Tutorial de Yann Gressier | Catégories : Alimentation, Eau, Matériaux
Fabriquer son four à biochar pour pouvoir faire soi-même son biochar ou son charbon actif, dans le but de fertiliser son jardin, améliorer son sol ou potabiliser son eau (voir sources).
Fabriquer son four à biochar pour pouvoir faire soi-même son biochar ou son charbon actif, dans le but de fertiliser son jardin, améliorer son sol ou potabiliser son eau (voir sources).
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Fabriquer, expérimenter et utiliser un système low-tech de potabilisation de l’eau low-tech est un réel défi pour nous autres à la recherche d’autonomie, puis pour des centaines de millions de personnes sans accès à la high-tech et à l'électricité.
De plus, l’intérêt pour l’autonomie alimentaire de pouvoir fabriquer son biochar est réel. On fertilise le sol en apportant du carbone végétal local, on apporte de la surface d’échange sur laquelle les micro-organismes du sol peuvent proliférer, de la matière carbonée essentielle à la vie du sol et à la nutrition des plantes. Et en plus de ça on filtre certains métaux et autres produits chimiques pouvant se trouver dans le champ car amendés par l’ancien propriétaire.
Le biochar a également des qualités de séquestration de carbone atmosphérique. Contrairement au charbon qui lui est brûlé et rejette du CO2 dans l’atmosphère, une fois dans le sol il va améliorer l’adsorption par le sol du CO2 de l’air. Et donc participer à petite échelle à la diminution des gaz à effet de serre.
C’est donc un double enjeu alimentaire qui dépend de cette low-tech relativement simple à réaliser avec quelques outils de travail du fer.
Les modèles sur lesquels nous avons puisé notre inspiration sont issus du site aqsolutions.org, des références sur la potabilisation de l’eau low-tech.
Quelques chiffres de l’OMS sur l’eau potable dans le monde :
Anciennement, la fabrication de charbon se faisait à l’ancienne en posant les troncs directement sur la terre et enrobés d’argile et de conduits permettant l’avancée progressive de la pyrolyse sur plusieurs jours (voire plusieurs semaines pour des gros troncs).
Les Egyptiens utilisaient déjà du biochar pour filtrer leur eau (1550 av. J.C.). Hippocrate l’utilisait en médecine en 400 av. J.C.
On a retrouvé du charbon de bois aussi dans la Terra Preta de l’Amazonie, dans des sols tropicaux fortement érodés ou érodables, mettre du biochar améliore significativement leurs propriétés physiques, chimiques et biologiques, notamment ces sols acides.
Les systèmes de filtration de l’eau existants sont nombreux et pas forcément low-tech :
Les études ont montré que la carbonisation de bois denses (tropicaux, chêne…) produisent des charbons microporeux, tandis que des bois tendres (pins, bouleau…) des charbons meso ou macro poreux.
Enjeux pour le sol :
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