Tutorial de Aurelpere | Catégories : Énergie, Outils
Tutoriel pour mettre en place un serveur nextcloud (équivalent drive google mais libre et adapté à l'organisation collective) sur un ordinateur monocarte autonome (alimenté en photovoltaïque avec stockage)
Ce tutoriel n'est pas tout à fait "lowtech" en première approche dans la mesure où il s'agit d'informatique et de photovoltaique.
Cependant, il se veut le plus didactique possible et rejoint la philosophie lowtech de partager les savoirs faires, éviter la tech inaccessible par la rétention d'information, la complexification by design ou la dépendance propriétaire by design.
On donne aussi un outil de dimensionnement photovoltaïque avec quelques explication. A vous de dimensionner pour une informatique lowtech, qui ne fonctionne que sur une plage horaire calé sur les rythmes du soleil, cad qui respecte les temporalités humaines.
Nextcloud (service accessible sur framasoft ici : https://www.frama.space/abc/fr/) est un service assez cool pour s'organiser à plusieurs et permet de partager des fichiers, avoir un annuaire, un chat, de travailler en cooperation sur des fichiers libreoffice voire même de faire des visios.
On peut aussi imaginer des infokiosques mobiles sur ce principe.
Le tuto remet en question le marché des vpns, le photovoltaique avec stockage neuf et cher (en réalité le photovoltaique est devenu trop competitif face au pétrole et encore plus face au nucléaire!), et le marché des gafam et leur design de surveillance nocif pour la confiance et le lien social.
Les commandes sont celles pour un systeme debian
Enfin, le tuto est fait avec un modem 4G (et connexion filaire à un orange pi qui n'a pas de carte wifi par défaut), ce qui veut dire que cela fonctionnera très bien sur un raspberry pi connecté au "partage wifi" de votre téléphone. (update du tuto probable dès que j'aurai remis la main sur un raspberry pour ajouter apres prooftest la connection au wifi en ligne de commande)
Tutoriel pour mettre en place un serveur nextcloud (équivalent drive google mais libre et adapté à l'organisation collective) sur un ordinateur monocarte autonome (alimenté en photovoltaïque avec stockage)
Ce tutoriel n'est pas tout à fait "lowtech" en première approche dans la mesure où il s'agit d'informatique et de photovoltaique.
Cependant, il se veut le plus didactique possible et rejoint la philosophie lowtech de partager les savoirs faires, éviter la tech inaccessible par la rétention d'information, la complexification by design ou la dépendance propriétaire by design.
On donne aussi un outil de dimensionnement photovoltaïque avec quelques explication. A vous de dimensionner pour une informatique lowtech, qui ne fonctionne que sur une plage horaire calé sur les rythmes du soleil, cad qui respecte les temporalités humaines.
Nextcloud (service accessible sur framasoft ici : https://www.frama.space/abc/fr/) est un service assez cool pour s'organiser à plusieurs et permet de partager des fichiers, avoir un annuaire, un chat, de travailler en cooperation sur des fichiers libreoffice voire même de faire des visios.
On peut aussi imaginer des infokiosques mobiles sur ce principe.
Le tuto remet en question le marché des vpns, le photovoltaique avec stockage neuf et cher (en réalité le photovoltaique est devenu trop competitif face au pétrole et encore plus face au nucléaire!), et le marché des gafam et leur design de surveillance nocif pour la confiance et le lien social.
Les commandes sont celles pour un systeme debian
Enfin, le tuto est fait avec un modem 4G (et connexion filaire à un orange pi qui n'a pas de carte wifi par défaut), ce qui veut dire que cela fonctionnera très bien sur un raspberry pi connecté au "partage wifi" de votre téléphone. (update du tuto probable dès que j'aurai remis la main sur un raspberry pour ajouter apres prooftest la connection au wifi en ligne de commande)
debian, photovoltaique, nextcloud, ordinateur monocarte, orange pi
Tutoriel pour mettre en place un serveur nextcloud (équivalent drive google mais libre et adapté à l'organisation collective) sur un ordinateur monocarte autonome (alimenté en photovoltaïque avec stockage)
Ce tutoriel n'est pas tout à fait "lowtech" en première approche dans la mesure où il s'agit d'informatique et de photovoltaique.
Cependant, il se veut le plus didactique possible et rejoint la philosophie lowtech de partager les savoirs faires, éviter la tech inaccessible par la rétention d'information, la complexification by design ou la dépendance propriétaire by design.
On donne aussi un outil de dimensionnement photovoltaïque avec quelques explication. A vous de dimensionner pour une informatique lowtech, qui ne fonctionne que sur une plage horaire calé sur les rythmes du soleil, cad qui respecte les temporalités humaines.
Nextcloud (service accessible sur framasoft ici : https://www.frama.space/abc/fr/) est un service assez cool pour s'organiser à plusieurs et permet de partager des fichiers, avoir un annuaire, un chat, de travailler en cooperation sur des fichiers libreoffice voire même de faire des visios.
On peut aussi imaginer des infokiosques mobiles sur ce principe.
Le tuto remet en question le marché des vpns, le photovoltaique avec stockage neuf et cher (en réalité le photovoltaique est devenu trop competitif face au pétrole et encore plus face au nucléaire!), et le marché des gafam et leur design de surveillance nocif pour la confiance et le lien social.
Les commandes sont celles pour un systeme debian
Enfin, le tuto est fait avec un modem 4G (et connexion filaire à un orange pi qui n'a pas de carte wifi par défaut), ce qui veut dire que cela fonctionnera très bien sur un raspberry pi connecté au "partage wifi" de votre téléphone. (update du tuto probable dès que j'aurai remis la main sur un raspberry pour ajouter apres prooftest la connection au wifi en ligne de commande)
autonomie.ods
Les liens vers le materiel photovoltaïque utilisé sont dans le fichier autonomie.ods ( lisible avec libreoffice) attaché à ce tutoriel.
-Orange pi :
Carte utilisée: Orange pi 5
ordinateur monocarte avec 4,8,16 ou 32 Go de ram
Un processeur à 2,4Ghz ARM Cortex-A55
Cette carte est compatible avec les disques nvme pcie 2.0 ssd 2242 ou 2230 (le pcie étant rétrocompatible cad que les 3.0, 4.0, 5.0 fonctionnent à vitesse réduite sur l'orange pi 5)
Meme principe qu'ici Ordinateur low-tech mais un peu plus puissant et on peut y brancher un disque dur (pratique pour nextcloud qui est fait pour héberger des fichiers) et ca démarre tout seul sur clé usb.
Prix: 143€ neuf sur aliexpress en version 16 Go au 2 août 2023
En occasion leboncoin, on trouve plus facilement des raspberry aux alentours de 100€.
Il est nécessaire d'acheter une petit boitier à 10€ (ou en fabriquer un ) en plus pour éviter que la carte soit à nue
-Stockage/disque dur:
Ici on utilise une clé usb Kingston 32Go et une carte nvme samsung de 512Go.
On peut brancher une disque dur de plus grande capacité soit en usb, soit une carte nvme (nvme pcie 2.0 ssd 2242 ou 2230. compatible avec les pcie 3.0 4.0 et superieur mais la vitesse est réduite).
Une carte nvme samsung 2242 de 500Go coute 50€ environ au 2 août 2023.
-clé usb : 10€
-cable rj45: 5€
-Box internet ou modem 4G selon votre connection internet.
-Panneau solaire: Ici on utilise un panneau flexible de 120W acheté 115€ neuf mais on en trouve à 30€ d'occasion sur leboncoin équivalent en puissance.
Note: Pour le besoin théorique. Voir fichier autonomie.ods
-batterie de voiture usée: utiliser sa précédente batterie de voiture plomb acide lorsqu'elle commence à lacher quand il fait trop chaud!
-convertisseur batterie 12/24V-usb 5V: 20€ evitez amazon si vous le pouvez)
- regulateur pwm 30A: 30€ neuf si on ne prend pas de la marque
- DRL (interupteur jour/nuit 13V): 1,5€ neuf
(mot clé "Kit de feux de jour à LED pour voiture, contrôleur marche/arrêt automatique DRL")
-cable electrique mc4: 20€
Total prix d'occasion: 256,50€
Total prix neuf: 431,50€
Voir fichier autonomie.ods
-
1.Téléchargement de dietpi et préparation de la clé usb
Pour l'installation, je vous conseille d'utiliser dietpi. L'interet de dietpi est notamment la legereté du systeme pour des ordinateurs monocartes, mais aussi l'installation automatique de logiciels libres par un menu relativement "user friendly". On peut mentionner parmis tous les logiciels installables automatiquement au démarrage du systeme (https://dietpi.com/dietpi-software.html) des applis de domotique, interessante pour économiser de l'énergie en fonction de la meteo, mais aussi les relais "tor" pour contribuer au réseau relativement anonymisant tor, interessant pour les "éco terroristes" que nous sommes.
Il faut aussi mentionner "younohost" (https://yunohost.org/fr) qui est français et qui fait le même boulot que dietpi pour les raspberry et qui est aussi "user friendly" sinon plus. Je n'ai pas encore testé yunohost car j'avais mis de côté le raspberry pi suite à des bugs de souris trop étranges. Mes recherches pour éviter les bugs de souris trop étranges n'ayant pas abouti positivement (purism, odroid, raspberry, orangpi, macbook, windows, voir section sécurité), je ne peux que faire état de ce que j'ai effectivement essayé.
( pour younohost : https://yunohost.org/fr/install/hardware:arm)
Selectionner votre ordinateur monocarte (orange pi dans le cas présent) puis telecharger
Dezipper l'archive obtenue.
Utiliser ensuite balena etcher pour créer une clé usb bootable pour installer dietpi sur votre ordinateur monocarte (orange pi 5 dans le cas présent mais ca fonctionne pareil sur d'autres ordinateurs monocartes).
https://etcher.balena.io/#download-etcher
Double cliquer sur le fichier téléchargé
Selectionner l'image de dietpi téléchargée, selectionner votre clé usb, cliquer sur flash.
Il ne vous reste plus qu'à brancher la clé usb sur le orangepi et il bootera automatiquement sur la clé usb.
Pour un raspberry pi, on utilise une carte sd mais on peut configurer le boot usb également (voir ici : https://makerhelp.fr/booter-un-raspberry-pi-4-sur-un-disque-dur-ou-un-ssd-en-usb/).
2. Installation de nextcloud
Allumer votre orangepi/raspberrypi avec la clé usb branchée.
Le login par défaut au démarrage est root et le mot de passe dietpi.
Suivre les menus que vous propose dietpi au premier démarrage pour installer le service nextcloud. C'es très facile, c'est en anglais et tout est automatisé. J'ai mis les images des menus à sélectionner pour l'installation de nextcloud dans cette etape et les étapes 3 à 6.
Vous pouvez vous déplacer dans les menus au clavier avec les fleches et la touche tab.
Selectionner avec espace et valider avec entree.
Voir images des étapes 3 à 6 pour le déroulement de l'installation et les entrées à sélectionner.
Si vous n'avez pas de box et que vous avez un orangepi ou un raspberrypi
Linux est un peu compliqué pour la gestion des réseaux. Il existe une multitude de programmes permettant de gérer les réseaux (networking, network interfaces, ifup, wpa_supplicant, network_manager, ifconfig, ip...).
Si vous vous y connaissez je vous laisse choisir ce qui vous convient le mieux.
Sinon, on utilisera les programmes installés par défaut dans dietpi pour la gestion des interfaces wifi : wpa_supplicant et dhclient.
Commencer par brancher un adaptateur usb wifi à votre orangepi ou verifier que votre adaptateur wifi sur votre raspberry pi est bien détecté.
Sur un orangepi: verifier que l'adaptateur est bien détecté en tapant
lsusb
Cette commande va lister les périphériques usb et vous devriez voir votre clé usb wifi dans la liste. Verifier ensuite que les drivers de votre clé ont bien été chargés en tapant:
dmesg | grep usb
ou pour lire tous les pilotes chargés par linux en tapant
dmesg | less
Vous pouvez trouver à cette adresse une liste d'adaptateur usb qui fonctionnent nativement sous linux : https://github.com/morrownr/USB-WiFi/blob/main/home/USB_WiFi_Adapters_that_are_supported_with_Linux_in-kernel_drivers.md
Sur un orange pi ou raspberry pi : taper la commande
ip a
Vous devriez voir votre adaptateur wifi sous le nom d'interface wlan0. On supposera dans la suite du tuto que le nom de l'interface est wlan0. Si ce n'est pas le cas, remplacer wlan0 par le nom de votre interface.
Nou allons vérifier que votre interface est bien déclarée. Ouvrir le fichier /etc/network/interfaces en tapant:
nano /etc/network/interfaces
Vous devez avoir les lignes suivantes. Si elles n'y sont pas ajouter les.
auto wlan0 iface wlan0 inet dhcp wpa-conf /etc/wpa_supplicant/wpa_supplicant.conf
Nous allons maintenant configurer wpa_supplicant pour activer la connection wifi.
Pour cela, editer le fichier /etc/wpa_supplicant/wpa_supplicant.conf en tapant les commandes suivantes: (remplacer votre.ssid par le nom que vous donnez à votre reseau wifi et votre.password par votre mot de passe)
echo "ctrl_interface=/run/wpa_supplicant" | sudo tee /etc/wpa_supplicant/wpa_supplicant.conf echo "ap_scan=1" | sudo tee -a /etc/wpa_supplicant/wpa_supplicant.conf echo "network={" | sudo tee -a /etc/wpa_supplicant/wpa_supplicant.conf echo 'ssid="votre.ssid"' | sudo tee -a /etc/wpa_supplicant/wpa_supplicant.conf echo "proto=WPA RSN" | sudo tee -a /etc/wpa_supplicant/wpa_supplicant.conf
Maintenant, la configuration differe si votre wifi est un wifi WPA2 ou WPA3.
Si cest un wpa2, ajouter:
echo "key_mgmt=WPA-PSK | sudo tee -a /etc/wpa_supplicant/wpa_supplicant.conf echo 'psk="votre.password"' | sudo tee -a /etc/wpa_supplicant/wpa_supplicant.conf
Si cest un wpa3, ajouter:
echo "key_mgmt=SAE | sudo tee -a /etc/wpa_supplicant/wpa_supplicant.conf echo 'sae_password="votre.password"' | sudo tee -a /etc/wpa_supplicant/wpa_supplicant.conf echo "ieee80211w=2" | sudo tee -a /etc/wpa_supplicant/wpa_supplicant.conf
Lancer maintenant wpa_supplicant avec les commandes:
export PATH="/usr/sbin:$PATH" sudo wpa_supplicant -B -i wlan0 -c /etc/wpa_supplicant/wpa_supplicant.conf
Lancer ensuite dhclient pour obtenir une ip sur votre reseau:
sudo dhclient wlan0
Verifier que vous etes connecté:
curl google.com
Voilà vous êtes connecté.
Si ca ne fonctionne pas bien chez vous, je vous conseille les liens suivants pour débugguer ou comprendre mieux à quoi servent ces commandes: https://wiki.archlinux.org/title/Wpa_supplicant https://doc.ubuntu-fr.org/wifi_ligne_de_commande https://www.linuxbabe.com/command-line/ubuntu-server-16-04-wifi-wpa-supplicant
Pour automatiser la connection au démarrage de l'ordinateur:
sudo cp /lib/systemd/system/wpa_supplicant.service /etc/systemd/system/wpa_supplicant.service sudo nano /etc/systemd/system/wpa_supplicant.service
Votre fichier doit ressembler à cela:
[Unit] Description=WPA Supplicant Before=network.target After=dbus.service Wants=network.target IgnoreOnIsolate=true [Service] Type=dbus BusName=fi.w1.wpa_supplicant1 ExecStart=/sbin/wpa_supplicant -u -s -c /etc/wpa_supplicant/wpa_supplicant.conf -i wlan0 Group=netdev RuntimeDirectory=wpa_supplicant RuntimeDirectoryMode=0750 Restart=always [Install] WantedBy=multi-user.target
Lancer ensuite la commande pour automatiser le demarrage du service au boot:
sudo systemctl enable wpa_supplicant.service
Editer ensuite le service dhclient pour automatiser son demarrage:
sudo nano /etc/systemd/system/dhclient.service
Ajouter le texte suivant :
[Unit] Description= DHCP Client Before=network.target [Service] Type=forking ExecStart=/sbin/dhclient wlan0 -v ExecStop=/sbin/dhclient wlan0 -r Restart=always [Install] WantedBy=multi-user.target
puis lancer la commande:
sudo systemctl enable dhclient.service
Si vous n'avez pas de box et que vous avez un raspberry pi
Si vous avez une box:
Brancher le orangepi ou le raspberry pi à votre box internet
(avec un cable rj45 pour le orange pi qui n'a pas le wifi par défaut, avec un cable rj45 ou en wifi pour votre raspberry pi)
Pour obtenir l'ip de votre dietpi ou raspberry pi, taper la commande suivante:
ip a
L'adresse ip s'affiche (192.168.2.2 sur l'image jointe)
Verifier que votre serveur est accessible depuis un autre ordinateur connecté à votre box ou routeur connecté au modem 4g ou réseau wifi en tapant dans la barre de votre navigateur (en remplacant adresse_ip par l'adresse trouvée avec la commande ip a)
http://adresse_ip/nextcloud/
Rendre votre réseau local accessible depuis internet:
Si vous n'avez pas de box internet (reseau wifi de votre telephone ou modem 4g ou box 4g, se reporter aux etapes 7 et 8)
Si vous avez une box internet:
Pour rendre votre dietpi accessible depuis internet, il faut aller dans la configuration de votre box et
dans la section "NAT" "Port Forwarding" mettre le port 80 et renseigner l'ip trouvée précedemment ainsi que le port 443 et renseigner l'ip trouvée précédemment également.
Je n'ai pas de box donc je n'ai pas pu vous faire de screenshot mais vous trouverez des ressources sur internet pour cela. Par exemple https://pratiquepc.fr/ouvrir-des-ports-sur-une-livebox/
Si vous voulez vous connecter en ssh à votre serveur dietpi depuis un autre ordinateur:
Pour se connecter en ssh sans login avec dropbear au orange pi/raspberry pi
copier votre clé publique ssh dans le fichier authorized_keys
placé dans ~/.ssh/authorized_keys
ne pas oublier de faire un chmod 0600 sur ce fichier
Pour le orange pi, qui utilise dropbear:
ajouter la ligne DROPBEAR_EXTRA_ARGS="-s"
au fichier /etc/default/dropbear
Vous pouvez ensuite trouver votre ip publique (celle accessible par tous sur internet) en tapant depuis votre console dietpi
curl ifconfig.me
(si curl n'est pas installé lancer la commande apt update && apt install curl)
Une fois la configuration NAT/Port Forwarding effectué, tester si nextcloud est accessible sur internet en rentrant l'adresse suivante dans la barre de votre navigateur internet:
http://adresse_ip_publique/nextcloud/
(remplacer adresse_ip_publique par l'adresse trouvée précédemment
Attention les navigateurs peuvent être un peu capricieux sans le https, si vous voulez tester en sortant du diagnostic une possible erreur navigateur taper dans un terminal linux :
[ATTENTION, cette section remet en question le marché des vpns!!]
Cette section n'est utile que pour les connections 4G
La 4g a l'avantage d'être mobile, avec une tres faible consommation du modem autour de 5W, et vous pouvez trouver des modems 4g sans wifi pour limiter la surface d'attaque de votre serveur (exemple netgear lm1200 autour de 150€).
qu'est ce qu'un vpn?
Les VPN sont principalement connus pour les "clients" vpn. C'est à dire que vous l'utilisez sur votre ordinateur pour vous "anonymiser".
Le vpn est en fait un tunnel entre votre ordinateur et un ordinateur distant à partir duquel partent vos requetes vers internet. Tout votre traffic en direction d'internet va passer par ce tunnel.
Internet pense ainsi que vos requetes proviennent de cet ordinateur distant. C'est à dire que votre ip publique devient celle de cet ordinateur distant.
Votre fournisseur d'accès ne voit que le traffic entre votre ordinateur et cet ordinateur distant, ce qui vous "anonymise".
En réalité, vous êtes anonyme vis à vis de votre fournisseur d'acces à internet, mais vous ne faites que déplacer la confiance vers votre fournisseur vpn qui lui peut voir votre traffic.
Le vpn a aussi d'autres utilités comme vous donner accès à des sites qui filtrent l'accès selon la "provenance" de votre adresse ip publique.
Vous pouvez tout à fait créer votre propre serveur vpn, et dans notre cas, ce serveur vpn permettra de rediriger les requetes internet faites sur ce serveur vers votre orange pi/raspberry pi en passant par le tunnel (dans l'autre sens que lorsque vous l'utilisez en tant que client pour accéder à internet).
Et nous allons voir comment.
Créer un serveur sur gandi.net
Créer un compte sur gandi.net, puis créer un serveur dans gandicloud vps. Voir les images jointes pour la création en 3 clics du serveur qui coute 5€/mois.
Pour créer une clé ssh et se logger voir
https://docs.gandi.net/fr/hebergement_web/connexion/cle_ssh.html
https://docs.gandi.net/fr/cloud/operations_courantes/connexion_serveur.html
Une fois loggé sur le serveur,
lancer la commande pour installer wireguard et les dépendances nécessaires
sudo apt update && sudo apt install wireguard resolvconf iptables nano -y
Lancer la même commande sur votre orange pi/raspberry pi.
lancer ensuite les commandes suivantes sur votre
serveur et sur le orange pi/raspberry pi pour creer les cles privés et publiques de wireguard
sudo mkdir -p /etc/wireguard
sudo sh -c 'wg genkey | (umask 0077 && tee /etc/wireguard/private_key) | wg pubkey > /etc/wireguard/public_key'
Afficher la clé publique sur votre orange pi/raspberry pi en tapant
sudo cat /etc/wireguard/public_key
Afficher egalement la clé publique sur votre serveur en tapant
sudo cat /etc/wireguard/public_key
Entrer ensuite les commandes suivantes pour créer un fichier de configuration /etc/wireguard/wg0.conf sur votre serveur:
Taper les lignes suivantes (remplacer cle_publique_du_orange_pi_ou_raspberry_pi par celle affichée précédemment) :
echo "[Interface]" | sudo tee /etc/wireguard/wg0.conf
echo "Address=10.10.0.1/24" | sudo tee -a /etc/wireguard/wg0.conf
echo "PrivateKey=$(sudo cat /etc/wireguard/private_key)" | sudo tee -a /etc/wireguard/wg0.conf
echo "ListenPort=12345" | sudo tee -a /etc/wireguard/wg0.conf
echo "[Peer]" | sudo tee -a /etc/wireguard/wg0.conf
echo "PublicKey=cle_publique_du_orange_pi_ou_raspberry_pi" | sudo tee -a /etc/wireguard/wg0.conf
echo "AllowedIPs=10.10.0.2/32" | sudo tee -a /etc/wireguard/wg0.conf
Entrer ensuite la commande suivante sur le serveur pour lancer et activer le service vpn
taper ensuitesudo systemctl start wg-quick@wg0
sudo systemctl enable wg-quick@wg0
pour obtenir l'ip publique de votre serveurcurl ifconfig.me
Taper les lignes suivantes (remplacer cle_publique_du_serveur par celle affichée précédemment et ip_publique_du_serveur par celle affichée précédemment) :
echo "[Interface]" | sudo tee /etc/wireguard/wg0.conf
echo "Address=10.10.0.2/24" | sudo tee -a /etc/wireguard/wg0.conf
echo "PrivateKey=$(sudo cat /etc/wireguard/private_key)" | sudo tee -a /etc/wireguard/wg0.conf
echo "[Peer]" | sudo tee -a /etc/wireguard/wg0.conf
echo "PublicKey=cle_publique_du_serveur" | sudo tee -a /etc/wireguard/wg0.conf
echo "AllowedIPs=10.10.0.1/32" | sudo tee -a /etc/wireguard/wg0.conf
echo "Endpoint=ip_publique_du_serveur:12345" | sudo tee -a /etc/wireguard/wg0.conf
La ligne AllowedIPS définit les ips de destination (sortantes) qui passeront par le tunnel et seront chiffrées mais aussi les ips entrantes autorisées. Si vous souhaitez configurer votre "client" (orange pi ou raspberry pi) pour utiliser le vpn pour accéder à internet, remplacer AllowedIPs=10.10.0.1/32 par AllowedIPs=0.0.0.0/0 En définissant 0.0.0.0/0 on indique que tout le traffic du orange pi/raspberry pi passera par le tunnel wireguard et toutes les ip entrantes seront autorisées. Il est alors important de bien configurer son firewall sur le serveur!
Pour vérifier que wireguard fonctionne, lancer la commande suivante sur le serveur vpn:
ping 10.10.10.2 -c 4
Le ping doit fonctionner
Ca ne fonctionne de façon systématique chez moi, mais je suis sur que si vous essayez loin de l'oeil de sauron votre météo numérique ira mieux que la mienne, et ca fonctionnera chez vous ;)
Dans le cas où ca ne fonctionnerait pas avec wireguard, vous pouvez utiliser openvpn, (qui est configurable sans ligne de commande à la souris!).
Configuration du serveur proxy gandi.net:
Pour cela suivez les étapes suivantes (https://openvpn.net/vpn-server-resources/installing-openvpn-access-server-on-a-linux-system/):
Update du 27/11/23: il n'y a pas de version bookworm d'openvpn-as disponible pour debian. Pensez à installer debian version bullseye
apt update && apt -y install ca-certificates wget net-tools gnupg
wget https://as-repository.openvpn.net/as-repo-public.asc -qO /etc/apt/trusted.gpg.d/as-repository.asc
echo "deb [arch=amd64 signed-by=/etc/apt/trusted.gpg.d/as-repository.asc] http://as-repository.openvpn.net/as/debian bullseye main" | sudo tee /etc/apt/sources.list.d/openvpn-as-repo.list
apt update && apt -y install openvpn-as
Si les commandes ci-dessus ne fonctionnent pas, il est possible qu'openvpn ait mis a jour des éléments. Merci alors de se reporter à https://openvpn.net/access-server/, s'inscrire, et suivre les instructions d'installation
Rendez vous ensuite sur la page de configuration du serveur: https://<adresse_ip_du_serveur>
login:openvpn
password: indiqué dans le log de l'installation
screen 1:
go to admin panel
reentrer vos login/password
screen2: Network settings: Activer UDP seulement et port 1194 puis save settings
screen3: VPN Settings: remplir les champs comme indiqué sur le screenshot puis save settings
screen 4 et 5:
User Management/User permission : changer le mot de passe dans local password et entrer l'adresse ip fixe du screeenshot puis save settings.
Puis update running server.
Pour vous reconnecter à l'interface de configuration:
https://adresse_ip_du_serveur:943
screen 6:
User Management/User profile: cliquer sur new profile
puis Cliquer sur create profile.
Renommer le fichier de configuration téléchargé en openvpn.conf
Ouvrir le fichier de configuration et trouver la ligne auth-user-pass et la remplacer par la ligne suivante:
auth-user-pass auth.txt
Configuration du orangepi/raspberrypi
Lancer ensuite sur le orangepi raspberry pi:
sudo apt update && sudo apt install openvpn
Copier le fichier de configuration télécharger vers /etc/openvpn/client/openvpn.conf sur votre orangepi/raspberry pi
creer un fichier auth.txt dans /etc/openvpn/client/ dans lequel vous copiez les deux lignes suivantes en remplacant password par votre mot de passe:
openvpn
password
Lancer ensuite le client vpn:
sudo systemctl start openvpn-client@openvpn
Si vous voulez que le client se connecte automatiquement au lancement de la machine taper
sudo systemctl enable openvpn-client@openvpn
Pour rediriger les requetes sur le serveur vers le orange pi / raspberry pi, on met en place un serveur logiciel web nginx:
sudo apt install nginx -y
On ouvre ensuite le fichier de configuration de ce logiciel serveur web:
sudo nano /etc/nginx/sites-enabled/default
Remplacer le contenu du fichier par ce qui suit:
server {
listen 80;
server_name localhost;
server_tokens off;
add_header Permissions-Policy "accelerometer=(),autoplay=(),camera=(),display-capture=(),document-domain=(),encrypted-media=(),fullscreen=(),geolocation=(),gyroscope=(),magnetometer=(),microphone=(),midi=(),payment=(),picture-in-picture=(),publickey-credentials-get=(),screen-wake-lock=(),sync-xhr=(self),usb=(),web-share=(),xr-spatial-tracking=()";
add_header Strict-Transport-Security "max-age=31536000 ; includeSubDomains";
add_header X-Frame-Options "SAMEORIGIN";
add_header X-Content-Type-Options nosniff;
add_header Content-Security-Policy "script-src 'self';";
add_header X-Permitted-Cross-Domain-Policies none;
add_header Referrer-Policy no-referrer;
add_header Clear-Site-Data "cache,cookies,storage";
location / {
proxy_pass http://10.10.0.2;
proxy_set_header Host $host;
proxy_set_header X-Forwarded-For $proxy_add_x_forwarded_for;
proxy_set_header X-Real-IP $remote_addr;
proxy_set_header X-Forwarded-Proto $scheme;
client_max_body_size 20M;
limit_except GET HEAD POST {deny all;}
}
}
Nginx va rediriger les requetes faites sur l'ip publique de votre serveur vers le nextcloud de votre orange pi / raspberry pi (ligne proxy_pass http://10.10.0.2;)
Vous pouvez tester si cela fonctionne en vous rendant sur la page:
http://ip_publique_de_votre_serveur_gandi/nextcloud/
(notez bien que c'est en http et pas https)
Attention, de nombreux navigateurs n'acceptent plus tres bien les redirections en http, voir la section https pour configurer le https (il faudra prendre un nom de domaine).
Le nom de domaine est l'adresse dans votre navigateur : par exemple lowtechlab.org.
Il vous permet de rendre votre serveur accessible plus facilement avec une adresse facilement memorisable. Il ne fait qu'associer le nom de domaine à l'adresse ip de votre serveur vpn ou l'adresse ip de votre box.
Que vous enregistriez un nom de domaine pour rediriger vers votre adresse ip ou pas (c'est nécessaire pour avoir le https cependant), il faut noter que par défaut, les fournisseurs d'accès vous octroient une adresse ip différente à chaque connexion.
Si vous souhaitez une adresse ip fixe, il faut en faire la demande à votre fournisseur d'accès. Ce n'est malheureusement plus très répandue dans les offres grands publics. Orange propose à la place un "DynDns" qui vous propose une adresse en lettres correspondant à votre adresse ip mais à laquelle vous ne pouvez pas rattacher facilement un nom de domaine. Certains gestionnaires de nom de domaine, comme infomaniak, proposent tout de même d'enregistrer un nom de domaine pour le dyndns qui est acessible assez facilement sans surcout chez les principaux opérateurs.
Si vous avez un accès en 4G, il n'est pas possible d'avoir une adresse ip fixe et votre adresse ip publique correspondra à un "pool". C'est à dire que l'opérateur alloue une adresse ip publique pour plusieurs clients, ne vous permettant pas d'utiliser la technique du NAT/Port Forwarding pour rendre votre dietpi accessible sur internet.
Il faudra alors prendre un nom de domaine pour votre serveur vpn qui redirige les requetes vers votre dietpi.
Voir image jointe pour l'enregistrement d'un nom de domaine: c'est la ligne nom "@" type A qu'il faut renseigner avec l'adresse ip publique de votre box ou de votre serveur vpn.
Si vous avez un serveur vpn
Sur votre serveur gandi, effectuer les opérations suivantes:
Creer un fichier /etc/nginx/conf.d/dietpi.conf et copier les lignes suivante:
server {
listen 80;
server_name localhost;
server_tokens off;
add_header Permissions-Policy "accelerometer=(),autoplay=(),camera=(),display-capture=(),document-domain=(),encrypted-media=(),fullscreen=(),geolocation=(),gyroscope=(),magnetometer=(),microphone=(),midi=(),payment=(),picture-in-picture=(),publickey-credentials-get=(),screen-wake-lock=(),sync-xhr=(self),usb=(),web-share=(),xr-spatial-tracking=()";
add_header Strict-Transport-Security "max-age=31536000 ; includeSubDomains";
add_header X-Frame-Options "SAMEORIGIN";
add_header X-Content-Type-Options nosniff;
add_header Content-Security-Policy "script-src 'self';";
add_header X-Permitted-Cross-Domain-Policies none;
add_header Referrer-Policy no-referrer;
#add_header Clear-Site-Data "cache,cookies,storage";
return 301 https://$host$request_uri;
location / {
return 301 https://$host$request_uri;
}
}
lancer ensuite les commandes suivantes:
sudo apt install letsencrypt
wget https://raw.githubusercontent.com/certbot/certbot/master/certbot-nginx/certbot_nginx/_internal/tls_configs/options-ssl-nginx.conf
sudo cp options-ssl-nginx.conf /etc/letsencrypt/options-ssl-nginx.conf
wget https://raw.githubusercontent.com/certbot/certbot/master/certbot/certbot/ssl-dhparams.pem
sudo cp ssl-dhparams.pem /etc/letsencrypt/ssl-dhparams.pem
sudo rm /etc/nginx/sites-enabled/default
sudo apt remove certbot
sudo apt install python3-certbot-nginx
obtenir les certificats (rempalcer __domain__ par votre domaine):
sudo certbot certonly --nginx -d __domain__
copier ensuite les lignes suivante dans votre fichier /etc/nginx/conf.d/dietpi.conf
en remplacant __domain__ par votre domaine
server {
listen 80;
server_name localhost;
server_tokens off;
add_header Permissions-Policy "accelerometer=(),autoplay=(),camera=(),display-capture=(),document-domain=(),encrypted-media=(),fullscreen=(),geolocation=(),gyroscope=(),magnetometer=(),microphone=(),midi=(),payment=(),picture-in-picture=(),publickey-credentials-get=(),screen-wake-lock=(),sync-xhr=(self),usb=(),web-share=(),xr-spatial-tracking=()";
add_header Strict-Transport-Security "max-age=31536000 ; includeSubDomains";
add_header X-Frame-Options "SAMEORIGIN";
add_header X-Content-Type-Options nosniff;
add_header Content-Security-Policy "script-src 'self';";
add_header X-Permitted-Cross-Domain-Policies none;
add_header Referrer-Policy no-referrer;
#add_header Clear-Site-Data "cache,cookies,storage";
return 301 https://$host$request_uri;
location / {
return 301 https://$host$request_uri;
}
}
server {
listen 443 ssl http2;
server_name localhost;
server_tokens off;
ssl_certificate /etc/letsencrypt/live/__domain__/fullchain.pem;
ssl_certificate_key /etc/letsencrypt/live/__domain__/privkey.pem;
include /etc/letsencrypt/options-ssl-nginx.conf;
ssl_dhparam /etc/letsencrypt/ssl-dhparams.pem;
add_header Permissions-Policy "accelerometer=(),autoplay=(),camera=(),display-capture=(),document-domain=(),encrypted-media=(),fullscreen=(),geolocation=(),gyroscope=(),magnetometer=(),microphone=(),midi=(),payment=(),picture-in-picture=(),publickey-credentials-get=(),screen-wake-lock=(),sync-xhr=(self),usb=(),web-share=(),xr-spatial-tracking=()";
add_header Strict-Transport-Security "max-age=31536000 ; includeSubDomains";
add_header X-Frame-Options "SAMEORIGIN";
add_header X-Content-Type-Options nosniff;
add_header Content-Security-Policy "script-src 'self';";
add_header X-Permitted-Cross-Domain-Policies none;
add_header Referrer-Policy no-referrer;
#add_header Clear-Site-Data "cache,cookies,storage";
location / {
proxy_pass http://10.10.10.2;
proxy_set_header Host $host;
proxy_set_header X-Forwarded-For $proxy_add_x_forwarded_for;
proxy_set_header X-Real-IP $remote_addr;
proxy_set_header X-Forwarded-Proto $scheme;
client_max_body_size 20M;
limit_except GET HEAD POST {deny all;}
}
}
redémarrer nginx
sudo systemctl restart nginx
Une fois ces étapes réalisées, votre serveur est accessible en ligne en https en tapant dans votre navigateur
https://votre_domaine/nextcloud/
Vous pouvez alors configurer nextcloud en ligne par le compte administrateur login par défaut sur dietpi: admin mot de passe par défaut sur dietpi: mot de passe entrée à l'installation de dietpi
Je n'ai pas de box, je vous updaterai quand ce sera le cas et prooftesté! :)
Que ce soit pour des raisons écologiques, ou pour d'autres raisons, il est intéressant d'avoir un serveur autonome énergétiquement,
qui ne dépendra pas des aléas du réseau électrique.
NB: pour une version légèrement modifié du dimensionnement photovoltaïque (production moyenne/par intervalle calée sur modèle jrc en décembre au lieu du nombre d'heure d'ensoleillement minimum), voir mon autre tuto ici:
Dimensionner une installation photovoltaïque autonome
videos:
bases debutant(panneaux, regulateur, onduleur, conso/prod): https://www.youtube.com/watch?v=8Ft4XQj9lQ4
montage simple kit myshop solaires pour 230V: https://www.youtube.com/watch?v=SvmPEhPq_S8
kit prêts à acheter (si vous avez des subventions et des collègues qui coopèrent bien):
solution de stockage intermédiaire intégrée (cher et pas tres lowtech):
Station énergie portable extensible 230V BLUETTI AC200MAX
EcoFlow River 2 pro
kits semi lowtech (celui utilisé dans ce guide):
panneaux photovoltaïque 120W et batterie de voiture plomb acide.
kit vraiment lowtech:
fabriquer sa batterie lithium à partir de déchets: voir barnabé chaillot
https://www.youtube.com/watch?v=_hwj7Ds50lU
rappel de base: branchement en série (+ sur - et + sur -) on ajoute le voltage et on garde le meme amperage, branchement en paralelle (+ sur +, - sur -) on ajoute l'amperage et on garde le meme voltage
idem pour les batteries: à mettre en paralelle pour garder la meme tension (voltage)
La première problématique du photovoltaïque lowtech autonome est le dimensionnement de l'installation (Se reporter à mon autre tuto
Dimensionner une installation photovoltaïque autonome)
Pour cela on trouve pas mal d'informations sur internet.
Vous pouvez utiliser la feuille libreoffice en piece jointe en haut de ce tutoriel pour du dimensionnement "bricolé".
Le dimensionnement - le besoin journalier:
Le orange pi consomme environ 20W
Un disque usb supplémentaire consomme environ 5W
Un modem 4G consomme environ 5W
Soit un besoin constant de 35W en prenant 16% de marge d'erreur.
Le besoin journalier pour un serveur qui tourne 24h/24: 35W*24h=840Wh
Le besoin journalier pour un serveur qui tourne en journéee seulement:
en été: 35W*14h=490Wh
en hiver: 35W*8h=280Wh
Notez qu'il s'agit là d'un besoin moyen et si vous souhaitez dimensionner
pour des usages divers, il est recommander de procéder de façon plus précise
en calculant les besoins temps réels.
Le dimensionnement du stockage par le temps d'autonomie :
Estimer les pertes à 20% et augmenter le besoin en consquénce:
besoin 24h/24=840/0,80=1050Wh
Estimer le temps d'autonomie voulue:
exemple 24h
On va alors dimensionner le stockage pour tenir 24h.
Pour des batteries en 12V: 1050Wh/12V=87,5Ah
Etant donné qu'on veut limiter la décharge des batteries à 50%, on prendra donc
87,5Ah/0,5=175Ah
Soit 2100 Wh en 12V
Selon les caractéristiques des panneaux (voir feuille de calcul), on peut estimer la recharge de la batterie lorsque l'ensoleillement est minimal (en décembre).
Le dimensionnement par la méthode du nombre de jours voulues pour recharger entierement les batteries:
Si on veut pouvoir recharger les batteries en un jour en hiver, il faut considérer la puissance produite par vos panneaux au jour d'hiver avec le moins d'ensoleillement.
Si on prend 3,5h pour le minimum, le nombre de panneaux nécessaire de puissance x Watt sera:
C_batterie:Capacité batterie en Wh
Dans notre exemple 2100Wh
T_hiver:temps de recharge journalier minimal en hiver (en h)
Dans notre exemple 3,5h
B_hiver:besoin journalier hors temps ensoleillement en hiver (en Wh)
Dans notre exemple (24h-3,5h)*35W=897Wh
n_voulus:nombre de jour voulus pour recharger entierement la batterie
Dans notre exemple 1
I:amperage sortie d'un panneau photovoltaique
Dans notre exemple 7A
U:tension sortie d'un panneau photovoltaique
Dans notre exemple 12V
Nb_panneaux=C_batterie+B_hiver*n_nvoulus/T_hiver*I*U*n_voulus
Dans l'exemple:
Nb_panneaux=(2100+897*1)/(3,5*12*7*1)
Il faudra donc 10 panneaux de 84W de 7A 12V
Noter que la valeur cardinale ici est à la ligne 42 du fichier joint, il s'agit
de l'ensoleillement journalier minimal en décembre à production nominale. Des valeurs de référence peuvent être trouvées sur
https://re.jrc.ec.europa.eu/api/v5_2/seriescalc?lat=44.203142&lon=0.616363&loss=14&angle=45&aspect=0&startyear=2005&endyear=2005&pvcalculation=1&peakpower=1&pvtechchoice=crystSi&browser=0&outputformat=csv
Mais rien ne vaut une mesure empirique pour vérifier tout ca.
Le graphique en illustration provient du monitoring de deux installations à 400km de distance d'une entreprise qui installe et suit du photovoltaïque depuis 2018. J'attend de mesurer tout ça avec un voltmetre fiable sur plusieurs panneaux achetés d'occasions pour updater ce tuto en décembre! :)
Tout commentaire et "retour d'experience" est bienvenu à ce sujet en bas de cette page!
Le dimensionnement par la méthode essais et erreurs
La feuille de calcul propose aux lignes 41 et 42 d'ajuster le nombre de panneaux et le temps d'ensoleillement moyen en décembre et donne le besoin journalier hors temps ensoleillement hiver en Wh et la recharge batterie journaliere maximale en hiver (en Ah et Wh). En faisant des essais sur les deux paramètres, on peut obtenir le nombre de panneaux minimum pour que la(les) batterie(s) se recharge(nt) positivement en hiver.
La problématique principale du photovoltaïque lowtech autonome est le stockage de l'énergie.
Vous pouvez lire les caractéristiques des panneaux qu'on vous a donné ou trouvés sur leboncoin à pas cher:
-puissance crete: elles s'aditionnent pour obtenir la puissance nécessaire trouvée lors de la phase de dimensionnement.
-tension : 12V,24V ou 48V. voir regles série/paralelle pour leur additions
-intensité: variable selon les modèles mais souvent inferieure à 10A. voir regles série/paralelle pour leur additions
Pour recharger des batteries, en principe, si vous connectez votre panneaux en direct sur une batterie, il suffit que la tension à la sortie de vos panneaux soit la même que celles de vos batterie, et ca devrait charger.
Il y a un composants importants à retenir pour charger correctement vos batteries:
le regulateur ou controleur de charge
il en existe de trois sortes: les tor (tout ou rien) les mppt (Maximum power point tracking) et les pwm (Pulse Width Modulation)
Ils sont composés d'un adaptateur DC/DC (courant continu vers courant continu) et d'un coupe circuit. Le mppt comprend également un adaptateur d'impédence (il a une résistance pour adapter l'amperage injecté dans la batterie). Les mppt accepte des puissances nominales plus élevées, cad des tensions et intensité plus élevées.
Le régulateur ou controleur de charge permet principalement de couper le circuit quand la batterie est rechargée en surveillant la tension et l'intensité de charge. Il coupe le circuit si leurs valeurs dépassent les intervalles de référence (pour cela le regulateur arrete la charge temporairement et mesure la tension aux bornes des batteries).
Le mppt a un "algorithme" électronique intégré qui va chercher le point de puissance optimal grace a son adaptateur d'impedance.
Si vous connectez plusieurs panneaux et plusieurs batteries, il est recommandé d'avoir un regulateur pour couper la charge correctement lorsque la batterie est chargée.
Les tensions de charge de référence sont 12V,24V et 48V.
Cependant, les prix des modèles augmentent avec la puissance nominales (qui va dépendre de l'amperage) qu'ils acceptent.
Pour limiter l'intensité du courant de la production photovoltaïque, il est plus judicieux d'utiliser des panneaux de plus forte puissance qui sont généralement à des tensions plus élevées
(rappel P=U*I,
rappel E=P*t se conserve dans un systeme fermé).
note: si le systeme de stockage par batterie ou l'appareil connecté à vos panneaux n'absorbe pas toute la puissance produite, et si le régulateur de charge ne coupe pas le circuit, le reste sera dégagé en chaleur.
L'amperage va aussi dependre de la capacité de stockage de vos batteries, dimensionnées pour couvrir vos besoins pendant une periode définie au dimensionnement.
Le courant de charge est calculé en divisant par 4 ou 5 la capacité nominale de la batterie exprimée en Ah qui devrait alors se recharger en 4 ou 5h. Cependant une batterie se rechargera aussi avec un courant de charge de la capacité nominale de la batterie divisée par 20 mais plus lentement (en 20h).
Dimensionnez et/ou agencez vos panneaux en conséquence.
Des montages de panneaux serie+paralelle peuvent permettrent d'ajuster tension et amperage.
Il y a enfin un dernier point sur lequel être attentif: le déclenchement de la recharge de la batterie par le regulateur/controleur de charge (qui déclenche quand la tension de la batterie diminue en dessous d'un certain seuil).
En effet, si la puissance soutirée à la batterie est trop faible, il est possible que le temps nécessaire à la décharger avec votre consommation journalière pour déclencher la recharge dans le régulateur dépasse le temps d'ensoleillement journalier. La batterie ne se recharge alors pas du tout pendant la journée.
Dans ce cas, votre batterie ne se rechargera qu'un jour sur deux ou sur trois (selon le seuil de déclenchement de la recharge du regulateur).
C'est un paramètre à prendre en compte dans le dimensionnement (non inclus dans la feuille de calcul).
Le régulateur a 3 phases:
1.bulk: le regulateur laisse passer le courant
2.floating: le regulateur alterne interupteur fermée et ouvert à une fréquence donnée pour maintenir la batterie chargée
En outre il faut prendre des précautions car la charge des batteries présente certains risques.
3.absorption (pour les mppt): la tension de charge augmente un peu pour créer une difference de potentiel suffisante pour continuer à charger la batterie presque pleine.
En théorie le courant de charge diminue lorsque la batterie est presque rechargée (courant de queue etc.)
La charge de batteries en paralelle ou en série sur des batteries usagées qui n'ont pas les mêmes tensions ou intensité présente en théorie des risques. En effet vous lirez un peu partout que la résistance des fils pour relier ces batteries
créee des différences de potentiels entre les batteries qui produisent des décharges d'une batterie envers une autre etc.
créant des risques d'explosion, de degazage pour les batteries plomb etc.
Il faut bien se rapeller que les batteries sont des assemblages de composants unitaires de faible tension mis en séries et en paralelle pour obtenir un générateur de l'intensité et la tension voulue et qu'à priori faire de même avec des batterie entiere ne présente pas vraiment de risques..
On parle souvent de "battery management system" (bms) "intégré" pour les batteries lithium ion.
En réalité le régulateur de charge est déjà un "bms". En théorie, le bms intégré s'assure que les tensions et les intensités de chaque unité composant la batterie est la même et la rééquilibre au besoin.
On peut bien sûr s'interroger si tout ceci n'est pas une façon de rendre le stockage de l'énergie plus cher avec des composants BMS artificiellement chers et si ce n'est pas une façon d'éviter de réutiliser des unités de batteries usagées.
Il est par exemple étonnant qu'il n'existe pas de BMS pour rééquilibrer automatiquement des batteries plomb acide, ce qui rendrait utilisable toutes les batteries mises au rebut de l'industrie automobile pour stocker l'énergie photovoltaïque sans risque!
Dans tous les cas, si vous réutilisez des batteries au plomb, utilisez un régulateur pour éviter de continuer à charger vos batteries rechargées (risques de production d'hydrogene) -ou si vous n'en utilisez pas dimensionnez avec beaucoup de soin-, évitez les décharges profondes, et maintenez les batteries à une temperature constante autant que possible.
On dimensionne sur un dixieme de la puissance de panneaux et un quart de la capacité de batterie de ce que la théorie nous a indiqué pour être autonome 24h/24h et en capacité de recharger en un seul jour en hiver, soit un panneau de 120W et une vieille batterie de voiture de 45Ah en 12V.
C'est raccord avec une approche lowtech de ne faire tourner le serveur que lorsqu'il fait jour, pour une informatique qui respecte la temporalité humaine.
Pour être bien en hiver (à hypothèse 3,5h d'ensoleillement moyen), il faudrait une batterie de plus de 58Ah, mais pour raisons budgétaire, on fait pour l'instant avec ce qu'on a! :).
Le regulateur utilisé n'accepte pas les panneaux 40V donc on n'a pas utilisé le panneau photovoltaïque d'occasion de 180W à 20€ trouvé sur leboncoin, mais je ne manquerai pas d'updater ce tuto avec des raccordement de panneaux et de batteries dès que j'aurai le materiel et avec les valeurs de production hivernale si j'y arrive!
Etapes de montage:
Attendre quelques minutes que ca boot. Et voilà , votre serveur nextcloud est accessible en ligne ! :)
Notez que si vous voulez alimenter quelque chose en courant alternatif 220V, la seule chose qu'il manque au montage est un convertisseur DC/AC (courant continu alternatif) qu'on trouve facilement en magasin de camping car ou sur leboncoin.
Au niveau sécurité, les failles connues des cpus peuvent être trouvées sous linux en faisant:
grep -r . /sys/devices/system/cpu/vulnerabilities
Cette commande sur le orange pi (cpu CortexA55) avec dietpi installé donne:
/sys/devices/system/cpu/vulnerabilities/spectre_v2:Mitigation: Unprivileged eBPF enabled
/sys/devices/system/cpu/vulnerabilities/itlb_multihit:Not affected
/sys/devices/system/cpu/vulnerabilities/mmio_stale_data:Not affected
/sys/devices/system/cpu/vulnerabilities/mds:Not affected
/sys/devices/system/cpu/vulnerabilities/l1tf:Not affected
/sys/devices/system/cpu/vulnerabilities/spec_store_bypass:Mitigation: Speculative Store Bypass disabled via prctl
/sys/devices/system/cpu/vulnerabilities/tsx_async_abort:Not affected
/sys/devices/system/cpu/vulnerabilities/spectre_v1:Mitigation: __user pointer sanitization
/sys/devices/system/cpu/vulnerabilities/retbleed:Not affected
/sys/devices/system/cpu/vulnerabilities/srbds:Not affected
/sys/devices/system/cpu/vulnerabilities/meltdown:Not affected
Ayant testé un orange pi un raspberry pi et un odroid, le probleme reste le même.
basiques:
on peut passer sa vie à augmenter la sécurité d'un systeme informatique...
trouver le bon compromis et évaluer les risques ou appats en termes financiers.
Le hack est toujours possible, et vu le nombre de failles 0day non encore publié, quel que soit le systeme d'exploitation, la question est moins d'avoir un système infaillible, que de savoir de qui on cherche à se protéger quand on cherche à "sécuriser" ou réduire sa surface d'attaque.
Je pense que la philosophie libre reste supérieure en termes de sécurité car auditable et réparable plus vite par la "commu", mais il faut bien avouer que les reglages par défaut ne sont pas tip top car linux a été pensé pour être stable au départ (rappelez vous des écrans bleux windows il y a 30 ans), et pas "sécurisé".
Ayant subi des hacks que je considère très avancés et pas à la portée du premier venu(et ce quel que soit le système d'exploitation, quelle que soit la machine, et quel que soit le niveau de sécurisation -hors compilation de kernel-), j'ai cherché à sécuriser mes dispositifs numériques et j'en arrive aujourd'hui à penser que la "souveraineté" numérique n'existe pas ou plus, les failles créent un marché de la sécurité, ca fait travailler des gens... Voir l'article intéressant de w0nderfall au sujet de la sécurité sous linux: https://wonderfall.space/linux-securite/
Cependant quelques éléments car c'est un sujet sur lequel on trouve peu d'informations didactiques rassemblées.
-principe de limiter surface d'attaque : principe général, la sécurisation ne fait que diminuer la surface d'attaque potentielle
-acces physique sécurisé et config logicielle liée:
- acces physique: à vous de voir
-mot de passe grub
Lancer dans un terminal:
grub-mkpasswd-pbkdf2
Copier le texte qui commence par grub.pbkdf2.sha512.10000.xy
où xy est une longue suite de lettres et de chiffres
Ajouter les lignes suivantes à un fichier /etc/grub.d/42_pw
en remplacant user par votre nom d'utilisateur linux et pw par le
texte précemment copié
cat << EOF
set superusers=user
password_pbkdf2 pw
EOF
lancer ensuite la commande
update-grub
-bons mots de passes en general
pour changer le mot de passer de l'utilisateur courant taper
passwd
pour changer le mot de passe de l'utilisateur root taper
sudo passwd root
-éventuellement vérification d'intégrité du boot (voir ordinateurs de purism par exemple)
-chiffrer (crypter) ses supports de stockage:
https://doc.ubuntu-fr.org/tutoriel/chiffrer_ses_donnees
https://www.dwarmstrong.org/remote-unlock-dropbear/
sécurité d'un serveur:
-apt update automatisé : https://www.linuxtricks.fr/wiki/debian-activer-les-mises-a-jour-automatique-avec-unattended-upgrades
-ssh renforcé :
lignes à inclure dans votre configuration ssh (/etc/ssh/sshd_config):
Port 22 #changer sur un autre port si vous le souhaitez
Protocol 2
PermitRootLogin no
StrictModes yes
PermitEmptyPasswords no
X11Forwarding no
Ciphers chacha20-poly1305@openssh.com,aes256-gcm@openssh.com,aes128-gcm@openssh.com,aes256-ctr,aes192-ctr,aes128-ctr
MACs hmac-sha2-512-etm@openssh.com,hmac-sha2-256-etm@openssh.com,umac-128-etm@openssh.com,hmac-sha2-512,hmac-sha2-256,umac-128@openssh.com
KexAlgorithms curve25519-sha256,curve25519-sha256@libssh.org,diffie-hellman-group14-sha256,diffie-hellman-group16-sha512,diffie-hellman-group18-sha512,ecdh-sha2-nistp521,ecdh-sha2-nistp384,ecdh-sha2-nistp256,diffie-hellman-group-exchange-sha256
AllowTcpForwarding no
MaxSessions 1
UsePAM yes
AllowUsers user #remplacer par les utilisateurs autorisées
AllowGroups group #remplacer par les groupes autorisés
PasswordAuthentication no
AuthorizedKeysFile .ssh/authorized_keys
-firewall logiciel:
ufw: https://doc.ubuntu-fr.org/ufw
ou fichier de configuration iptables:
https://gitlab.com/aurelpere/bp028-hardening/-/blob/main/rhel_iptables_ipv4/files/server_firewall.sh
-backup: regle du 321 : 3 copies, 2 supports de stockages differents, 1 copie sur un autre lieux que les autres. borgbackup reste un standard pour sa fiabilité dans la communauté du libre (je confirme apres avoir testé plusieurs trucs) et offre un cloud pas cher pour stocker des sauvegardes "remote" qui finance le developpement de son logiciel libre.
fail2ban: https://doc.ubuntu-fr.org/fail2ban
fail2ban pour nextcloud: https://tuxicoman.jesuislibre.net/2015/01/fail2ban-pour-owncloud-7-sur-debian-jessie.html
-desactiver ipv6 (ou configurer le firewall aussi pour ipv6)
3 méthodes pour désactiver ipv6:
1.dans grub
2.avec sysctl
ajouter les lignes suivantes à /etc/systcl.conf
net.ipv6.conf.all.disable_ipv6 = 1
net.ipv6.conf.default.disable_ipv6 = 1
net.ipv6.conf.all.router_solicitations = 0
net.ipv6.conf.default.router_solicitations = 0
net.ipv6.conf.all.accept_ra_rtr_pref = 0
net.ipv6.conf.default.accept_ra_rtr_pref = 0
net.ipv6.conf.all.accept_ra_pinfo = 0
net.ipv6.conf.default.accept_ra_pinfo = 0
net.ipv6.conf.all.accept_ra_defrtr = 0
net.ipv6.conf.default.accept_ra_defrtr = 0
net.ipv6.conf.all.autoconf = 0
net.ipv6.conf.default.autoconf = 0
net.ipv6.conf.all.accept_redirects = 0
net.ipv6.conf.default.accept_redirects = 0
net.ipv6.conf.all.accept_source_route = 0
net.ipv6.conf.default.accept_source_route = 0
net.ipv6.conf.all.max_addresses = 1
net.ipv6.conf.default.max_addresses = 1
3.avec le network manager nmcli
-sécuriser le serveur en cas de multi utilisateur ou autres utilisateurs ayant obtenu un accès:
listes de fichiers à sécuriser (permissions etc.): https://linuxfr.org/forums/linux-general/posts/liste-des-fichiers-linux-a-securiser-owner-group-permissions-setuid-setgid-sticky-bit
guides de durcissement anssi : https://www.ssi.gouv.fr/guide/recommandations-de-securite-relatives-a-un-systeme-gnulinux/
Pour aller plus loin en termes de sécurité:
firewall physique libre: pcengines/ logiciel libre OPNSense
fail2ban avec listes géographiques: https://thecustomizewindows.com/2016/11/fail2ban-geoip-action-script-block-ssh-country/
Créer un sas de connection à votre service en ligne (MySafeip): https://linuxfr.org/news/mysafeip-un-tiers-de-confiance-pour-votre-pare-feu
sécuriser les services systemd linux: https://github.com/juju4/ansible-harden-systemd
compiler un kernel :
https://doc.ubuntu-fr.org/tutoriel/comment_compiler_un_kernel_de_kernel.org
Pas de remerciements, c'est galère et on m'a pas aidé ;)
Le tuto et son contenu ne sont pas issus d'expertise ou de formation spécifique mais de bidouillages et d'informations glanées ça et là donc soyez indulgents ;)
Tout retour d'experience est bienvenu dans les commentaires
fr none 0 Published
Vous avez entré un nom de page invalide, avec un ou plusieurs caractères suivants :
< > @ ~ : * € £ ` + = / \ | [ ] { } ; ? #