complet detaillé ! Merci !! J ai bien hate de tester votre systeme .
Moi aussi j'aimerais bien avoir un schéma global du system
bonjour je veux savoir si gaz ne peut pas sortir avec le tuyau de sorti
Bonjour, est ce possible d avoir un dessin de la vue du plan du systeme complet detaillé ! Merci !! J ai bien hate de tester votre systeme .
Bonjour je veut savoir si on peut suivre une formation en ligne svp
Bonjour, vous pouvez poser la question à l'association Picojoule: http://www.picojoule.org/
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Ce système est particulièrement utile en terme d'autonomie ou de semi autonomie. Particulièrement pour économiser le bois destiné à la cuisson dans les pays semis désertiques. Votre vulgarisation très pointue est donc une très bonne chose. Y a plus qu'à... donc je m'y met. Il me reste 2 questions: 1) à partir de quelle température le système fonctionne-t-il? Fonctionne-t-il de manière optimale? 2) Tous les réchauds sont-ils modifiables pour fonctionner avec ce gaz à la composition changeante?