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Ce tutoriel donne une façon de fabriquer un biodigesteur domestique. Il en existe bien d’autres dans d’autres proportions avec des matériaux différents, mais celui-ci est le fruit des 10 ans d'expérience d'Hélie Marchand et a été éprouvé par 18 agriculteurs malagasy entre 2007 et 2016. Sa réalisation est complexe mais il offre une robustesse et une fiabilité très satisfaisantes. | Ce tutoriel donne une façon de fabriquer un biodigesteur domestique. Il en existe bien d’autres dans d’autres proportions avec des matériaux différents, mais celui-ci est le fruit des 10 ans d'expérience d'Hélie Marchand et a été éprouvé par 18 agriculteurs malagasy entre 2007 et 2016. Sa réalisation est complexe mais il offre une robustesse et une fiabilité très satisfaisantes. | ||
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+ | '''Rappel : Ce biodigesteur ne répond pas aux normes françaises relative à la production, au traitement, à l'épuration et à l'utilisation du biogaz. Il convient toutefois à de nombreux contextes dans des pays ne répondant pas aux mêmes normes. Prenez garde à vérifier les normes et lois en vigueur dans le pays concerné avant d'entreprendre la construction de ce biodigesteur.''' | ||
|Step_Picture_00=Biodigesteur_Schémas bio-digesteur.jpg | |Step_Picture_00=Biodigesteur_Schémas bio-digesteur.jpg | ||
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|Step_Title=Digesteur | |Step_Title=Digesteur | ||
+ | |Step_Content='''Les distances sont en mètres sur le schéma ci-contre.''' | ||
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+ | * La semelle en béton (5 cm d’épaisseur sur 20 cm de large) est coulée dans le fond de l’excavation au niveau de la base des futures parois du biodigesteur. | ||
+ | * Sur cette fondation, les parois du biodigesteur sont montées en brique (épaisseur de 10cm). A mi-hauteur et au niveau de la surface du liquide, deux cerclages en béton armé (fer à béton Ø 6) font le tour des parois du biodigesteur. | ||
+ | * Six butés en fer cornière seront scellées (cf. annexes 9 et 11) afin de supporter la structure qui va capter le biogaz, elles seront situées à 60 cm sous le niveau théorique du liquide dans le réservoir principal. Le niveau du biodigesteur est fixé à partir du niveau du trop-plein. | ||
+ | * Six tubes de galvanisés de 20 mm de diamètre et de 70 cm de long vont servir au guidage de la structure de captage du biogaz. Ils sont scellés (cf. annexe 11) verticalement sur 30 cm dans le béton dans la longueur du biodigesteur. Ils vont servir de guide pour la structure de captage. | ||
+ | * Les guides et les butés sont coulés dans le béton au même niveau sur la longueur du biodigesteur, c’est-à-dire au milieu, et dans les quatre angles. | ||
+ | * La sortie gaz (tuyau PVC diamètre 20 mm) est placé à 5 cm sous le niveau des butés afin d’éviter tout contact avec la structure (cf. annexe 11). Le tuyau de sortie du biogaz est positionné perpendiculairement par rapport à la paroi. Ce tuyau est en pente vers la valve de sécurité (angle d’inclinaison >20°). En effet, de l’eau peut se condenser dans le réseau biogaz ; l’inclinaison de la sortie biogaz permet d’éviter que cette eau stagne dans le réseau et empêche le cheminement du biogaz. Cette valve de sécurité est placée dans une structure maçonnée de dimension suffisante pour garantir l’accessibilité de la valve de sécurité. Cette structure maçonnée sera couverte pour éviter tout accident de plain-pied. | ||
+ | * Les parois seront remblayées avec du sable humide afin d’absorber les mouvements saisonniers de la latérite. | ||
+ | * Au niveau du sol, les parois sont doublées (20cm) pour former l’habillage du biodigesteur. Un tuyau PVC diamètre 100 mm est mis en place dans la paroi au niveau de l’entrée de la matière organique. Ce tuyau part du fond du bac d’alimentation pour arriver au fond du biodigesteur (angle d’inclinaison >45°). Sa partie inférieure dépasse de la paroi, le tuyau est biseauté afin de faciliter l’écoulement du chargement. (cf. annexes 9 et 10) | ||
+ | * Au niveau de la sortie du biodigesteur, une buse ciment de diamètre 200 mm va permettre l’évacuation du digestat. Elle est placée horizontalement à 60 cm du fond du biodigesteur pour connecter la cuve principale et le trop plein (cf. annexes 9 et 10). Une fois les tuyaux de sortie et d’entrée positionnés, les bacs d’alimentation et de trop-plein peuvent être réalisés. | ||
+ | * Pour fondation, une semelle de béton de 5cm d’épaisseur est coulée sur les emplacements des bacs d’entrée et de sortie. | ||
+ | * Le bac d’entrée (cf. annexe 4B) est placé à 15 cm au-dessus du niveau de référence afin d’assurer l’écoulement gravitaire du chargement. Le bac est un carré de section 50 cm avec une profondeur de 80 cm monté en brique (épaisseur 10 cm). | ||
+ | * Le bac de sortie (cf. annexe 4B) ou bac de trop-plein est de section carré de 0,7 m de côté et d’une profondeur de 1,15 mètre. Le niveau du liquide dans le biodigesteur est fixé par le trop plein. Le niveau du trop-plein est à 1 mètre par rapport au fond du bac de sortie. Le bac de sortie est connecté au bac principal par la buse de 200 mm. | ||
+ | * Le bac de trop plein se déverse dans un bac de stockage de dimension 50 cm de long sur 40 cm de large et de 60 cm de profondeur. (cf. annexe 10) | ||
+ | * Trois couches d’enduit (mortier+ hydrofuge en poudre de type « sikalite ») sont nécessaires pour assurer l’étanchéité du biodigesteur. Le dosage de l’enduit est 1 volume de ciment pour 2 de sable. La sikalite est mélangée au ciment, 1 kg pour 50 kg de ciment. Avant la pose de la première couche d’enduit la paroi est mouillée avec de l’eau. | ||
+ | * La dalle en béton est coulée dans le fond du biodigesteur avec une pente de 3% (correspond à 1,35°), afin d’assurer un bon écoulement de la matière vers la buse de sortie, une fois la matière digérée. | ||
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* Quel est le mélange optimal pour produire un maximum de biogaz ? | * Quel est le mélange optimal pour produire un maximum de biogaz ? | ||
* Comment faire un système low-tech pour intégrer le biogaz dans une maison en toute sécurité ? | * Comment faire un système low-tech pour intégrer le biogaz dans une maison en toute sécurité ? | ||
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+ | {{Tuto Step | ||
+ | |Step_Title=Des idées ? | ||
+ | |Step_Content=Pour les intéressés, les points suivants peuvent être creusés : | ||
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+ | * Le circuit général est assez complexe et a des parties fragiles (typiquement le réservoir en sac poubelle) : qu'est ce qui pourrait être plus simple ? | ||
+ | * Quel est le mélange optimal pour produire un maximum de biogaz ? | ||
+ | * Comment faire un système low-tech pour intégrer le biogaz dans une maison en toute sécurité ? | ||
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+ | {{Tuto Step | ||
+ | |Step_Title=Surface et terressement | ||
+ | |Step_Content=Le site d’implantation du biodigesteur doit se trouver à proximité de la cuisine, du lieu d’élevage et de la source d’alimentation en eau. Il sera déterminé, en concertation avec les habitants, pour assurer le bon fonctionnement du biodigesteur. | ||
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+ | La surface nécessaire pour la construction du biodigesteur est de 11 m2 environ : | ||
+ | * 1m2 est nécessaire pour construction du bac d’alimentation, celui-ci ne demande pas de terrassement, car sa position doit surplomber le réservoir principal afin d’assurer un écoulement gravitaire. Un emplacement sera aménagé pour le tube PVC de 100 mm de diamètre servant à l’alimentation. | ||
+ | * 7 m2 sont nécessaires pour l’implantation du réservoir principal, le terrassement se fera sur une surface 1,2 m x 7,2 m afin de laisser un espace à l’édification des parois (donc 9 m2 au total). | ||
+ | * 1 m2 supplémentaire est nécessaire au bout du réservoir principal pour installer les bacs de trop-plein et de collecte du digestat. | ||
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+ | Suivant le volume du biodigesteur calculé, suivant la quantité de matière organique à traiter, la profondeur du terrassement va varier d’1 mètre à 1,5 mètre. | ||
+ | Une fouille de 20 cm de large sur 5 cm de hauteur sera creusée le long des parois de l’excavation, c’est l’emplacement de la semelle en béton qui va servir de fondation aux parois du Biodigesteur. | ||
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{{Notes | {{Notes |
Prototype de Low-tech Lab | Catégories : ⧼wf-propertyvalue-area-Énergie⧽
Comment traiter ses déchets organiques et produire de l'énergie ?
Comment traiter ses déchets organiques et produire de l'énergie ?
La méthanisation présente de nombreux avantages, aussi bien économiques qu'écologiques.
Dans les pays développés, la méthanisation est un enjeux majeur pour la transition énergétique. Les ressources étant diffuses sur le territoire, elle permet une production locale et donc des économies sur le transport et la logistique. Aujourd'hui en France, 160 unités de méthanisation agricoles sont en fonctionnement pour une capacité totale de production de 350 GWh d'électricité et 500 GWh de chaleur, soit l'équivalent de la consommation de 35 000 foyers. Selon les prévisions de l'ADEME, la part du biogaz pourrait fournir 3 à 3,5% de la production d'énergie en 2030. En 2050, la moitié du gaz de réseau pourrait être issue de la méthanisation. Celle-ci représente donc une voie crédible vers une transition énergétique.
Dans les pays en voie de développement, l'enjeu est tout aussi important : fournir une source de production d'énergie combinée à un moyen de traitement des déchets permettrait à des zones isolées d'atteindre l'autonomie énergétique et l'amélioration des conditions de vie qui va avec. En Afrique par exemple, il est estimé que 68% de la population vit sans installations de cuisine sûres et propres. La cuisson au feu de bois entraîne de nombreux problèmes de santé et accélère la déforestation. Le biogaz pourrait être une voie d'amélioration, à la fois en allégeant la pression sur l'environnement et en améliorant les conditions d'hygiène et de santé de la population.
C'est à Madagascar que l'équipage de Nomade des Mers a rencontré Hélie Marchand, un français installé à Fianarantsoa depuis 8 ans et fondateur de l'association JIRU et de la SARL Biogasy. Il a développé et éprouvé ce concept de biodigesteur chez 18 agriculteurs malgaches entre 2007 et 2016.
La liste suivante donne les matériaux que la SARL Biogasy utilise pour la fabrication de son modèle de biodigesteur. D'autres concepts existent, qui utilisent d'autres matériaux. Ce concept toutefois a fait ses preuves et offre une robustesse et une fiabilité en fonctionnement très satisfaisantes.
Voici les matériaux pour un biodigesteur de 9 mètres cubes.
Participez à la veille technique, partagez vos liens intéressants dans l'espace de discussion ou ajoutez les ici.
La méthanisation, ou production de biogaz, est un processus naturel de dégradation biologique de la matière organique dans un milieu sans oxygène due à l’action de multiples micro-organismes (bactéries). Elle peut avoir lieu naturellement (marais, décharges…) ou peut être mise en œuvre volontairement grâce à un équipement approprié.
Elle produit un gaz dit « biogaz » composé principalement de méthane CH4 (50 à 70%) et de dioxyde de carbone CO2. Le méthane contenu dans le biogaz présente un intérêt énergétique. La réaction produit aussi un résidu appelé digestat (bacteries, matière organique non dégradée et minéraux) qu’il est ensuite possible de valoriser en tant que fertilisant.
Le biogaz produit peut être valorisé de différentes manières :
La méthanisation peut être effectuée à toutes les échelles, aussi bien à celle d’une ville dans des centrales de plusieurs méga Watts, qu’à celle plus modeste d’un foyer pour produire, par exemple, de l’énergie pour la cuisson ou le chauffage. Elle présente un réel intérêt pour les zones isolées et ayant une activité agricole, car elle permet de combiner la production d’énergie et le traitement des déchets.
Ce tutoriel donne une façon de fabriquer un biodigesteur domestique. Il en existe bien d’autres dans d’autres proportions avec des matériaux différents, mais celui-ci est le fruit des 10 ans d'expérience d'Hélie Marchand et a été éprouvé par 18 agriculteurs malagasy entre 2007 et 2016. Sa réalisation est complexe mais il offre une robustesse et une fiabilité très satisfaisantes.
Rappel : Ce biodigesteur ne répond pas aux normes françaises relative à la production, au traitement, à l'épuration et à l'utilisation du biogaz. Il convient toutefois à de nombreux contextes dans des pays ne répondant pas aux mêmes normes. Prenez garde à vérifier les normes et lois en vigueur dans le pays concerné avant d'entreprendre la construction de ce biodigesteur.
Les distances sont en mètres sur le schéma ci-contre.
Couper le tuyau d'arrosage en plusieurs tronçons :
Effectuer un raccord étanche entre un morceau de tuyau de 40cm et le sac plastique (2) à l'aide de bandes de caoutchouc, et scotcher le tout pour faire un raccord bien solide et bien étanche.
Le sac plastique fait office de réservoir à gaz.
Déboucher la bouteille d'eau de 5L et y encastrer un morceau de tuyau de 20cm. Le raccord n'a pas besoin d'être étanche, puisque cette bouteille sert simplement de valve de sécurité : en cas de surpression dans le circuit, le gaz s'échappera simplement à travers l'eau de la bouteille. Remplir la bouteille d’eau.
Percer un trou dans le bouchon de la bouteille d'eau d'1,5L à l'aide d'un cutter. Le diamètre du trou doit correspondre au diamètre extérieur du tuyau d'arrosage. Encastrer un tronçon de 40cm dans le bouchon, de façon à ce que l'extrémité soit à environ 5cm du fond de la bouteille.
Percer un trou sur le côté de la bouteille en partie haute à l'aide d'un cutter. Il doit aussi correspondre au diamètre extérieur du tuyau d'arrosage. Ce tronçon de tuyau ne doit pas venir toucher celui encastré dans le bouchon ! Raccorder le tuyau d’arrivée de gaz de la gazinière (3) au trou fraîchement percé.
La bouteille d'eau fait office de « piège à flamme » : en cas de retour de flamme, elle empêchera le feu de remonter jusqu'au réservoir. Faire des raccords bien étanches !
Remplir à moitié la bouteille d’eau.
Faire les raccords entre les différents éléments avec les tronçons de tuyau restants :
Fixer les tuyaux aux raccords avec les anneaux sertisseurs. On pourra rajouter du silicone sur toutes les zones de raccord pour assurer l’étanchéité du réseau.
Nous voulions utiliser une chambre à air de camion pour faire le réservoir à la base, mais nous avons eu des problèmes pour effectuer un raccord étanche avec le tuyau ;
Il est conseillé de mettre le sac plastique (réservoir) dans un petit bidon ou une boite pour le protéger et éviter qu’il ne se perce ; Les matériaux cités dans ce tuto ne sont pas exhaustifs : n’importe quel conteneur peut servir de digesteur, même un sac plastique ferait l’affaire. Pour le réservoir, tout conteneur souple peut être utilisé. A vous de faire preuve d’imagination avec ce que vous avez sous la main !
Sécurité ! Nous ne le dirons jamais assez, nous « jouons » là avec du gaz hautement inflammable et donc potentiellement dangereux. Les sécurités fournies ici suffisent à prévenir un accident important, mais veillez à bien respecter ces quelques conseils :
Qu’est-ce qu’on met dedans ?
Deux types de méthanisations existent : la voie sèche et la voie humide. Chacune comporte ses avantages et ses inconvénients, qui ne seront pas détaillés ici mais que vous pouvez trouver ici : http://www.bio-thorey.fr/methaniseur/comparaison-voie-seche-voie-humide.html Le choix de la voie dépend des intrants à disposition : dans le cas d’effluents d’élevage tels que le lisier de porc, on a une matière très humide, alors que dans le cas de matières végétales comme le maïs ou le gazon, on aura plutôt tendance à aller vers la voie sèche. Sachez bien ce que vous mettez dans votre digesteur et vous saurez quelle méthode choisir ! La quantité de biogaz produite dépend aussi de la matière organique à disposition : certaines matières comme le maïs ont un grand pouvoir méthanogène, et d’autres comme le lisier de porc en ont un faible. Nous avons choisi la voie humide. Notre mélange est le suivant :
Les ingrédients mélangés, on referme le couvercle du digesteur, on ouvre la vanne du réservoir, et on attend ! Après quelques semaines, le mélange devrait commencer à produire du gaz et le réservoir devrait se gonfler.
Dans le cas contraire, vérifiez les raccords à la recherche d’une fuite. Niveau maintenance, on pourra fermer la vanne et ouvrir le digesteur régulièrement pour mélanger le digestat et éviter que des croutes ne se forment en surface et ne bloquent le gaz. Le sulfure d’hydrogène (H2S) contenu dans le gaz peut en outre corroder les raccords et la gazinière s’ils sont en métal.
Nous avons rencontré quelques difficultés à l'utilisation :
Pour les intéressés, les points suivants peuvent être creusés :
Pour les intéressés, les points suivants peuvent être creusés :
Le site d’implantation du biodigesteur doit se trouver à proximité de la cuisine, du lieu d’élevage et de la source d’alimentation en eau. Il sera déterminé, en concertation avec les habitants, pour assurer le bon fonctionnement du biodigesteur.
La surface nécessaire pour la construction du biodigesteur est de 11 m2 environ :
Suivant le volume du biodigesteur calculé, suivant la quantité de matière organique à traiter, la profondeur du terrassement va varier d’1 mètre à 1,5 mètre. Une fouille de 20 cm de large sur 5 cm de hauteur sera creusée le long des parois de l’excavation, c’est l’emplacement de la semelle en béton qui va servir de fondation aux parois du Biodigesteur.
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