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F
Ce cuiseur solaire est basé sur un tube à vide en Pyrex de 16 cm de diamètre externe (importé et revendu par l'association [https://www.dusoleildansnosassiettes.com/content/22-tubes-solaires Du Soleil Dans Nos Assiettes]). L'objectif ici est de réaliser un support pour ce tube, un réflecteur cylindro-parabolique pour capter plus de lumière (temps de cuisson divisé par 2 environ) et une cuillère en inox. Ce tutoriel est proche de celui du "[[Cuiseur tube solaire cylindro-parabolique]]", avec les différences suivantes : <br/> *Il est plus petit car j'ai notamment basé la taille du cuiseur en fonction de la plaque réflectrice que l'on peut trouver gratuitement en récup. Ces plaques sont appelées "plaques offset", on les trouve en imprimeries industrielles et ce sont des consommables. Celles que j'ai trouvées font 1055 mm x 810 mm avec une épaisseur de 0.3 mm (très souples et faciles à manipuler mais coupantes attention). Elles sont le plus souvent en aluminium, ce qui convient très bien pour réfléchir la lumière et l'état de surface doit être suffisamment poli pour apercevoir un peu son visage dedans. *La parabole se positionne simplement par glissement sur le support du four. *Le tube est maintenu en place par 2 morceaux de chambre à air. *Tout est démontable en 2 minutes et compact pour le transport (pratique pour aller faire des animations). *+ 2 options de réalisation de cuillères inox *+ recettes de cake :-) Dimensions du tube Pyrex : Il mesure 13.5 cm (+/- 2 mm) de diamètre intérieur, 16 cm extérieur pour une longueur extérieure de 61.4 cm et longueur interne de 52-53 cm. Le volume intérieur est d'environ 7.5 L. Il existe des tubes un peu plus fins et plus longs dont le volume intérieur est de 5.5 L. On peut adapter ce tuto à un petit tube, en ajustant la position au foyer de la parabole (ou avec 2 cales d'environ 2 cm). Plus d'infos sur les tubes (dont recommandations d'utilisation à lire !) sur le site https://www.dusoleildansnosassiettes.com/content/22-tubes-solaires  
Ce cuiseur solaire est basé sur un tube à vide en Pyrex de 16 cm de diamètre externe (importé et revendu par l'association [https://www.dusoleildansnosassiettes.com/content/22-tubes-solaires Du Soleil Dans Nos Assiettes]). L'objectif ici est de réaliser un support pour ce tube, un réflecteur cylindro-parabolique pour capter plus de lumière (temps de cuisson divisé par 2 environ) et une cuillère en inox. Ce tutoriel est proche de celui du "[[Cuiseur tube solaire cylindro-parabolique]]", avec les différences suivantes : <br/> *Il est plus petit car j'ai notamment basé la taille du cuiseur en fonction de la plaque réflectrice que l'on peut trouver gratuitement en récup. Ces plaques sont appelées "plaques offset", on les trouve en imprimeries industrielles et ce sont des consommables. Celles que j'ai trouvées font 1055 mm x 810 mm avec une épaisseur de 0.3 mm (très souples et faciles à manipuler mais coupantes attention). Elles sont le plus souvent en aluminium, ce qui convient très bien pour réfléchir la lumière et l'état de surface doit être suffisamment poli pour apercevoir un peu son visage dedans. *La parabole se positionne simplement par glissement sur le support du four. *Le tube est maintenu en place par 2 morceaux de chambre à air. *Tout est démontable en 2 minutes et compact pour le transport (pratique pour aller faire des animations). *+ 2 options de réalisation de cuillères inox *+ recettes de cake :-) Dimensions du tube Pyrex : Il mesure 13.5 cm (+/- 2 mm) de diamètre intérieur, 16 cm extérieur pour une longueur extérieure de 61.4 cm et longueur interne de 52-53 cm. Le volume intérieur est d'environ 7.5 L. Il existe des tubes un peu plus fins et plus longs dont le volume intérieur est de 5.5 L. On peut adapter ce tuto à un petit tube, en ajustant la position au foyer de la parabole (ou avec 2 cales d'environ 2 cm). Plus d'infos sur les tubes (dont recommandations d'utilisation à lire !) sur le site https://www.dusoleildansnosassiettes.com/content/22-tubes-solaires  
Fabriquer, expérimenter et utiliser un système low-tech de potabilisation de l’eau low-tech est un réel défi pour nous autres à la recherche d’autonomie, puis pour des centaines de millions de personnes sans accès à la high-tech et à l'électricité. De plus, l’intérêt pour l’autonomie alimentaire de pouvoir fabriquer son biochar est réel. On fertilise le sol en apportant du carbone végétal local, on apporte de la surface d’échange sur laquelle les micro-organismes du sol peuvent proliférer, de la matière carbonée essentielle à la vie du sol et à la nutrition des plantes. Et en plus de ça on filtre certains métaux et autres produits chimiques pouvant se trouver dans le champ car amendés par l’ancien propriétaire. Le biochar a également des qualités de séquestration de carbone atmosphérique. Contrairement au charbon qui lui est brûlé et rejette du CO2 dans l’atmosphère, une fois dans le sol il va améliorer l’adsorption par le sol du CO2 de l’air. Et donc participer à petite échelle à la diminution des gaz à effet de serre. C’est donc un double enjeu alimentaire qui dépend de cette low-tech relativement simple à réaliser avec quelques outils de travail du fer. Les modèles sur lesquels nous avons puisé notre inspiration sont issus du site aqsolutions.org, des références sur la potabilisation de l’eau low-tech. Quelques chiffres de l’OMS sur l’eau potable dans le monde : * En 2020, 74 % de la population mondiale (soit 5,8 milliards de personnes) utilisaient un service d’alimentation en eau potable géré en toute sécurité – c’est-à-dire, situé sur le lieu d’usage, disponible à tout moment et exempt de toute contamination. * Au moins 2 milliards de personnes dans le monde utilisent une source d’eau potable contaminée par des matières fécales. La présence de microbes dans l’eau potable contaminée par des matières fécales représente le plus grand risque en termes de sécurité et de transmission de maladies telles que la diarrhée, le choléra, la dysenterie, la fièvre typhoïde et la poliomyélite. * La contamination microbiologique de l’eau potable peut être à l’origine de la transmission de maladies telles que la diarrhée, le choléra, la dysenterie, la fièvre typhoïde et la poliomyélite, et on estime qu’elle entraîne chaque année 485 000 décès consécutifs à des maladies diarrhéiques. La présence d’arsenic, de fluorure ou de nitrate dans l’eau potable est le risque chimique le plus important. * La disponibilité d’eau salubre en quantité suffisante facilite l’hygiène, essentielle pour prévenir non seulement les maladies diarrhéiques mais aussi les infections respiratoires aiguës et de nombreuses maladies tropicales négligées. * Plus de 2 milliards de personnes vivent dans des pays en situation de stress hydrique, phénomène que les changements climatiques et la croissance démographique devraient exacerber dans certaines régions. * En 2019, dans les pays les moins avancés, 50 % seulement des établissements de santé disposaient de services d’alimentation en eau de base, 37 % de services d’assainissement de base et 30 % d’un service de gestion des déchets de base. Anciennement, la fabrication de charbon se faisait à l’ancienne en posant les troncs directement sur la terre et enrobés d’argile et de conduits permettant l’avancée progressive de la pyrolyse sur plusieurs jours (voire plusieurs semaines pour des gros troncs). Les Egyptiens utilisaient déjà du biochar pour filtrer leur eau (1550 av. J.C.). Hippocrate l’utilisait en médecine en 400 av. J.C. On a retrouvé du charbon de bois aussi dans la Terra Preta de l’Amazonie, dans des sols tropicaux fortement érodés ou érodables, mettre du biochar améliore significativement leurs propriétés physiques, chimiques et biologiques, notamment ces sols acides. Les systèmes de filtration de l’eau existants sont nombreux et pas forcément low-tech : * UV, nécessite des lampes fragiles sous vide et de l’électricité * Céramique, de manufacture difficile et nécessitant des additifs et températures de cuisson de +1200°C difficiles à atteindre de façon artisanale * Membrane, qui nécessite une pompe pour fonctionner * Par filaments et gravité, qui reste peut-être le système le plus low-tech bien que la fabrication soit industrielle (filtres Sawyers par exemple) * Charbon actif, de production industrielle également, je pense notamment aux systèmes Berkley… Les études ont montré que la carbonisation de bois denses (tropicaux, chêne…) produisent des charbons microporeux, tandis que des bois tendres (pins, bouleau…) des charbons meso ou macro poreux. Enjeux pour le sol : * Restructuration du sol * Régénération par apport de fertilité * Désacidification : Indirectement, le biochar favorise également la fixation de l'ion carbonate qui tamponne le pH du sol, facilitant ainsi le développement bactérien et limitant la biodisponibilité des toxiques naturels du sol * Augmentation de la fixation du carbone atmosphérique * Diminution du lessivage & lixivage des nutriments (notamment l’azote soluble dans l’eau * Fixation des métaux lourd dans le sol et les plantes * Apport de biomasse carbonée indispensable à la croissance des plantes * Stabilisation du carbone dans le sol lors d’une production agricole * Terra Preta * Augmente la rétention d’eau du sol * Permet une surface d’échange aux micro-organismes du sol * Diminution de l’érosion * Augmentation d’humus Attention, il est évident que le bois utilisé pour la fabrication du biochar doit être un bois local et amené à être jeté, ici des chutes de chantier issues de planches de châtaignier venu de la scierie locale. Cela n’aurait aucun sens de couper des vieux arbres centenaires déjà des merveilles pour l’écosystème, juste pour créer du biochar.  
Les foyers aménagés, qui prouvent la réelle '''domestication du feu''' par l'espèce humaine, datent d'environ 400 000 ans. Les usages du feu se sont progressivement diversifiés, d'abord comme source directe de lumière et de chaleur, puis pour la cuisson et la stérilisation d'aliments. La chaleur du feu permet de rendre le bois végétal plus dur et plus résistant pour sa transformation en outil de chasse, ou pour préparer des résines et des colles pour assembler des outils. Les foyers ont aussi joué un '''rôle sociale essentiel''', en tant qu'espace de convivialité et d'activité communes. Autour du feu, on se rassemble et on partage. Les premiers fours sont apparus en '''Mésopotamie''', il y a 5000 ans. Initialement en terre, ils fonctionnaient au bois, le seul combustible, aisément disponible, de l'époque. L''''argile''' est adapté pour le four, car ce matériau possède une capacité thermique élevée, et une diffusivité thermique élevée. La capacité thermique correspond à la quantité d'énergie assimilable par un matériau, la diffusivité thermique correspond à la vitesse de transmission de la chaleur. Le '''four à pain''' que nous allons construire est constitué d'un support, d'un socle, du four et d'un abri. Le '''support''' doit être capable de supporter le poids du four, ainsi que d'isoler la haute température du four. Il est préférable de réaliser le four à mi-hauteur (1m du sol), afin de faciliter l'utilisation du four. Le '''four''' est ici réalisé en argile. L'argile ne peut pas supporter les efforts d'un four de diamètre intérieure supérieure à 1m. Dans le cas d'un four plus grand, il faudra utiliser un autre technique, comme l'assemblage de brique. L''''abri''' permet de protéger le four de la pluie. Après la construction du four, un abri est impératif pour se protéger de la pluie, d'abord un abri temporaire, puis permanent. Il existe plusieurs façons de réaliser le '''support'''. Il doit être capable de supporter le poids du four (soit environ 1 T), ainsi que la température du four (jusqu'à 800°C au foyer). De nombreux design existent pour l''''abri''' du four. Laissez libre recourt à votre imagination ! Ce four en argile a été réalisé sur l'éco-lieu de [https://colibris-wiki.org/Pangkor/wakka.php?wiki=PagePrincipale L'arbre et la Pirogue], près d'Orthez. Le tutoriel a été réalisé avec l'aide de '''Michel Mouillé''', animateur en éducation à l'environnement, https://www.ideedenfaire.fr/.  
Cette technique de fabrication de four de cuisine a été documentée dans le cadre d'un voyage de recherche de low-tech en Amérique du Sud de juin à septembre 2017 en Equateur, au Pérou et en Bolivie.  Ce four, utilisé dans la ferme Finca Fina située près de Malacatos en Equateur, permet de cuire toutes sortes d'aliments et ne consomme que peu de bois. Il conserve très bien la chaleur et une fois chaud, il peut continuer à cuire des plats pendant un certain temps sans être alimenté. Le fait qu’il utilise peu de combustible est un avantage pour les régions où il n’y a pas beaucoup de bois. Cet avantage permet, à une certaine échelle, de réduire la déforestation liées à l'utilisation du bois pour la cuisine . La basse consommation en bois évite également à l'utilisateur d'effectuer trop de déplacements pour s'approvisionner en combustible. Simple à fabriquer ce four demande néanmoins de petites connaissances en maçonnerie, une partie est faite de briques arrangées de façon à faire une arche. Il est nécessaire de souder certaines pièces métalliques, des compétences en soudure sont donc également conseillées  +
Cette technique de fabrication de four de cuisine a été documentée dans le cadre d'un voyage de recherche de low-tech en Amérique du Sud de juin à septembre 2017 en Equateur, au Pérou et en Bolivie.  Ce four, utilisé dans la ferme Finca Fina située près de Malacatos en Equateur, permet de cuire toutes sortes d'aliments et ne consomme que peu de bois. Il conserve très bien la chaleur et une fois chaud, il peut continuer à cuire des plats pendant un certain temps sans être alimenté. Le fait qu’il utilise peu de combustible est un avantage pour les régions où il n’y a pas beaucoup de bois. Cet avantage permet, à une certaine échelle, de réduire la déforestation liées à l'utilisation du bois pour la cuisine . La basse consommation en bois évite également à l'utilisateur d'effectuer trop de déplacements pour s'approvisionner en combustible. Simple à fabriquer ce four demande néanmoins de petites connaissances en maçonnerie, une partie est faite de briques arrangées de façon à faire une arche. Il est nécessaire de souder certaines pièces métalliques, des compétences en soudure sont donc également conseillées  +
Dans les pays où la température monte fréquemment au-dessus de 20°C, la nourriture ne reste pas fraîche longtemps. Une tomate, par exemple, s’abime en seulement 2 jours. Aussi, compte tenu du prix et de la consommation énergétique d’un frigo, la conservation des aliments est un problème récurant dans les pays en voie de développement. Ainsi, sans moyens de conservation, même si une famille touchée par la pauvreté produit suffisamment de nourriture pour pouvoir s’alimenter, elle a peu de moyens de lutter contre la faim. Un système permettant la préservation des aliments peut ainsi grandement améliorer la vie quotidienne de nombreuses familles. Il ouvre notamment des opportunités économiques : conserver ses aliments c’est aussi pouvoir les vendre. En dehors de tout soucis financiers, une famille peut également rechercher à consommer moins d’énergie en privilégiant des moyens de réfrigération naturels et ainsi diminuer son impact environnemental. Le Zeer Pot – frigo du désert – peut s’avérer une solution viable au problème. C’est un dispositif de réfrigération qui maintient les aliments au frais, sans électricité, grâce au principe de refroidissement par évaporation. Cette technologie peu coûteuse et facile à fabriquer peut être utilisée pour refroidir des substances telles que l’eau, les aliments ou les médicaments sensibles aux hautes températures. Elle permet d’éviter les mouches ou autres insectes. De plus, disposés dans un Zeer Pot la plupart des aliments se conservent 15 à 20 jours de plus que laissés à l’air libre et les légumes gardent mieux leurs vitamines. En effet, dans de bonnes conditions (explicitées plus loin dans ce tutoriel), la température à l’intérieur du système peut atteindre 10°C de moins que la température extérieur.  +
Dans les pays où la température monte fréquemment au-dessus de 20°C, la nourriture ne reste pas fraîche longtemps. Une tomate, par exemple, s’abime en seulement 2 jours. Aussi, compte tenu du prix et de la consommation énergétique d’un frigo, la conservation des aliments est un problème récurant dans les pays en voie de développement. Ainsi, sans moyens de conservation, même si une famille touchée par la pauvreté produit suffisamment de nourriture pour pouvoir s’alimenter, elle a peu de moyens de lutter contre la faim. Un système permettant la préservation des aliments peut ainsi grandement améliorer la vie quotidienne de nombreuses familles. Il ouvre notamment des opportunités économiques : conserver ses aliments c’est aussi pouvoir les vendre. En dehors de tout soucis financiers, une famille peut également rechercher à consommer moins d’énergie en privilégiant des moyens de réfrigération naturels et ainsi diminuer son impact environnemental. Le Zeer Pot – frigo du désert – peut s’avérer une solution viable au problème. C’est un dispositif de réfrigération qui maintient les aliments au frais, sans électricité, grâce au principe de refroidissement par évaporation. Cette technologie peu coûteuse et facile à fabriquer peut être utilisée pour refroidir des substances telles que l’eau, les aliments ou les médicaments sensibles aux hautes températures. Elle permet d’éviter les mouches ou autres insectes. De plus, disposés dans un Zeer Pot la plupart des aliments se conservent 15 à 20 jours de plus que laissés à l’air libre et les légumes gardent mieux leurs vitamines. En effet, dans de bonnes conditions (explicitées plus loin dans ce tutoriel), la température à l’intérieur du système peut atteindre 10°C de moins que la température extérieur.  +
Batteries are often the most expensive and most fragile constituents of an electrical conversion system. Hence, it is important to take care of them through proper use and monitoring. Lead acid batteries are very fragile. They are sensitive to overcharging, partial charging, deep discharges, excessively rapid charges, and to temperatures above 20°C. All these factors can lead to premature aging, mainly due to a combination of lack of technical knowledge, poorly- sized systems and erroneous use by a person. If one does not control these factors, the batteries will quickly be damaged. The damage will result in reduced battery life and, in some cases, there could be irreparable deterioration of batteries. Batteries will last longer when used properly, and so their replacement will be less frequent. '''In the long run, one can make considerable savings'''. Another interesting aspect is that the conversion system will be more efficient if the batteries are in a good condition. The better the batteries’ condition, the more '''efficient''' the installation will be. In this tutorial, we will learn how to properly use and maintain lead-acid batteries.  +
G
'''Rapide état du gaspillage alimentaire''' Dans le monde, 1/3 de la production totale d’aliment est jeté. En France, cela représente 10 milliards de kilogrammes d’aliments gaspillés chaque année et l’impact carbone de ces pertes est équivalent à 5 fois le trafic aérien intérieur. L’analyse du gaspillage montre que 33% de celui-ci est réalisé sur le dernier maillon de la chaîne : le consommateur. Les pertes représentent un coût global de 160€/an/personne . Quantitativement, les pertes les plus importantes concernent les fruits et les légumes (50%). Cependant bien que ne représentant que 6%, les produits animaux (viande, poisson, crèmerie) représentent la perte financière la plus importante. '''Causes du gaspillage alimentaire''' Afin de concevoir les bonnes solutions à mettre en œuvre pour réduire le gaspillage, une analyse des causes de celui-ci est intéressante : •Causes sociologique : Nos rythmes de vie, les structures familiales, les modes d’organisation de nos journées et de nos repas évoluent. Nous sommes plus pressés et moins attentifs, ce qui amène un gaspillage alimentaire. •Causes culturelles : Nos perceptions des aliments, nos critères esthétiques et notre façon de nous alimenter nous amène à écarter des produits pourtant consommables. •Une mauvaise connaissance de la conservation des aliments : Conserver n’est pas synonyme de faire du froid, un réfrigérateur n’est donc pas fait pour accueillir tous les aliments. De plus des confusions sont réalisées entre date limite de consommation (DLC) et date limite d’utilisation optimale (DLUO). •Des problèmes d’organisation : Nous manquons d’organisation avant de faire nos courses, pour questionner les besoins et acheter la quantité juste. Les réfrigérateurs et placards sont également la source de nombreuses pertes dues à un mauvais rangement favorisant l’empilement d’aliments neufs devant les plus anciens. Il est important de noter qu’une bonne partie des causes peut être corrigée par de bonnes pratiques que chacun peut mettre en œuvre. Des solutions techniques pourront venir en appui, principalement pour : •Créer les bonnes ambiances de conservation par type d’aliment •Favoriser la bonne visibilité des produits •Les rendre plus facilement accessible. <br/> '''Retrouvez dans [https://lowtechlab.org/assets/files/rapport-experimentation-habitat-low-tech-low-tech-lab.pdf ce rapport] une analyse à l'usage de ce garde manger, ainsi que des 11 autres low-techs expérimentées lors du projet En Quête d'un Habitat Durable.'''  
'''Rapide état du gaspillage alimentaire''' Dans le monde, 1/3 de la production totale d’aliment est jeté. En France, cela représente 10 milliards de kilogrammes d’aliments gaspillés chaque année et l’impact carbone de ces pertes est équivalent à 5 fois le trafic aérien intérieur. L’analyse du gaspillage montre que 33% de celui-ci est réalisé sur le dernier maillon de la chaîne : le consommateur. Les pertes représentent un coût global de 160€/an/personne . Quantitativement, les pertes les plus importantes concernent les fruits et les légumes (50%). Cependant bien que ne représentant que 6%, les produits animaux (viande, poisson, crèmerie) représentent la perte financière la plus importante. '''Causes du gaspillage alimentaire''' Afin de concevoir les bonnes solutions à mettre en œuvre pour réduire le gaspillage, une analyse des causes de celui-ci est intéressante : •Causes sociologique : Nos rythmes de vie, les structures familiales, les modes d’organisation de nos journées et de nos repas évoluent. Nous sommes plus pressés et moins attentifs, ce qui amène un gaspillage alimentaire. •Causes culturelles : Nos perceptions des aliments, nos critères esthétiques et notre façon de nous alimenter nous amène à écarter des produits pourtant consommables. •Une mauvaise connaissance de la conservation des aliments : Conserver n’est pas synonyme de faire du froid, un réfrigérateur n’est donc pas fait pour accueillir tous les aliments. De plus des confusions sont réalisées entre date limite de consommation (DLC) et date limite d’utilisation optimale (DLUO). •Des problèmes d’organisation : Nous manquons d’organisation avant de faire nos courses, pour questionner les besoins et acheter la quantité juste. Les réfrigérateurs et placards sont également la source de nombreuses pertes dues à un mauvais rangement favorisant l’empilement d’aliments neufs devant les plus anciens. Il est important de noter qu’une bonne partie des causes peut être corrigée par de bonnes pratiques que chacun peut mettre en œuvre. Des solutions techniques pourront venir en appui, principalement pour : •Créer les bonnes ambiances de conservation par type d’aliment •Favoriser la bonne visibilité des produits •Les rendre plus facilement accessible. <br/> '''Retrouvez dans [https://lowtechlab.org/assets/files/rapport-experimentation-habitat-low-tech-low-tech-lab.pdf ce rapport] une analyse à l'usage de ce garde manger, ainsi que des 11 autres low-techs expérimentées lors du projet En Quête d'un Habitat Durable.'''  
'''A Quick Survey of the Food Waste Situation''' Worldwide, 1/3 of total food production is thrown away. In France, this constitutes 10 billion kilograms (22 billion pounds) of food waste each year. The carbon impact of this is equivalent to 5 times the country's domestic air traffic per year. The analysis of food waste shows that 33% happens on the last link of the chain: the consumer. The losses amount to a global cost of 160€ ($189 USD)/year per person. Quantitatively, fruits and vegetables constitute the most substantial losses (50%). However, animal products (meat, fish, dairy), while representing just 6% of all food waste, represent the most significant financial loss. '''Causes of Food Waste''' Analyzing the causes of waste is relevant if we are to design the appropriate solutions to put in place to reduce it: •Sociological causes: Our pace of living; family structures; the ways of organizing our days and our meals shifting over time. We are more hurried and less attentive, which brings about food waste. •Cultural causes: Our perceptions of food, our aesthetic criteria, how we supply our food leads to a dismissal of products that are nonetheless consumable. •Poor knowledge of conserving foods: conserving is not synonymous with making cold--a refrigerator is not made to accommodate all types of food. In addition, confusions arise between terms such as "Use by," "Best-Before," and "Expired by." •Organizational problems: We lack organization before doing our grocery shopping, to question our needs and to buy the appropriate quantities. Refrigerators and cabinets are equally sources of numerous losses due to storage space that encourages stacking new food in front of older food. It's important to note that a good number of these causes can be remedied by better practices that anyone can put into place. Technical solutions can support us, mainly by: •Creating the right environmental conditions for conserving food according to food type •Promoting better visibility of produce •Making products more easily accessible. <br/> '''See [https://lowtechlab.org/assets/files/rapport-experimentation-habitat-low-tech-low-tech-lab.pdf this report] for an analysis of the use of this food storage system, as well as 11 other low-tech experiments throughout the project "En Quête d'un Habitat Durable"'''  
Ce système permet de contrôler une plantation hydroponique (présentée dans le tutoriel prérequis) ainsi qu'un réservoir de spiruline. Le tout sera alors capable de fonctionner automatiquement pendant une durée déterminée par l'usure des composants, ce qui reste assez conséquent. <div class="icon-instructions idea-icon"> <div class="icon-instructions-icon"><i class="fa fa-lightbulb-o"></i></div> <div class="icon-instructions-text">Une certaine maintenance et une vérification régulière sont nécessaire pour palier les éventuels impondérables.</div> </div> Plus généralement, cette installation est utile pour n'importe quel système électrique, d'autant plus si l'on dispose d'une source d'énergie limitée ou inconstante (solaire, éolienne, hydraulique), car elle permet de répartir l'énergie entre les différents composants en réduisant au maximum les pertes. On peut ainsi grâce à un fonctionnement en alternance: - Contrôler la température de la pièce grâce au déclenchement ou pas d'un petit ventilateur d’appoint - Contrôler le fonctionnement des différentes pompes à eau - Contrôler la mise en marche du bulleur qui permet une bonne oxygénation du milieu de vie de la spiruline - Contrôler la charge des batteries afin de stocker l'énergie non utilisée En bonus, l'énergie restante peut être utilisée pour charger n'importe quel appareil en USB grâce à un petit convertisseur. Les panneaux solaire utilisés produisent en 12V environ 30 W. Pour savoir la puissance nécessaire au système, prendre la puissance demandée par le composant le plus énergivore (ici le bulleur). <div class="icon-instructions caution-icon"> <div class="icon-instructions-icon"><i class="fa fa-exclamation-triangle"></i></div> <div class="icon-instructions-text">Le prix indiqué comprend uniquement le module de contrôle de l'énergie. Il n'inclut donc pas les panneaux solaires ou le système hydroponique.</div> </div><br/>  +
Ce système permet de contrôler une plantation hydroponique (présentée dans le tutoriel prérequis) ainsi qu'un réservoir de spiruline. Le tout sera alors capable de fonctionner automatiquement pendant une durée déterminée par l'usure des composants, ce qui reste assez conséquent. <div class="icon-instructions idea-icon"> <div class="icon-instructions-icon"><i class="fa fa-lightbulb-o"></i></div> <div class="icon-instructions-text">Une certaine maintenance et une vérification régulière sont nécessaire pour palier les éventuels impondérables.</div> </div> Plus généralement, cette installation est utile pour n'importe quel système électrique, d'autant plus si l'on dispose d'une source d'énergie limitée ou inconstante (solaire, éolienne, hydraulique), car elle permet de répartir l'énergie entre les différents composants en réduisant au maximum les pertes. On peut ainsi grâce à un fonctionnement en alternance: - Contrôler la température de la pièce grâce au déclenchement ou pas d'un petit ventilateur d’appoint - Contrôler le fonctionnement des différentes pompes à eau - Contrôler la mise en marche du bulleur qui permet une bonne oxygénation du milieu de vie de la spiruline - Contrôler la charge des batteries afin de stocker l'énergie non utilisée En bonus, l'énergie restante peut être utilisée pour charger n'importe quel appareil en USB grâce à un petit convertisseur. Les panneaux solaire utilisés produisent en 12V environ 30 W. Pour savoir la puissance nécessaire au système, prendre la puissance demandée par le composant le plus énergivore (ici le bulleur). <div class="icon-instructions caution-icon"> <div class="icon-instructions-icon"><i class="fa fa-exclamation-triangle"></i></div> <div class="icon-instructions-text">Le prix indiqué comprend uniquement le module de contrôle de l'énergie. Il n'inclut donc pas les panneaux solaires ou le système hydroponique.</div> </div><br/>  +
Grâce à la physique, nous avons comme projet de faire une pompe automatique. Le principe est simple : un bidon troué en bas vide de l'eau dans une bassine. Un tuyau remonte de cette bassine jusqu'en haut du bidon. Tout le reste du bidon est hermétique. Le vide créé par la chute d'eau permet à l'eau d'être pompée et donc de revenir dans le bidon. Le but est de faire un cycle qui serait ad vitam aeternam.  +
H
Tutoriel de la "Maison Nomade", pensée et conçue par Yves Desarzens, Artisan, fondateur de [https://www.maisonsnomades.net/ MaisonsNomades]. Cet habitat est pensé pour être accessible aux auto-constructeurs ayant un faible budget (environ 10000€). C'est un habitat performant, démontable, avec un faible impact sur l'environnement. Coté architecture, la forme ronde permet une optimisation de l'espace par rapport à la surface en contact avec l'extérieur, et ainsi de minimiser les déperditions thermiques. L'habitat fait moins de 40m², il n'est donc pas soumis à la RT2012. Toutes les sections bois peuvent être préparées et assemblées en amont, à l'atelier. Le montage sur place est relativement rapide (quelques jours). La partie la plus longue étant les finitions.  +
Tutoriel de la "Maison Nomade", pensée et conçue par Yves Desarzens, Artisan, fondateur de [https://www.maisonsnomades.net/ MaisonsNomades]. Cet habitat est pensé pour être accessible aux auto-constructeurs ayant un faible budget (environ 10000€). C'est un habitat performant, démontable, avec un faible impact sur l'environnement. Coté architecture, la forme ronde permet une optimisation de l'espace par rapport à la surface en contact avec l'extérieur, et ainsi de minimiser les déperditions thermiques. L'habitat fait moins de 40m², il n'est donc pas soumis à la RT2012. Toutes les sections bois peuvent être préparées et assemblées en amont, à l'atelier. Le montage sur place est relativement rapide (quelques jours). La partie la plus longue étant les finitions.  +
The fireless cooker is a steaming device that has been around for thousands of years. The principle is to place a pot in an insulated container after boiling for slow cooking without a heat source. In addition to saving energy, the other advantage is that the nutrients are preserved. The dishes are tasty because they are cooked slowly; we've tested and approved it extensively, particularly with lentil and soups.  +
Hidroponia é o cultivo de plantas e vegetais dentro d'água, fora do solo. As raízes são imersas em um substrato neutro e inerte (como bolas de argila, areia, etc.) que serve de suporte. Eles capturam diretamente os nutrientes necessários para seu crescimento na água enriquecida com uma solução nutritiva. Ao contrário da hidroponia convencional, a bioponia (hidropônica + orgânica) permite cultivar frutas e vegetais organicamente sem recorrer a fertilizantes químicos sintéticos. Estes são substituídos por fertilizantes orgânicos, como estrume líquido, chás de minhoca, urina e chá de composto oxigenado. Na bioponia, a solução nutritiva não é estéril e nela podem se desenvolver bactérias, microrganismos e fungos. Esses microrganismos ativos irão transformar certas substâncias como a amônia em nitrato, um dos nutrientes essenciais para o crescimento das plantas. No nosso caso, usamos uma solução orgânica misturando água com urina humana ('''1% de urina por um volume de água''') '''A hidroponia tem muitas vantagens em certos contextos:''' * Em regiões áridas onde a terra fértil e a água são escassas. '''A hidroponia economiza 7 a 10 vezes o volume d'agua''' necessário para irrigação em comparação com a agricultura convencional. Também ajuda a evitar o estresse hídrico. * Em cidades e áreas urbanas onde há pouco espaço disponível para cultivo em solo. É particularmente adequado para cultura em espaços restritos (telhados de imóveis, apartamentos, fábrica abandonada, etc.). Podendo se desenvolver verticalmente, a hidroponia também possibilita a obtenção de '''uma produção muito maior por metro quadradoque''' a agricultura terrestre. Também pode permitir um retorno à cultura entre os moradores da cidade, muitas vezes desconectados da natureza. *No caso de '''poluição do solo'''. * Permite melhor controle de insetos invasores. '''Mas a hidroponia também pode apresentar desvantagens:''' *Pode ser caro e pouco ecológico se for instalado em estufa com iluminação artificial e aquecimento. * Em um sistema hidropônico não orgânico, a solução nutritiva deve ser renovada regularmente. Água rica em minerais e oligoelementos é então jogada fora e pode afetar o ecossistema. Neste tutorial, apresentamos um método para evitar compostos químicos. *Quando o ambiente é úmido e quente, bactérias ou doenças podem se espalhar muito rapidamente. A hidroponia requer atenção especial e diária para a boa saúde das plantas.  
La hidroponía es el cultivo de plantas y vegetales sin suelo y en el agua. Las raíces se encuentran sumergidas en un sustrato neutro e inerte (por ejemplo, bolas de arcilla, arena, entre otros) que sirve de soporte. Recogen directamente los nutrientes necesarios para su crecimiento en agua enriquecida con una solución de nutrientes. A diferencia de la hidroponía convencional, la bioponía (hidroponía ecológica) permite cultivar frutas y verduras de manera ecológica sin utilizar fertilizantes químicos sintéticos. Estos se sustituyen por fertilizantes orgánicos como el estiércol, el humus de lombriz, la orina y el té de compost oxigenado. En la bioponía, la solución nutritiva no es estéril, y se pueden desarrollar bacterias, microorganismos y hongos. Estos microorganismos activos van a permitir que ciertas sustancias se transformen; por ejemplo, el amoniaco se transforma en nitrato, uno de los nutrientes esenciales para el crecimiento de las plantas. En nuestro caso, utilizamos una solución orgánica al mezclar agua con orina humana ('''1 % de orina con relación al volumen de agua'''). '''La hidroponía presenta varias ventajas en determinados contextos:''' *En las regiones áridas donde escasean los terrenos fértiles y el agua, '''la hidroponía permite ahorrar de 7 a 10 veces los volúmenes de agua''' necesarios para el riego en comparación con la agricultura convencional. También evita el estrés hídrico. *Es particularmente conveniente para '''el cultivo en espacios limitados''' (azoteas, departamentos, fábricas abandonadas) como las ciudades y zonas urbanas donde hay poco espacio disponible para cultivar en tierra. La hidroponía puede desarrollarse de manera vertical y permite obtener una '''producción por metro cuadrado superior''' a la de la agricultura en tierra. Asimismo, permite el regreso de la agricultura a las ciudades, donde sus habitantes suelen estar alejados de la naturaleza. *Es una buena opción en caso de '''contaminación de los suelos.''' *Permite mejor control de los insectos invasores. '''Sin embargo, la hidroponía también puede presentar inconvenientes:''' *Puede ser costoso y poco ecológico si se instala iluminación artificial y calefacción. *En un sistema de hidroponía no biológico, la solución de nutrientes debe cambiarse de manera regular. El agua rica en minerales y oligoelementos se descarga y puede afectar al ecosistema. En este tutorial, presentamos un método que evita los insumos químicos. *Ya que el ambiente es húmedo y caluroso, las bacterias o enfermedades se propagan con gran rapidez. La hidroponía exige atención particular y diaria para el bienestar de sus plantas.