Tutorial de Low-tech Lab | Catégories : Énergie
This tutorial gives you the process on how to make biodiesel on a medium-scale (about 50L) from used cooking oil. This tutorial was written following the Nomade des Mers crew's visit to Cambodia. The social enterprise Naga Earth collects and converts used cooking oil from the town's hotels and restaurants into biodiesel. They also make soap with glycerin that comes from this same reaction. This benefits various schools and associations who carry out hygiene programs throughout the region.
This tutorial gives you the process on how to make biodiesel on a medium-scale (about 50L) from used cooking oil. This tutorial was written following the Nomade des Mers crew's visit to Cambodia. The social enterprise Naga Earth collects and converts used cooking oil from the town's hotels and restaurants into biodiesel. They also make soap with glycerin that comes from this same reaction. This benefits various schools and associations who carry out hygiene programs throughout the region.
Biodiesel, Huile de friture usagée, Méthanol, Carburant, Transport, Diesel, Huile en fr 1
Biodiesel is an alternative fuel to petro-sourced diesel. It can be used alone in engines or blended with petro diesel with different concentration levels. This fuel is obtained from vegetable oil or animal fat that is converted by a chemical process named "transesterification". It involves making oil react with an alcohol (methanol or ethanol) and a catalyst (sodium or potassium hydroxide) in order to obtain methyl or ethyl esters (biodiesel) and a by-product called glycerin.
Biodiesel can be made in various amounts. The processes described here are suitable for occasional production and small amounts. Because the process requires practice, we recommend you start by making small amounts then gradually go towards a larger scale of production.
"Biodiesel has man benefits, making it an interesting fuel alternative:" *It is simple to make yourself. *It can be produced at a low cost* It can be used in any conventional diesel engine. It also allows for better lubrication of the engine. *It contributes to the recycling of organic waste, such as used cooking oil that is widely used in restaurants. *It is made from vegetable oil and therefore releases only a small additional amount of CO2 into the atmosphere. It also reduces the emissions of certain harmful compounds compared to petro-diesel (carbon monoxide, sulphur dioxide, etc)
Safety measures
- Wear safety glasses, a gown, resistant gloves and long clothes. Working with a breathing mask is also recommended.
- Methanol is the most dangerous product in the making of biodiesel. It's very flammable and the slightest spark could cause burns or an explosion. It is also toxic and can cause blindness if inhaled or ingested.
- Sodium hydroxide (soda - NaOH) and potassium hydroxide (caustic potash - KOH) are corrosive products, avoid all skin contact (if skin contact should occur, rinse with vinegar then with water).
- Work in a well-ventilated area (to reduce the risk of toxic vapours).
- Work near a sink and a source of running water.If you wish to reduce both your consumption and expenses on fossil fuel, there are several options available: *vegetable oil fuel blended with diesel *L'huile végétale carburantwith engine modification *Le Biodiesel Although this tutorial describes the third option, it's important to consider the two other options beforehandThe first step is therefore dedicated to the different considerations to be taken into account before choosing. }}
Youtube
"1.1 Oil"
Our approach being the most ecological possible, the oil used for making biodiesel is "used cooking oil" collected from all sorts of eating establishments. In order to collect the best sort of oil, talk to the owner of the restaurant as well as the chef so you can explain the purpose of your approach. Collecting oil without permission can be qualified as an offence. Furthermore, make sure you check the quality of the oil collected. Used oil contains free fatty acids. They appear when oil is left in the open air over a certain period of time and becomes rancid or when heated in the presence of water. Frying food (that contains water) therefore causes FFAs to appear in oil. During transesterification, these FFAs react with the catalyst (strong base) and create an unwanted soap. The soap stops the products of the reaction, biodiesel and glycerol, from separating correctly, which creates an emulsion that is difficult to work with.
Plus une huile de friture est utilisée, plus sa concentration en AGL augmente et plus elle brunit. Eviter donc au maximum de récupérer des huiles âgées et brunies. Plus la qualité de l’huile sera bonne, plus le procédé de transformation sera simple.
Les huiles à privilégier dans le cadre de la fabrication de biodiesel sont les huiles végétales au pH neutre ou presque comme les huiles de colza, maïs ou tournesol. Ces huiles ont un point de fusion bas, ce qui signifie qu’elles ne se solidifient pas si les températures chutent en hiver (les températures de fusion de ces huiles sont de -10°C à -2°C pour le colza, -15°C pour le tournesol).
Il est nécessaire d’éviter les huiles d’arachide, coco, palme ou les graisses animales car elles se solidifient à des températures trop élevées (>10°C), même si le biodiesel à un point de fusion inférieur à l’huile qui est à son origine. L’huile d’olive est aussi à proscrire car trop acide, ces acides peuvent interférer pendant la réaction de création du biodiesel.
1.2 Méthanol
Le méthanol, ou alcool de bois, était autrefois obtenu par pyrolyse du bois. Il est aujourd’hui synthétisé à partir de gaz naturel et est utilisé principalement comme antigel pour le liquide de refroidissement, comme solvant pour la synthèse d’autres produits chimiques ou comme carburant pour la course (dragster, modélisme). On peut s'en procurer chez des fournisseurs spécialisés de produits chimiques, certains grands magasins de bricolage, certains garages.
1.3 Catalyseur
Pour le catalyseur, on peut utiliser l'hydroxyde de sodium (NaOH, soude caustique) ou d'hydroxyde de potassium (KOH, potasse caustique). Ils sont tous deux corrosifs et fortement basiques. Ces produits chimiques, assez communs, se trouvent dans les magasins de bricolage, en ligne ou chez les fournisseurs de produits chimiques. Le KOH et le NaOH sont tous deux hygroscopiques, ce qui signifie qu'ils absorbent rapidement l'humidité de l'atmosphère. L'eau en fait des catalyseurs moins efficaces : toujours les conserver dans des contenants scellés et hermétiques.
NaOH vs KOH, des propriétés différentes.
· L’hydroxyde de sodium (NaOH) est moins cher et communément utilisé pour la fabrication de biodiesel à petite échelle. Par contre, l’hydroxyde de sodium (NaOH) contamine l’eau de lavage du biodiesel et ne doit pas être déversée dans la nature. Il est donc déconseillé de l’utiliser si vous n’avez de moyen de retraitement.
· L’hydroxyde de potassium (KOH) gagne en popularité grâce à ces propriétés de catalyse supérieures. L’hydroxyde potassium (KOH) se dissout plus facilement dans le méthanol et est moins sensible à l’eau. De plus, la glycérine obtenue au cours de la réaction reste liquide et peut être ajoutée avec plus de sécurité dans du compost ou utilisée en petite quantité comme complément pour l’alimentation animale.
Transestérification
Filtration
Titrage
Distillation du glycérol
Il existe au moins trois façons de faire fonctionner un moteur diesel avec de l'huile végétale:
Les deux premières méthodes ont l'air plus faciles, mais comme souvent, ce n'est pas si simple.
1. Les mélanges
L'huile végétale est beaucoup plus visqueuse (plus épaisse) que le pétrodiesel ou le biodiesel. Le but de mélanger ou de mixer l'HVC avec d'autres carburants ou solvants est d'abaisser la viscosité pour la rendre plus liquide, de sorte qu'elle s'écoule plus facilement à travers le circuit de carburant, jusqu'à la chambre de combustion. Cependant ce n'est pas le seul problème avec l'utilisation de l'HVC. Elle présente des propriétés chimiques et des caractéristiques de combustion différentes du pétro-diesel avec lequel les moteurs diesel et leurs circuits de carburant sont conçus pour être utilisés. Les moteurs diesel, en particulier les plus modernes, sont des machines de haute technologie avec des besoins précis en carburant (voir la controverse TDI-SVO).
Les gens utilisent divers mélanges, allant de 10% HVC et 90% pétro-diesel à 90% HVC et 10% pétro-diesel. Certaines personnes l'utilisent tel quel, sans préchauffer (ce qui rend l'huile végétale beaucoup moins visqueuse). Certains utilisent même 100% d'HVC sans préchauffer. Ils n'ont souvent pas conscience des effets à long terme sur le moteur
Vous pourriez vous en sortir l'été avec quelque chose comme un vieux Mercedes-Benz diesel à 5 cylindres de plus de 80 ans, qui est un moteur très résistant et tolérant. Il n'appréciera pas, mais vous ne le détruirez probablement pas. Sinon, ce n'est pas une bonne idée.
Ce n'est pas garanti, mais l'utilisation d'un mélange d'huile végétale allant jusqu'à 20% de bonne qualité avec 80% de pétrodiesel est dite assez sûre pour les vieux diesels, surtout en été.
Si vous mélangez l'HVC avec du pétro-diesel, vous utiliserez toujours des combustibles fossiles - vous serez alors plus propres que la moyenne, mais toujours pas assez pour beaucoup. Pourtant, pour chaque litre d'HVC que vous utilisez, c'est un litre de carburant fossile économisé, et beaucoup moins de dioxyde de carbone émis.
Cependant, pour le faire correctement et en toute sécurité toute l'année, vous aurez besoin de ce qui équivaut à un système HVC approprié avec au moins un préchauffage du carburant (voir ci-dessous). Et dans ce cas, il n'y a pas besoin de mélanges, vous pouvez simplement utiliser 100% d'HVC.
Enfin, les mélanges d'HVC avec divers solvants, comme la térébenthine minérale (white spirit), ou avec divers ingrédients «secrets» tels que le naphtalène et le xylol, ou avec de l'essence sans plomb, sont expérimentaux au mieux, et on ne connaît rien des effets de ces additifs sur les caractéristiques de combustion du carburant ou leurs effets à long terme sur le moteur. Cette solution est donc fortement déconseillée : utilisez de tels mélanges à vos risques et périls.
2. Huile végétale carburant avec modification du moteur
Les systèmes directs d'alimentation en huile végétale (HVC) peuvent être une option propre, efficace et économique.
Contrairement au biodiesel, vous devez modifier le moteur pour utiliser l'HVC. La meilleure façon est de se procurer un système professionnel SVO à un seul réservoir avec des injecteurs et des bouchons de protection optimisés pour l'huile végétale, ainsi que le chauffage du carburant. Avec le système Elsbett, vous pouvez utiliser du pétro-diesel, du biodiesel ou du HVC, selon n'importe quelle combinaison. Démarrez et roulez, éteignez et arrêtez-vous, comme avec n'importe quelle voiture.
Il existe également des systèmes HVC à deux réservoirs qui préchauffent l'huile pour la rendre moins visqueuse. Vous devez démarrer le moteur avec le pétro-diesel ordinaire (ou le biodiesel) dans un réservoir, puis passer à l'HVC dans l'autre réservoir lorsque l'huile végétale est suffisamment chaude (donc assez liquide) et revenir au pétro-diesel avant d'arrêter le moteur, ou vous boucherez les injecteurs.
De nombreuses informations sur les systèmes d'HVC sont disponibles ici.
3. Biodiesel ou HVC ?
Le biodiesel présente des avantages évidents sur SVO:
Le biodiesel est un carburant de remplacement propre, sûr, prêt à l'emploi, tandis que de nombreux systèmes HVC sont encore expérimentaux et doivent être développés.
D'un autre côté, le biodiesel peut être plus coûteux, en fonction de la quantité que vous produisez, de ce que vous obtenez et de la comparaison avec de l'huile ou du pétrole neuf. Et contrairement à l'HVC, il nécessite un traitement (l'objet de ce tutoriel). Mais la communauté, qui s'étend de plus en plus rapidement, de producteurs de biodiesel ne se préoccupe pas de cela - ils font une fournée chaque semaine ou chaque mois et ils s'y habituent rapidement. Beaucoup le font depuis des années.
Quoi qu'il en soit, vous devez également traiter l'HVC, en particulier l'HVR, que beaucoup de personnes utilisent avec des systèmes HVC parce qu'elles sont bon marché voire gratuites. Avec l'HVR, les particules alimentaires et les impuretés et l'eau doivent être enlevées, et elle devrait également être désacidifiée. Les producteurs de biodiesel pensent : «Si je dois faire tout ça, autant faire du biodiesel à la place». Mais les défenseurs de l'HVC soutiendront que c'est beaucoup moins de traitement que le biodiesel.
Les goûts et les couleurs... à vous de juger !
Ci-contre un tableau résumant les principales différences entre faire du biodiesel et modifier son moteur pour utiliser directement de l'HVC. SVO/WVO sont les correspondances anglophones de HVC/HVR.
$ Considérations financières : $
Un français consomme en moyenne : 1,3[€/L]*4/100[L/km]*19000[km/an] = 988 €/an Soit environ 1000 € par an de diesel.
Le biodiesel coûte entre 0,5 et 1 € par litre à produire à partir d'huile recyclée, soit entre 380 et 760 € par an. Un bon système de traitement adapté à ce volume peut être construit pour environ 100€. Celui-ci est donc remboursé en quelques mois.
Un système pour HVC coûte entre 900 et 1800 €. Si l'HVC est gratuite, celui-ci sera donc remboursé en 1 à 2 ans.
Avant de pouvoir être transformée, l’huile usagée doit tout d’abord être filtrée pour la nettoyer des éventuels résidus alimentaires (frites, beignets…). Il est conseillé de laisser l’huile décanter pendant quelques jours. Filtrer une première fois l’huile pour se débarrasser des particules les plus grosses (ex: drap en coton doublé, chaussette…). Puis verser l’huile dans une poche de filtration d'au maximum 5µm (le plus fin sera le mieux) au-dessus d’un bidon propre prévu à cet effet.
- Peser précisément 1g de catalyseur et le dissoudre dans 1L d’eau distillée
- Dans un récipient gradué en verre, mesurer 10 mL d’isopropanol.
- Prélever 1 mL de votre huile à tester à l’aide d’une seringue graduée et ajouter à l’isopropanol.
- Ajouter 3 gouttes de phénolphtaléine au mélange.
- Bien remuer le mélange, si possible avec un agitateur magnétique.
- Remplir la burette graduée, préalablement rincée à l’eau distillée, de 10 mL du mélange eau distillée/catalyseur.
- Ajouter la solution eau distillée-catalyseur au mélange, goutte par goutte, tout en remuant continuellement.
- Continuer l’ajout de solution titrante peu à peu jusqu’au point de virage. Le mélange devient de couleur rose foncé. Le changement de couleur doit persister pendant 20 secondes.
- Relever exactement le volume d’eau distillée/catalyseur (Vtitrage) utilisée pour neutraliser l’acidité de l’huile.
- Refaire un deuxième essai et calculer la moyenne des essais pour plus de précision.
- Utiliser cette information pour connaître la quantité de catalyseur à ajouter dans la réaction suivant la formule : (Pour comprendre son obtention voir l'ANNEXE 2 de ce document)
Masse catalyseur requise (g) = (B+ Vtitrage(mL)) x Volume huile (L)
Avec :
Vtitrage : volume de solution titrante ajoutée pour neutraliser l'acidité de l'huile (mL)
B : la quantité de base (catalyseur) nécessaire pour la réaction avec de l’huile vierge.
B (KOH) = 7.0 g/L
B (NaOH) = 5.5 g/L
- Faire chauffer l’huile à 60°C et la maintenir à cette température.
- Verser le méthanol dans un récipient en verre.
- Peser la quantité de soude définie au cours de l’étape précédente si vous utilisez de l’huile usagée et ajouter au méthanol.
- Remuer et laisser se dissoudre entièrement le catalyseur dans le méthanol. Cela prend environ 2min. Encore une fois, attention : le mélange se dégrade rapidement. Procéder à l’étape suivante dès que le mélange catalyseur/méthanol est homogène.
- Ajouter le mélange catalyseur/méthanol à l’huile chaude (60°C). Laisser les éléments se mélanger pendant plusieurs heures. Lors de la réaction, deux produis sont formés : le biodiesel et le glycérol. Le biodiesel étant moins dense, il forme la couche supérieure.
- Attendre 24 heures ou plus avant de procéder à l’étape suivante.
Drainer le glycérol par le bas de la cuve dans un nouveau contenant. Faite attention à ce qui ne reste plus de glycérine dans le biodiesel. Conserver le glycérol obtenu.
- Ajouter très lentement 20 % du volume de biodiesel en solution de lavage pour éviter la formation de savon et attendre 10 min. Drainer l’eau de lavage.
- Procéder à un second lavage. Cette fois, retourner le contenant lentement 4 à 5 fois et attendre 10 minutes. Une agitation excessive favorise la formation d’émulsion et provoquera un délai d’attente supplémentaire. Drainer l’eau de lavage.
- Procéder à un troisième lavage. Cette fois, agiter énergiquement le contenant pendant quelques minutes. Laissez reposer puis drainer l’eau de lavage.
- Transférer le biodiesel vierge et lavé dans un nouveau contenant.
- Chauffer à 50 °C pendant quelques heures jusqu’à ce que le biodiesel devienne clair.
Tuto vidéo de construction d'un alambic maison: https://www.youtube.com/watch?v=5H1UVv8FaO8
https://attra.ncat.org/attra-pub-summaries/?pub=318
http://journeytoforever.org/biodiesel_make.html#start
http://carburerauxalgues.com/site/download/download_file_st/ActiviteI_ELEVES/pdf
http://www.make-biodiesel.org/
Published
Vous avez entré un nom de page invalide, avec un ou plusieurs caractères suivants :
< > @ ~ : * € £ ` + = / \ | [ ] { } ; ? #