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B
L’association Cochapedal a été fondée en 2014 à Cochabamba en Bolivie par Freddy Candia et Rosio Soliz. Elle récupère des vieux vélos pour les transformer en machines à pédales de toutes sortes : vélo-mixer, vélo-machine à laver le linge, vélo-moulin à café, vélo-égraineuse de maïs, etc. Freddy aime investiguer, développer de nouvelles inventions tandis que Rosio s’occupe plutôt de la partie administrative. Au-delà de l’émancipation vis à vis de l’énergie électrique, les bicimaquinas permettent de ne pas perdre le contrôle des machines : toutes sont faciles à construire et réparer soi même,  leur fonctionnement étant celui d’un vélo. Plus qu’un gain de temps et d’énergie, l’utilisation de bicimaquinas est une amélioration de la qualité de vie : elles donnent accès à divers équipements aux familles n’ayant pas d’électricité ou n’ayant pas les moyens de les acheter. Elles sont également un plus pour la santé : un peu de sport tout en préparant son propre jus de fruit, le pied !  Ce tutoriel présente les étapes de construction d’une structure de bicimaquina, qui peut être adaptée à tout outil à axe de rotation horizontal : égraineuse de maïs, moulin à café, machine à laver le linge, etc. Nous prenons ici l’exemple d’une Bicigranadora – égraineuse de maïs.  +
L’association Cochapedal a été fondée en 2014 à Cochabamba en Bolivie par Freddy Candia et Rosio Soliz. Elle récupère des vieux vélos pour les transformer en machines à pédales de toutes sortes : vélo-mixer, vélo-machine à laver le linge, vélo-moulin à café, vélo-égraineuse de maïs, etc. Freddy aime investiguer, développer de nouvelles inventions tandis que Rosio s’occupe plutôt de la partie administrative. Au-delà de l’émancipation vis à vis de l’énergie électrique, les bicimaquinas permettent de ne pas perdre le contrôle des machines : toutes sont faciles à construire et réparer soi même,  leur fonctionnement étant celui d’un vélo. Plus qu’un gain de temps et d’énergie, l’utilisation de bicimaquinas est une amélioration de la qualité de vie : elles donnent accès à divers équipements aux familles n’ayant pas d’électricité ou n’ayant pas les moyens de les acheter. Elles sont également un plus pour la santé : un peu de sport tout en préparant son propre jus de fruit, le pied !  Ce tutoriel présente les étapes de construction d’une structure de bicimaquina, qui peut être adaptée à tout outil à axe de rotation horizontal : égraineuse de maïs, moulin à café, machine à laver le linge, etc. Nous prenons ici l’exemple d’une Bicigranadora – égraineuse de maïs.  +
In this DIY, we will explain how to creat a belt made from an old bike tire.  +
'''Contexte global''' Depuis quelques décennies, le Sénégal subit de fortes pressions sur ses ressources naturelles : 42% de la superficie de la forêt sénégalaise a disparu depuis 1960. Une forte croissance démographique, la coupe abusive de bois pour combustibles, des pratiques agricoles non durables et les feux de brousse (350000 ha /an) en sont les principales causes. En conséquences, on assiste à une irrégularité et un retard des pluies ainsi qu'a des sécheresses récurrentes. '''Situation énergétique du Sénégal''' Au Sénégal, le bois et le charbon représentent 84% de la consommation énergétique des ménages. A titre d’exemple, les populations utilisent chaque année 58kg de charbon par habitant. Cette consommation encourage la coupe du bois et pèse sur les ressources naturelles du pays. '''Avantages du Bio-charbon''' Le bio- Charbon, réalisé à partir de déchets agricoles (tel que la paille, les coques d’arachide ou bien encore la paille de brousse) peut remplacer le charbon de bois. Il offre des avantages aussi bien au niveau écologique qu'économique et sociétal : En effet sur le plan économique, bien qu’une consommation légèrement supérieure au charbon de bois soit nécessaire, il est plus avantageux pour les familles utilisatrices. Dans la région de Kaolak, il se vend 150 CFA le kilo contre 250 à 300 CFA le kilo de charbon de bois* (*association NEBEDAY). Sur le plan environnemental, la paille de brousse et les déchets agricoles étant de la biomasse renouvelable, leur valorisation permet la diminution du risque de départ de feux de brousse. Il permet, ainsi, de préserver la forêt et la biodiversité. Enfin, le charbon de paille s’utilisant dans les mêmes conditions que le charbon de bois, il respecte donc les traditions culinaires locales, ce qui permet une rapide appropriation par les populations locales. ''Ce tutoriel est réalisé en partenariat avec l'association [http://www.nebeday.org Nebeday] qui développe au Sénégal de nombreux programmes pour la gestion participative des ressources naturelles par et pour les populations locales.''  
'''Contexte global''' Depuis quelques décennies, le Sénégal subit de fortes pressions sur ses ressources naturelles : 42% de la superficie de la forêt sénégalaise a disparu depuis 1960. Une forte croissance démographique, la coupe abusive de bois pour combustibles, des pratiques agricoles non durables et les feux de brousse (350000 ha /an) en sont les principales causes. En conséquences, on assiste à une irrégularité et un retard des pluies ainsi qu'a des sécheresses récurrentes. '''Situation énergétique du Sénégal''' Au Sénégal, le bois et le charbon représentent 84% de la consommation énergétique des ménages. A titre d’exemple, les populations utilisent chaque année 58kg de charbon par habitant. Cette consommation encourage la coupe du bois et pèse sur les ressources naturelles du pays. '''Avantages du Bio-charbon''' Le bio- Charbon, réalisé à partir de déchets agricoles (tel que la paille, les coques d’arachide ou bien encore la paille de brousse) peut remplacer le charbon de bois. Il offre des avantages aussi bien au niveau écologique qu'économique et sociétal : En effet sur le plan économique, bien qu’une consommation légèrement supérieure au charbon de bois soit nécessaire, il est plus avantageux pour les familles utilisatrices. Dans la région de Kaolak, il se vend 150 CFA le kilo contre 250 à 300 CFA le kilo de charbon de bois* (*association NEBEDAY). Sur le plan environnemental, la paille de brousse et les déchets agricoles étant de la biomasse renouvelable, leur valorisation permet la diminution du risque de départ de feux de brousse. Il permet, ainsi, de préserver la forêt et la biodiversité. Enfin, le charbon de paille s’utilisant dans les mêmes conditions que le charbon de bois, il respecte donc les traditions culinaires locales, ce qui permet une rapide appropriation par les populations locales. ''Ce tutoriel est réalisé en partenariat avec l'association [http://www.nebeday.org Nebeday] qui développe au Sénégal de nombreux programmes pour la gestion participative des ressources naturelles par et pour les populations locales.''  
'''Global Context''' For several decades, Senegal suffers from the high pressure on its natural resources, with 42% of the forest area in Senegal has disappeared since 1960. Strong demographic increase, abusive logging for fuel, non-lasting agricultural practices, and bush fires (350000 ha/an) are the principal causes. Therefore, we assist in irregularities, lack of rain, as well as recurring droughts. '''Energy situation in Senegal''' In Senegal, 84% of household fuel consumption comes from wood and charcoal. For example, every year, the population uses 58kg of coal per habitant. This consumption encourages logging and puts pressure on the natural resources of the country. '''Advantages of Bio-Coal''' The bio-coal, made from agricultural waste (such as straws, peanut shells, or even bush straws) can replace charcoal. Bio-coal can also offer economic and social advantages on the ecological level: In terms of the economic framework, although a light consumption of regular coal is necessary, bio-coal is more advantageous to family users. In the Kaolack region, the bio-coal sells for 150 CFA per kilo, whereas charcoal sells for 250 to 300 CFA per kilo.* (NEBEDAY association) In terms of the environmental framework, the development of bush straws and agricultural wastes as renewable biomasses decreases the risk of starting bush fires. And therefore strengthen the preservation of the forest and its biodiversity. Finally, charcoal made from straws is used under the same conditions as charcoal. Hence, it respects the local culinary traditions, which allows the local population to accept using bio-charcoal quicker. "This tutorial is produced in partner with the [http://www.nebeday.org Nebeday] association , who developed numerous programmes for the participative management of natural resources by and for the local population in Senegal."  +
Dans ce tutoriel nous montrons les étapes de construction d'un habitat avec une technique et des matériaux respectueux de l'environnement. Ce tutoriel est basé essentiellement sur l'utilisation d'un mélange sable/argile/paille afin de remplacer le ciment dans la réalisation des murs. Cet habitat est construit dans l'éco-village '''''Proyecto Gaïa''''' (http://proyectogaia.com/index.php/es/) dans la région montagneuse de Boyaca en Colombie. Les techniques de construction, matériaux et dosages sont spécifiques à la région et peuvent varier en fonction du climat et du sol. (notamment la concentration d'argile dans le sol). Le prix varie donc également en fonction des propriétés de votre sol. Vous souhaitez vous renseigner et réaliser vous-même votre habitat ou un bâtiment quelconque d'une manière durable, avec des matériaux faciles d'accès et peu coûteux ? Alors ce tutoriel est fait pour vous. A noter qu'il existe des manières différentes de bio-construction, par exemple en utilisant de la bouse de vache ([[Maison bioconstruite|https://wiki.lowtechlab.org/wiki/Maison_bioconstruite]]) ou seulement de la paille et du mortier ([[Mur en paille solide et facile|https://wiki.lowtechlab.org/wiki/Mur_en_paille_solide_et_facile]]).  +
Dans ce tutoriel nous montrons les étapes de construction d'un habitat avec une technique et des matériaux respectueux de l'environnement. Ce tutoriel est basé essentiellement sur l'utilisation d'un mélange sable/argile/paille afin de remplacer le ciment dans la réalisation des murs. Cet habitat est construit dans l'éco-village '''''Proyecto Gaïa''''' (http://proyectogaia.com/index.php/es/) dans la région montagneuse de Boyaca en Colombie. Les techniques de construction, matériaux et dosages sont spécifiques à la région et peuvent varier en fonction du climat et du sol. (notamment la concentration d'argile dans le sol). Le prix varie donc également en fonction des propriétés de votre sol. Vous souhaitez vous renseigner et réaliser vous-même votre habitat ou un bâtiment quelconque d'une manière durable, avec des matériaux faciles d'accès et peu coûteux ? Alors ce tutoriel est fait pour vous. A noter qu'il existe des manières différentes de bio-construction, par exemple en utilisant de la bouse de vache ([[Maison bioconstruite|https://wiki.lowtechlab.org/wiki/Maison_bioconstruite]]) ou seulement de la paille et du mortier ([[Mur en paille solide et facile|https://wiki.lowtechlab.org/wiki/Mur_en_paille_solide_et_facile]]).  +
'''Remark''' This technology is currently being tested. Results on the water quality will be available within a few months. This filter was created for individual use (5L/day) and is adapted from the work of NGO CAWST and Dr David Manz, who has been working since 2001 to spread bio-sand filters to families in need. The version presented in this tutorial is easier to build and more compact than the family filter version. '''Multiple barriers approach:''' Using multiple barriers approach is the best way to reduce risks of drinking unsafe water. Each step of the process, from sources protection to water treatment and safe storage, is responsible for a decrease of sanitary risks. The treatment process includes: water source protection, sedimentation, filtration, disinfection and safe storage. People often focus on one-step particular technology, instead of considering water treatment process as a whole. Even though individual technologies as this filter can improve water quality, it is essential to control the whole process to ensure the best water quality. '''Water treatment at home''' * Sedimentation removes big particules and often >50% of pathogens. * Filtration removes smaller particules and often > 90% of pathogens. * Disinfection removes, disactivates or kills remaining pathogens. Water treatment process at home is mainly based of pathogens elimination from drinking water, which is the most important water issue in the world. This tutorial only focuses on the filtration part. '''Operating principle :''' Bio-sand filter is an optimization of classic sand filter, that has been used for century to filter freshwater before drinking it. The bio-sand filter is composed of five different areas: * 1) '''reservoir zone''' : Where water will be poured into the filter. * 2) '''resting water zone''' : This water maintains wet sand, and lets oxygen through to the biological layer. * 3) '''biological zone''' : Develops on the 5-10 first cm of the sand surface. Sand eliminates pathogens, particules and other contaminants. As in slow sand filters, a layer of micro-organisms (also known as schmutzedecke) develops in the 1-2 cm of the sand surface. * 4) '''non-biological zone''' : Do not contains micro-organisms (or very few) because of oxygen and nutrients deprivation. * 5) '''gravel zone''' : Maintains the sand and protects the output pipe from clogging. Pathogens and suspended matters are eliminated by a combination of physical and biological processes, that take place in the sand and biological layers: * '''Mechanical trap''' : Suspended matters and pathogens are physically blocked in spaces between the grains of sand. * '''Predation''' : Pathogens are eaten by other micro-organisms of the biological layer. * '''Adsorption''' : Pathogens are attached one to another, to suspended matters and to the grains of sand. * '''Natural death''' : Pathogens die or end their life cycle, because there is not enough food or oxygen for their survival. '''Theoretical efficacity''' : This filter is intented for classical fresh water, non excessively polluted by elements like arsenic for example. In case of particularly polluted water, complementary filtration systems will have to be added. Analysis results after biosand filtration with CAWST filter: * Bacterias : Up to 96,5% in the lab, 87,9 to 98,5% on the field. * Virus : 70 to > 99% in the lab. * Protozoa: > 99,9% in the lab. * Helminth (parasitic worms): Up to 100% in the lab and on the field. * Iron : 90-95% on the field. '''Source: CAWST'''  
'''Contexto global''' Desde hace unas décadas, Senegal se ha sometido a gran presión respecto a sus recursos naturales: el 42 % de la superficie forestal senegalesa ha desaparecido desde 1960. El rápido crecimiento demográfico, la excesiva tala de madera para combustible, las prácticas agrícolas no sostenibles y los incendios de matorrales (350 000 ha/año) son las principales causas. Como consecuencia, la lluvia se presenta de manera irregular y tardía, y con frecuencia hay sequías. '''Situación energética de Senegal''' En Senegal, la leña y el carbón representan 84 % del consumo energético de los hogares. A modo de ejemplo, la población utiliza 58 kg de carbón por habitante al año. Este consumo fomenta el corte de leña y afecta los recursos naturales del país. '''Ventajas del biocarbón''' El biocarbón, elaborado a partir de residuos agrícolas (como la paja, las cáscaras de maní o la paja de matorral) puede sustituir al carbón vegetal. Ofrece ventajas tanto a nivel ecológico como económico y social: En el ámbito económico, aunque es necesario un consumo ligeramente superior al del carbón vegetal, es más conveniente para las familias consumidoras. En la región de Kaolak, el carbón se vende a 150 CFA por kilo en comparación con 250 a 300 CFA por kilo* (*asociación NEBEDAY). En el ámbito ecológico, debido a que la paja de matorral y los residuos agrícolas son biomasas renovables, su aprovechamiento reduce el riesgo de que se produzcan incendios de maleza. De esta manera, ayuda a preservar el bosque y la biodiversidad. Por último, como el carbón de paja se utiliza en las mismas condiciones que el carbón vegetal, respeta las tradiciones culinarias locales, lo que permite una rápida apropiación por parte de la población local. ''Este tutorial se realizó en colaboración con la asociación [http://www.nebeday.org Nebeday] que desarrolla numerosos programas para la gestión participativa de recursos naturales en Senegal por y para las poblaciones locales.''  
Le biodiesel est un carburant alternatif au diesel pétro-sourcé. Il peut être utilisé seul dans les moteurs ou être mélangé avec du pétro-diesel à différentes concentrations. Ce carburant est obtenu à partir d’huile végétale ou de graisse animale transformée par un procédé chimique appelé la '''transestérification'''. Il  consiste à faire réagir de l’huile avec un alcool (méthanol ou éthanol) et d’un catalyseur (hydroxyde de sodium ou de potassium) afin d’obtenir des esters méthyliques ou éthyliques (le biodiesel) et un sous-produit, la glycérine. Le biodiesel peut être fabriqué en n'importe quelle quantité. Le processus décrit ici convient à une production occasionnelle et de petites quantités. Parce que le procédé demande de l’entrainement, il est conseillé de débuter par la fabrication de petites quantités et d’aller progressivement vers de plus grandes échelles de production. '''Le biodiesel présente plusieurs avantages, qui en font un carburant alternatif intéressant :''' *Il est simple à produire soi-même. *Il peut être produit à bas coûts. *Il peut être utilisé dans n’importe quel moteur diesel conventionnel. Permet également une meilleure lubrification du moteur. *Il participe au recyclage de déchets organiques que sont les huiles de fritures usagées qui sont massivement utilisées dans le milieu de la restauration.  *Il est fabriqué à partir d’huile végétale et rejette donc très peu de CO2 supplémentaire dans l’atmosphère. Il réduit également les émissions de certains composés nocifs par rapport au pétro-diesel (monoxyde de carbone, dioxyde de souffre, etc) <div class="icon-instructions caution-icon"> <div class="icon-instructions-icon"><i class="fa fa-exclamation-triangle"></i></div> <div class="icon-instructions-text">IMPORTANT : mesures de sécurité · Porter des lunettes de protection, une blouse, des gants résistants et des vêtements longs. Il est également conseillé de travailler avec un masque respiratoire. · Le méthanol est le produit le plus dangereux dans la fabrication du biodiesel. Il est très inflammable et peut brûler ou exploser à la moindre étincelle. Il est aussi toxique et peut rendre aveugle s’il est inhalé ou ingéré. · L’hydroxyde de sodium (soude – NaOH) et l’hydroxyde de potassium (potasse caustique– KOH) sont des produits corrosifs, attention au contact de la peau (Si contact avec la peau, rincer au vinaigre puis à l’eau). ·Travailler à portée d’un extincteur. ·Travailler dans un endroit ventilé (limiter les risques de vapeurs toxiques). ·Travailler proche d’un évier et d’une source d’eau courante.</div> </div> Si vous souhaitez réduire votre consommation en carburant fossile tout en économisant les dépenses correspondantes, plusieurs solutions s'offrent à vous : *'''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Huile_v%C3%A9g%C3%A9tale_carburant L'huile végétale carburant]''' mélangée au diesel *'''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Huile_v%C3%A9g%C3%A9tale_carburant L'huile végétale carburant]''' avec modification du moteur *'''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Biogazole Le Biodiesel]''' '''<u>Bien que ce tutoriel décrive la troisième solution, il est important de considérer au préalable les deux autres options.</u> La première étape est donc dédiée aux considérations à prendre en compte afin de choisir.'''  
Le biodiesel est un carburant alternatif au diesel pétro-sourcé. Il peut être utilisé seul dans les moteurs ou être mélangé avec du pétro-diesel à différentes concentrations. Ce carburant est obtenu à partir d’huile végétale ou de graisse animale transformée par un procédé chimique appelé la '''transestérification'''. Il  consiste à faire réagir de l’huile avec un alcool (méthanol ou éthanol) et d’un catalyseur (hydroxyde de sodium ou de potassium) afin d’obtenir des esters méthyliques ou éthyliques (le biodiesel) et un sous-produit, la glycérine. Le biodiesel peut être fabriqué en n'importe quelle quantité. Le processus décrit ici convient à une production occasionnelle et de petites quantités. Parce que le procédé demande de l’entrainement, il est conseillé de débuter par la fabrication de petites quantités et d’aller progressivement vers de plus grandes échelles de production. '''Le biodiesel présente plusieurs avantages, qui en font un carburant alternatif intéressant :''' *Il est simple à produire soi-même. *Il peut être produit à bas coûts. *Il peut être utilisé dans n’importe quel moteur diesel conventionnel. Permet également une meilleure lubrification du moteur. *Il participe au recyclage de déchets organiques que sont les huiles de fritures usagées qui sont massivement utilisées dans le milieu de la restauration.  *Il est fabriqué à partir d’huile végétale et rejette donc très peu de CO2 supplémentaire dans l’atmosphère. Il réduit également les émissions de certains composés nocifs par rapport au pétro-diesel (monoxyde de carbone, dioxyde de souffre, etc) <div class="icon-instructions caution-icon"> <div class="icon-instructions-icon"><i class="fa fa-exclamation-triangle"></i></div> <div class="icon-instructions-text">IMPORTANT : mesures de sécurité · Porter des lunettes de protection, une blouse, des gants résistants et des vêtements longs. Il est également conseillé de travailler avec un masque respiratoire. · Le méthanol est le produit le plus dangereux dans la fabrication du biodiesel. Il est très inflammable et peut brûler ou exploser à la moindre étincelle. Il est aussi toxique et peut rendre aveugle s’il est inhalé ou ingéré. · L’hydroxyde de sodium (soude – NaOH) et l’hydroxyde de potassium (potasse caustique– KOH) sont des produits corrosifs, attention au contact de la peau (Si contact avec la peau, rincer au vinaigre puis à l’eau). ·Travailler à portée d’un extincteur. ·Travailler dans un endroit ventilé (limiter les risques de vapeurs toxiques). ·Travailler proche d’un évier et d’une source d’eau courante.</div> </div> Si vous souhaitez réduire votre consommation en carburant fossile tout en économisant les dépenses correspondantes, plusieurs solutions s'offrent à vous : *'''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Huile_v%C3%A9g%C3%A9tale_carburant L'huile végétale carburant]''' mélangée au diesel *'''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Huile_v%C3%A9g%C3%A9tale_carburant L'huile végétale carburant]''' avec modification du moteur *'''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Biogazole Le Biodiesel]''' '''<u>Bien que ce tutoriel décrive la troisième solution, il est important de considérer au préalable les deux autres options.</u> La première étape est donc dédiée aux considérations à prendre en compte afin de choisir.'''  
Biodiesel is an alternative fuel to petro-sourced diesel. It can be used alone in engines or blended with petro diesel with different concentration levels. This fuel is obtained from vegetable oil or animal fat that is converted by a chemical process named "transesterification". It involves making oil react with an alcohol (methanol or ethanol) and a catalyst (sodium or potassium hydroxide) in order to obtain methyl or ethyl esters (biodiesel) and a by-product called glycerin. Biodiesel can be made in various amounts. The processes described here are suitable for occasional production and small amounts. Because the process requires practice, we recommend you start by making small amounts then gradually go towards a larger scale of production. "Biodiesel has man benefits, making it an interesting fuel alternative:" *It is simple to make yourself. *It can be produced at a low cost * It can be used in any conventional diesel engine. It also allows for better lubrication of the engine. *It contributes to the recycling of organic waste, such as used cooking oil that is widely used in restaurants. *It is made from vegetable oil and therefore releases only a small additional amount of CO2 into the atmosphere. It also reduces the emissions of certain harmful compounds compared to petro-diesel (carbon monoxide, sulphur dioxide, etc) <div class="icon-instructions caution-icon"> <div class="icon-instructions-icon"><i class="fa fa-exclamation-triangle"></i></div> <div class="icon-instructions-text">IMPORTANT : Safety measures - Wear safety glasses, a gown, resistant gloves and long clothes. Working with a breathing mask is also recommended. - Methanol is the most dangerous product in the making of biodiesel. It's very flammable and the slightest spark could cause burns or an explosion. It is also toxic and can cause blindness if inhaled or ingested. - Sodium hydroxide (soda - NaOH) and potassium hydroxide (caustic potash - KOH) are corrosive products, avoid all skin contact (if skin contact should occur, rinse with vinegar then with water). *Work with an extinguisher nearby. * Work in a well-ventilated area (to reduce the risk of toxic vapours). * Work near a sink and a source of running water.</div> </div> If you wish to reduce both your consumption and expenses on fossil fuel, there are several options available: *''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Huile_v%C3%A9g%C3%A9tale_carburant vegetable oil fuel]'' blended with diesel *''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Huile_v%C3%A9g%C3%A9tale_carburant Vegetable oil fuel]'' with engine modification *'' [https://fr.wikipedia.org/wiki/Biogazole Biodiesel]'' ''<u>Although this tutorial describes the third option, it's important to consider the two other options beforehand</u>The first step is therefore dedicated to the different considerations to be taken into account before choosing.  
El biodiesel es un carburante alternativo al diesel derivado del petróleo. Puede utilizarse como compuesto único en los motores o mezclarse con el diesel derivado del petróleo en diferentes concentraciones . Este carburante se obtiene a partir de aceites vegetales o de grasas animales transformados mediante el procedimiento químico denominado "transesterificación". Consiste en provocar una reacción del aceite con un alcohol (metanol o etanol) y de un catalizador ( hidróxido de sodio o de potasio) con el fin de obtener ésteres metílicos o etílicos ( el biodiesel) y un subproducto, la glicerina. El biodiesel puede fabricarse en cualquier cantidad. El proceso aquí descrito sirve para una producción ocasional y en pequeñas cantidades. Es aconsejable comenzar con la fabricación en pequeñas cantidades y continuar progresivamente con escalas de producción más grandes debido a que el proceso exige una preparación. "El biodiesel presenta numerosas ventajas que lo hacen un carburante alternativo interesante:" * Es fácil de producir. * Puede producirse a bajo coste. * Puede utilizarse en cualquier motor diesel convencional. También permite una mejor lubricación del motor. * Participa en el reciclaje de desechos orgánicos como los aceites de freír usados masivamente utilizados en el sector de la restauración. * Se fabrica a partir de aceite vegetal y por lo tanto emite muy poco CO2 suplementario a la atmósfera. También reduce las emisiones de ciertos compuestos nocivos comparado con el diesel derivado del petróleo (monóxido de carbono, dióxido de azufre, etc.). [[:Modèle:Atención]] Si desea reducir su consumo de carburantes fósiles ahorrando al mismo tiempo los gastos correspondientes, tiene muchas soluciones: *'''[https://es.wikipedia.org/wiki/Aceite_vegetal_combustible Aceite vegetal combustible]''' mezclado con diesel *'''[https://es.wikipedia.org/wiki/Aceite_vegetal_combustible Aceite vegetal combustible]''' con una modificación del motor *'''[https://es.wikipedia.org/wiki/Biodi%C3%A9sel Biodiésel]''' '''<u>Aunque este tutorial describe la tercera solución, es importante considerar previamente las dos otras opciones. </u> Por lo tanto la primera etapa está dedicada a las consideraciones a tener en cuenta para elegir.'''  
'''Ce tutoriel est le fruit du travail d'Hélie Marchand à Madagascar. Toutes les informations sur le projet JIRO Madagascar sont disponibles dans les liens en fin de tuto !''' '''La méthanisation''' La méthanisation est la production de biogaz à partir de "déchets" organiques. Elle présente de nombreux avantages, aussi bien économiques qu'écologiques. * Elle réduit les volumes de déchets organiques : une méthanisation correctement effectuée est une épuration en elle-même, elle permet de considérablement diminuer la charge polluante des effluents. * Elle réduit les émissions de méthane, un puissant gaz à effet de serre : la fermentation des matières organiques à ciel ouvert (dans les décharges) représente un danger majeur pour l'environnement, puisque des volumes importants de méthane sont relachés dans l'atmosphère. * Elle contribue à la production d'énergie renouvelable : le biogaz produit peut être valorisé de plusieurs façons, comme détaillé ci-dessous. Dans les pays développés, la méthanisation est un enjeux majeur pour la transition énergétique. Les ressources étant diffuses sur le territoire, elle permet une production locale et donc des économies sur le transport et la logistique. "Aujourd'hui en France, 160 unités de méthanisation agricoles sont en fonctionnement pour une capacité totale de production de 350 GWh d'électricité et 500 GWh de chaleur, soit l'équivalent de la consommation de 35 000 foyers. Selon les prévisions de l'ADEME, la part du biogaz pourrait fournir 3 à 3,5% de la production d'énergie en 2030. En 2050, la moitié du gaz de réseau pourrait être issue de la méthanisation. Celle-ci représente donc une voie crédible vers une transition énergétique." [http://www.scoop.it/t/injection-de-biomethane?page=3&tag=Bio-m%C3%A9thane] Dans les pays en voie de développement, l'enjeu est tout aussi important : fournir une source de production d'énergie combinée à un moyen de traitement des déchets permettrait à des zones isolées d'atteindre l'autonomie énergétique et l'amélioration des conditions de vie qui va avec. En Afrique par exemple, il est estimé que 68% de la population vit sans installations de cuisine sûres et propres. La cuisson au feu de bois entraîne de nombreux problèmes de santé et accélère la déforestation. Le biogaz pourrait être une voie d'amélioration, à la fois en allégeant la pression sur l'environnement et en améliorant les conditions d'hygiène et de santé de la population. '''JIRO Madagascar''' C'est à Madagascar que l'équipage de Nomade des Mers a rencontré Hélie Marchand, un français installé à Fianarantsoa depuis 10 ans et fondateur de l'association JIRO et de la SARL Biogasy. Il s'est intéressé au biogaz peu après son arrivée, et son étude de faisabilité, en plus de mettre en évidence un certain nombre de problématiques, a tout de suite montré le potentiel de cette technologie à Madagascar : * Déforestation de l'environnement par la population, à hauteur de 1.65 ha/hab/an. * Conditions de vie difficiles, sans confort, grande pauvreté. * L'atmosphère de la cuisine avec le bois de chauffe est toxique pour les yeux et les poumons des familles. D'après l'OMS, cette pratique est à l'origine de 11 000 décès par an à Madagascar. * Valorisation faible de la matière organique, et faiblesse des rendements agricoles face à l'ampleur du labeur. * L'assainissement inexistant est la cause de nombreux problèmes de santé publique : nuisibles, maladies, mauvaises odeurs... ''"Le but de ces installations est de définir les solutions techniques offrant les meilleurs rapports coût/avantage. La production de biogaz domestique est intégrée dans le cycle de la matière donc à son environnement, la matière organique est recyclée en matière première pour produire du biogaz, ce mécanisme biologique décompose la matière, détruit les mauvaises odeurs, les maladies et les parasites et recycle la matière sous forme d’engrais pour les cultures. Ce procédé est reconnu comme pratique de développement durable, il permet de produire une énergie propre et renouvelable. La production de biogaz est une alternative écologique au bois énergie."'' [http://www.jiromadagascar.com/] Il a développé et éprouvé son concept de biodigesteur chez 18 agriculteurs malgaches entre 2007 et 2016.  
'''Ce tutoriel est le fruit du travail d'Hélie Marchand à Madagascar. Toutes les informations sur le projet JIRO Madagascar sont disponibles dans les liens en fin de tuto !''' '''La méthanisation''' La méthanisation est la production de biogaz à partir de "déchets" organiques. Elle présente de nombreux avantages, aussi bien économiques qu'écologiques. * Elle réduit les volumes de déchets organiques : une méthanisation correctement effectuée est une épuration en elle-même, elle permet de considérablement diminuer la charge polluante des effluents. * Elle réduit les émissions de méthane, un puissant gaz à effet de serre : la fermentation des matières organiques à ciel ouvert (dans les décharges) représente un danger majeur pour l'environnement, puisque des volumes importants de méthane sont relachés dans l'atmosphère. * Elle contribue à la production d'énergie renouvelable : le biogaz produit peut être valorisé de plusieurs façons, comme détaillé ci-dessous. Dans les pays développés, la méthanisation est un enjeux majeur pour la transition énergétique. Les ressources étant diffuses sur le territoire, elle permet une production locale et donc des économies sur le transport et la logistique. "Aujourd'hui en France, 160 unités de méthanisation agricoles sont en fonctionnement pour une capacité totale de production de 350 GWh d'électricité et 500 GWh de chaleur, soit l'équivalent de la consommation de 35 000 foyers. Selon les prévisions de l'ADEME, la part du biogaz pourrait fournir 3 à 3,5% de la production d'énergie en 2030. En 2050, la moitié du gaz de réseau pourrait être issue de la méthanisation. Celle-ci représente donc une voie crédible vers une transition énergétique." [http://www.scoop.it/t/injection-de-biomethane?page=3&tag=Bio-m%C3%A9thane] Dans les pays en voie de développement, l'enjeu est tout aussi important : fournir une source de production d'énergie combinée à un moyen de traitement des déchets permettrait à des zones isolées d'atteindre l'autonomie énergétique et l'amélioration des conditions de vie qui va avec. En Afrique par exemple, il est estimé que 68% de la population vit sans installations de cuisine sûres et propres. La cuisson au feu de bois entraîne de nombreux problèmes de santé et accélère la déforestation. Le biogaz pourrait être une voie d'amélioration, à la fois en allégeant la pression sur l'environnement et en améliorant les conditions d'hygiène et de santé de la population. '''JIRO Madagascar''' C'est à Madagascar que l'équipage de Nomade des Mers a rencontré Hélie Marchand, un français installé à Fianarantsoa depuis 10 ans et fondateur de l'association JIRO et de la SARL Biogasy. Il s'est intéressé au biogaz peu après son arrivée, et son étude de faisabilité, en plus de mettre en évidence un certain nombre de problématiques, a tout de suite montré le potentiel de cette technologie à Madagascar : * Déforestation de l'environnement par la population, à hauteur de 1.65 ha/hab/an. * Conditions de vie difficiles, sans confort, grande pauvreté. * L'atmosphère de la cuisine avec le bois de chauffe est toxique pour les yeux et les poumons des familles. D'après l'OMS, cette pratique est à l'origine de 11 000 décès par an à Madagascar. * Valorisation faible de la matière organique, et faiblesse des rendements agricoles face à l'ampleur du labeur. * L'assainissement inexistant est la cause de nombreux problèmes de santé publique : nuisibles, maladies, mauvaises odeurs... ''"Le but de ces installations est de définir les solutions techniques offrant les meilleurs rapports coût/avantage. La production de biogaz domestique est intégrée dans le cycle de la matière donc à son environnement, la matière organique est recyclée en matière première pour produire du biogaz, ce mécanisme biologique décompose la matière, détruit les mauvaises odeurs, les maladies et les parasites et recycle la matière sous forme d’engrais pour les cultures. Ce procédé est reconnu comme pratique de développement durable, il permet de produire une énergie propre et renouvelable. La production de biogaz est une alternative écologique au bois énergie."'' [http://www.jiromadagascar.com/] Il a développé et éprouvé son concept de biodigesteur chez 18 agriculteurs malgaches entre 2007 et 2016.  
Un biodigesteur est une solution technique de valorisation des déchets organiques utilisée pour produire un gaz combustible (le biogaz) et un fertilisant (le digestat). La particularité du biodigesteur est que la dégradation est réalisée par des bactéries dans un milieu privé d’oxygène, on parle de fermentation anaérobique. Le biogaz est un mélange de gaz contenant principalement du méthane, il peut être utilisé pour alimenter un bruleur de gazinière ou de chaudière ou bien comme combustible pour des moteurs. La fermentation méthanogène qui se produit dans le biodigesteur existe dans la nature. C’est par exemple ce qui se produit dans les marais lorsque de la matière organique se décompose sous l’eau. Les feu-follets sont de petites torchères de biogaz. La domestication du biogaz remonte au début du XIXe siècle et le nombre et la variété de biodigesteurs n’ont cessé de croitre depuis. Ils sont particulièrement présents dans les pays en développement de la ceinture tropicale où la petite paysannerie s’autonomise en énergie grâce à leur production de gaz avec leurs déchets organiques. La chaleur étant un catalyseur important de la fermentation, sous ces latitudes, de petites unités sont économiquement intéressantes. En France et dans certains pays, le coût de l’énergie étant très faible par rapport à celui de la main d’œuvre, peu de petits digesteurs existent. Cependant de nombreuses installations industrielles équipent les stations d’épurations et les grands élevages agricoles. Il existe plusieurs types de biodigesteurs, continus ou discontinus, et avec des plages de production selon la température (psychrophile : 15-25°C, mésophile : 25-45°C ou thermophile : 45 – 65°C). Nous allons étudier les biodigesteurs continus mésophiles à 38°C, solutions les plus utilisées en zone tempérée.  La caractéristique principale de ce système est sa ressemblance avec un système digestif. Tout comme lui, il cultive des bactéries, a besoin d’une certaine température pour être efficace et reçoit une alimentation régulièrement. Dans un compost, en milieu aérobie, la décomposition des matières organiques conduit à la formation de gaz (H2S, H2, NH3) et à une production de chaleur importante. Seule la décomposition à l’abri de l’air conduit à la formation du méthane. C’est une des raisons pour laquelle la fermentation a lieu dans une cuve étanche. Dans ce tutoriel nous allons étudier les différents éléments constituants un biodigesteur (circuit matière et circuit gaz) et comment l’utiliser. Cette documentation réalisée avec l’association Picojoule retrace la fabrication d’un de leurs prototypes de micro-méthanisation, il ne permet pas l'autonomie en gaz de cuisson mais est une bonne introduction à la biodigestion. Le digesteur semi-enterré d'Hélie Marchand à Madagascar est de plus grande capacité : [[Biodigesteur]] Les explications sont largement inspirées du travail de Bernard LAGRANGE dans ses ouvrages Biométhane 1 et 2, que nous vous recommandons vivement ! Ce travail est libre et ouvert, n’hésitez pas à le clarifier et le compléter de vos connaissances et expériences.  
Un biodigesteur est une solution technique de valorisation des déchets organiques utilisée pour produire un gaz combustible (le biogaz) et un fertilisant (le digestat). La particularité du biodigesteur est que la dégradation est réalisée par des bactéries dans un milieu privé d’oxygène, on parle de fermentation anaérobique. Le biogaz est un mélange de gaz contenant principalement du méthane, il peut être utilisé pour alimenter un bruleur de gazinière ou de chaudière ou bien comme combustible pour des moteurs. La fermentation méthanogène qui se produit dans le biodigesteur existe dans la nature. C’est par exemple ce qui se produit dans les marais lorsque de la matière organique se décompose sous l’eau. Les feu-follets sont de petites torchères de biogaz. La domestication du biogaz remonte au début du XIXe siècle et le nombre et la variété de biodigesteurs n’ont cessé de croitre depuis. Ils sont particulièrement présents dans les pays en développement de la ceinture tropicale où la petite paysannerie s’autonomise en énergie grâce à leur production de gaz avec leurs déchets organiques. La chaleur étant un catalyseur important de la fermentation, sous ces latitudes, de petites unités sont économiquement intéressantes. En France et dans certains pays, le coût de l’énergie étant très faible par rapport à celui de la main d’œuvre, peu de petits digesteurs existent. Cependant de nombreuses installations industrielles équipent les stations d’épurations et les grands élevages agricoles. Il existe plusieurs types de biodigesteurs, continus ou discontinus, et avec des plages de production selon la température (psychrophile : 15-25°C, mésophile : 25-45°C ou thermophile : 45 – 65°C). Nous allons étudier les biodigesteurs continus mésophiles à 38°C, solutions les plus utilisées en zone tempérée.  La caractéristique principale de ce système est sa ressemblance avec un système digestif. Tout comme lui, il cultive des bactéries, a besoin d’une certaine température pour être efficace et reçoit une alimentation régulièrement. Dans un compost, en milieu aérobie, la décomposition des matières organiques conduit à la formation de gaz (H2S, H2, NH3) et à une production de chaleur importante. Seule la décomposition à l’abri de l’air conduit à la formation du méthane. C’est une des raisons pour laquelle la fermentation a lieu dans une cuve étanche. Dans ce tutoriel nous allons étudier les différents éléments constituants un biodigesteur (circuit matière et circuit gaz) et comment l’utiliser. Cette documentation réalisée avec l’association Picojoule retrace la fabrication d’un de leurs prototypes de micro-méthanisation, il ne permet pas l'autonomie en gaz de cuisson mais est une bonne introduction à la biodigestion. Le digesteur semi-enterré d'Hélie Marchand à Madagascar est de plus grande capacité : [[Biodigesteur]] Les explications sont largement inspirées du travail de Bernard LAGRANGE dans ses ouvrages Biométhane 1 et 2, que nous vous recommandons vivement ! Ce travail est libre et ouvert, n’hésitez pas à le clarifier et le compléter de vos connaissances et expériences.  
<div class="mw-translate-fuzzy"> Un biodigestor es una solución técnica de valorización de residuos orgánicos utilizados para producir un gas combustible (biogás) y un fertilizante (el digestato). La particularidad del biodigestor es que la degradación se logra por bacterias en un ambiente privado de oxígeno : se llama fermentación anaeróbica. </div> El biogás es una mezcla de gas que contiene principalmente metano. Él puede utilizarse para abastecer un quemador de cocina de gas o de caldera o como combustible para motores. La fermentación metanogénica que se produce en el biodigestor existe en la naturaleza. Esto es, por ejemplo, lo que sucede en las pantano cuando la materia orgánica se descompone bajo el agua. Las briznas son pequeñas bengalas de biogás. La domesticación del biogás existe desdel principio del Siglo XIX y el número y la variedad de biodigestores no dejaron de crecer después. Están especialmente presentes en los países en desarrollo del cinturón tropical donde la pequeña paisanaje se autonomiza en energía gracias a su producción de gas con sus residuos orgánicos. El calor que es un catalizador importante de la fermentación, bajo estas latitudes, de pequeñas unidades son económicamente interesante. <div class="mw-translate-fuzzy"> En Francia y en los países desarrollados, donde el coste de la energía es muy bajo en comparación con el de la mano de obra, existen pocos digestores pequeños. Sin embargo, muchas instalaciones industriales equipan plantas de tratamiento de aguas residuales y grandes explotaciones ganaderas. </div> con rangos de producción según la temperatura (psicofílicos: 15-25°C, mesofílicos: 25-45°C o termofílicos: 45 - 65°C). Se estudiarán los biodigestores mesofílicos continuos a 38°C, las soluciones más utilizadas en zonas templadas. La principal característica de este sistema es su similitud con un sistema digestivo. De la misma manera, se cultiva bacterias, necesita una cierta temperatura para ser eficaz y recibe alimentos regulares. Dans un compost, en milieu aérobie, la décomposition des matières organiques conduit à la formation de gaz (H2S, H2, NH3) et à une production de chaleur importante. Seule la décomposition à l’abri de l’air conduit à la formation du méthane. C’est une des raisons pour laquelle la fermentation a lieu dans une cuve étanche. Dans ce tutoriel nous allons étudier les différents éléments constituants un biodigesteur (circuit matière et circuit gaz) et comment l’utiliser. Cette documentation réalisée avec l’association Picojoule retrace la fabrication d’un de leurs prototypes de micro-méthanisation, il ne permet pas l'autonomie en gaz de cuisson mais est une bonne introduction à la biodigestion. Le digesteur semi-enterré d'Hélie Marchand à Madagascar est de plus grande capacité : [[Biodigesteur]] Les explications sont largement inspirées du travail de Bernard LAGRANGE dans ses ouvrages Biométhane 1 et 2, que nous vous recommandons vivement ! Ce travail est libre et ouvert, n’hésitez pas à le clarifier et le compléter de vos connaissances et expériences.  
"Worm Composting" Worm composting works by breaking down organic waste using earthworms (notably Eisenia Fetida) which mimics the process performed by living organisms in the surface layer of the soil. Food waste (vegetable peelings, scraps of food, even animal carcasses, faeces etc.) is a source of nourishment which is eaten and digested by micro-organisms (bacteria and fungi) and earthworms in the worm compost.This process of digestion promotes mineralisation of waste products, converting them into simple elements (azote, potassium, phosphorus, magnesium, calcium, iron , trace elements etc.) which can then be absorbed by plants, giving them essential nutrients for their growth and development The end-products of this process are leachate (or ‘brown liquid’ from compost) and ‘worm tea’ from humus. Leachate (brown liquid) is rich in nutrients, beneficial micro-organisms and organic molecules yet to be broken down and is made up of liquid earthworm faeces, moisture from compost and fresh plant matter which has fallen from above. Humus (a dark, lumpy substance that feels moist to touch) contains essential minerals for plants, humic acid (the molecule which stimulates their metabolism and root growth) and decomposers in the form of beneficial micro-organisms. It effectively acts as a larder as it stores nutrients to which plants have a progressive and continuous supply. The Biofilter The way this works is that decomposers effectively finish off the process of “digesting” chemical compounds which are then readily and directly accessible to the plant. In healthy soil, this is a continuous process. The liquid which comes from out of the biofilter contains beneficial micro-organisms and elements which can be easily absorbed by plants. The benefits of this process taking place in a biofilter is that it prevents the plant roots from rotting and resulting in decay or deficiencies. An aerobic process takes place in the biofilter i.e. in the presence of oxygen. The biofilter uses an active flow of liquid (water + organic matter) which acts as an ‘oxygenating fountain’ by cascading onto beds which are made of microporous and aerated material such as volcanic rock, pumice stone or expanded clay balls and beds made of aerated materials high in cellulose such as straw, dried grass, dried reeds etc. suitable for the growth of fungi. Why combine worm compost with and a biofilter? The Leachate (or brown liquid) that is collected after composting is a substance that has not entirely been broken down. Adding a biofilter to the worm compost allows completion of the process which produces the different nutrients needed by the plant . You then end up with a “fertiliser” which can be used even on an inert substrate (as with soil-less cultivation or hydroponics) which in turn brings beneficial micro-organisms into the system. Humus can be harvested either by hand-sorting or waiting until the earthworms have migrated. It then can be used to enrich soil or potting substrates. This system works by the earthworms building their colony in the upper section (approximately in the first 15 centimetres) with the humus that has been produced remaining in the lower section and the leachate draining into the biofilter which then becomes enriched with nutrients as it passes through the humus. This type of worm composter is mostly used for collecting leachate. Uses: There are varying scales of worm composting: from large scale operations for spreading on crops to making it on much smaller, domestic scale e.g. for making fertiliser for personal use to grow plants either with or without soil. The real benefits can be seen both in isolated areas where there is farming activity or even in urban areas where crops are grown out of the soil (e.g. on rooftops) a virtuous feeding cycle can be established by combining the processes of recycling organic waste with producing fertiliser for plants. In this tutorial, you will learn ways in which can make your own worm compost (approximately 50L for each of the biofilter and worm composting systems). There are, of course, alternative ways it can be made using different ratios and other materials, but this one is thought to be the one which can be achieved successfully by most people and can be adapted to suit local conditions.