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|Tools=<translate>Les outils nécessaires sont détaillés étapes par étapes.</translate> | |Tools=<translate>Les outils nécessaires sont détaillés étapes par étapes.</translate> | ||
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{{Tuto Step | {{Tuto Step | ||
|Step_Title=<translate>Gestion électronique - configuration du module BT</translate> | |Step_Title=<translate>Gestion électronique - configuration du module BT</translate> | ||
− | |Step_Content=<translate> | + | |Step_Content=<translate><br />{{Info|Pourquoi faire ? Pour modifier le nom visible du périphérique BT et également modifier son mot de passe par défaut.}} |
+ | Les étapes : | ||
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+ | #Sans brancher d'alimentation : branchez le module HC-05 à la carte Arduino (via une breadboard ou pas) : | ||
+ | ##VCC sur le 5V | ||
+ | ##GND sur le GND | ||
+ | ##RXD sur le 12 | ||
+ | ##TXD sur le 13 | ||
+ | ##KEY ou EN (sur mon module c'est EN) sur le 3.3V qui permet le passage du module HC-05 en mode de configuration (AT mode). | ||
+ | #Branchez la carte Arduino via son port USB | ||
+ | #Uploadez le code source fourni via le logiciel Arduino IDE. Là vous devez voir le module HC-05 qui clignote une fois toutes les deux secondes ce qui signifie qu'il est en mode AT. | ||
+ | #Configurez via l'interface serial d'Android IDE : | ||
+ | ##Ouvrez l'interface avec les options "Both NL & CR" et "9600 baud" | ||
+ | ##Tapez AT : doit retourner OK | ||
+ | ##Tapez AT+NAME=<newnamedumoduleBT> (sans guillements) | ||
+ | ##Tapez AT+PSWD="<votrenewmdp>" (il faut bien mettre les guillemets sinon ça ne marche pas !) | ||
+ | #Redémarrez la carte Arduino (débrancher/rebrancher) | ||
+ | ##AT+NAME : doit retourner le nom choisi | ||
+ | ##AT+PSWD : doit retourner le mot de passe choisi | ||
+ | # Enfin, testez en dehors du mode de configuration AT | ||
+ | ## débranchez le pin EN du module HC-05 | ||
+ | ## rédémarrez la carte Arduino (débrancher/rebrancher). Là le module BT doit clignoter rapidement | ||
+ | ## avec un smartphone, associez vous à ce module | ||
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+ | <br />{{Idea|On peut choisir des passphrases pour le mot de passe ! | ||
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+ | Pour remettre les paramètres par défaut (d'usine) tapez la commande AT+ORGL | ||
− | + | Je n'ai pas eu de manipulations particulières à faire, si ce n'est, parfois, ouvrir une nouvelle interface serial après redémarrage de la carte Arduino, voir faire un redémarrage en débranchant l'alimentation du module HC-05 (pin 5V), attendre que l'interface serial affiche "ENTER AT COMMAND" puis rebrancher le 5V. | |
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− | + | Je n'ai pas eu à rentrer dans le mode dit "full AT". J'ai l'impression que c'est le mode AT par défaut sur mon module. Dans certaines documentations, où le module HC-05 à un pin KEY au lieu d'un EN, on peut lire qu'il faut rester appuyer sur le bouton du module tout en rentrant les commandes AT qui sont en erreur ou ne renvoient pas de réponses.}}</translate> | |
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|Step_Title=<translate>Gestion électronique - mise en place</translate> | |Step_Title=<translate>Gestion électronique - mise en place</translate> | ||
− | |Step_Content=<translate>{{Info|Mais pourquoi faire ? L'ajout de l'electronique va nous permettre de contrôler le système en jouant sur la puissance de ventilation.}}{{Idea|Vous pouvez modifier les vitesses de ventilation dans le code source, ce que j'ai codé en vitesse est adaptée à ma situation, peut être pas la votre.}}{{Warning|Attention à vous lors de la manipulation de la carte et des composants, notamment des ventilateurs et du relais ! Cette installation est | + | |Step_Content=<translate>{{Info|Mais pourquoi faire ? L'ajout de l'electronique va nous permettre de contrôler le système en jouant sur la puissance de ventilation.}}{{Idea|Vous pouvez modifier les vitesses de ventilation dans le code source, ce que j'ai codé en vitesse est adaptée à ma situation, peut être pas la votre.}}{{Warning|Attention à vous lors de la manipulation de la carte et des composants, notamment des ventilateurs et du relais ! Cette installation est branchée sur le courant alternatif donc danger de mort si vous ne savez pas ce que vous faites !}} |
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+ | '''J'utilise Github pour maintenir à jour le code source, si vous voulez la dernière version c'est par ici :''' https://github.com/alevoski/low-tech_vmc | ||
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Ca me permet surtout de déclencher une consigne qui arrête le ventilateur d'insufflation si la température est trop basse (pour protéger le ventilateur qui d'après ses specs doit fonctionner à une température >0°C et de ne pas avoir de l'air trop froid qui rentre dans la maison). | Ca me permet surtout de déclencher une consigne qui arrête le ventilateur d'insufflation si la température est trop basse (pour protéger le ventilateur qui d'après ses specs doit fonctionner à une température >0°C et de ne pas avoir de l'air trop froid qui rentre dans la maison). | ||
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{{Idea|Mon choix : deux chapeaux de toitures en 125ø ont été installé. L'entrée d'air est à l'opposée de ma cheminée en service et l'entrée et la sortie sont sur un pan de toit différent.}}{{Warning|Attention au risque de chute si vous installez vous même les chapeaux ou équivalents muraux. C'est la seule étape du projet que j'ai fait faire à un pro.}}{{Idea|Si je devais le refaire : je suis satisfait de ce choix.}}<br /></translate> | {{Idea|Mon choix : deux chapeaux de toitures en 125ø ont été installé. L'entrée d'air est à l'opposée de ma cheminée en service et l'entrée et la sortie sont sur un pan de toit différent.}}{{Warning|Attention au risque de chute si vous installez vous même les chapeaux ou équivalents muraux. C'est la seule étape du projet que j'ai fait faire à un pro.}}{{Idea|Si je devais le refaire : je suis satisfait de ce choix.}}<br /></translate> | ||
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+ | |Step_Title=<translate>Conclusion et retex</translate> | ||
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+ | Bien que l'air insufflée à tendance à être humide d'après la sonde DHT22 dans le caisson d'insufflation (climat breton ?) je n'ai plus de gros problèmes d'humidité chez moi comme c'était le cas avant (fini la condensation sur les vitres de chaque pièces, au plafond de la salle de bain et au sol de la salle de bain et de la cuisine). Et rien que pour ça c'est génial ! | ||
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+ | Voilà vous avez tous les élements pour faire ce système, je l'espère en mieux et en moins cher.</translate> | ||
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Tutorial de Palgb | Catégories : Habitat, Énergie
Il s'agit de créer un système de VMC double flux low tech.
Il s'agit de créer un système de VMC double flux low tech.
Ayant une maison humide, j'ai tout de suite pensé "VMC". Oui mais pas n'importe quoi :
Ce que je propose : un système complet de VMC double flux avec une gestion électronique fine (via Arduino) qui se commande à distance et qui vous reviendra au max ~ 1600€ réseaux de gaines inclut. Ce système sera facile d'entretien et facile à réparer.
Pour les matériaux et les outils, le détail est dans le fichier Calc fourni (références, quantité, coût au moment de la conception et où je me suis fourni).
Les matériaux nécessaires sont détaillés étapes par étapes.
Les outils nécessaires sont détaillés étapes par étapes.
Voici de quoi ce compose ma VMC :
Mon échangeur est à courant croisés. C'est un échangeur fait avec des plaques de polypropylène alvéolées où les flux (air vicié extrait et air frais) se croisent.
On aurait très bien pu prendre d'autres matériaux pour le faire (PVC, alu, acier, etc) ça dépendra de votre budget !
Sur cet échangeur on a 4 côtés qui ne devront pas être en contact direct (cf schéma) : l'air vicié rentrant (en haut à droite) et sortant en bas à gauche ne doit jamais être en contact de l'air frais rentrant (en haut à gauche) et sortant (en bas à droite). J'explique comment j'ai étanchéifié à l'étape de fabrication du caisson de l'échangeur.
Attention, mon échangeur est démesuré : 380x380x380
Plus il sera grand et plus grand devra être le caisson qui le contiendra !
Pour fabriquer l'échangeur j'ai utilisé :
Les étapes
Explication sur pourquoi utiliser l'acétone et le chalumeau :
Le polypropylene est réputé difficile à coller, après plusieurs essai et pas mal de lecture sur Internet, j'ai retenu que le nettoyage à l'acétone + le flammage permet de changer une propriété du plastique. Cela fait que la colle tiendra.
A vous de faire vos essais pour vous rendre compte :
Sinon il existe des colles spéciales PP et PE mais ça va exploser votre budget.
Explication sur les technologies d'échangeur de VMC : https://www.fiabitat.com/les-echangeurs-de-chaleur/
- technologie des flux à contre courant pour plus de rendement. - en PVC plutôt que PP (évite la galère du collage) - plus petites dimensions
- je prendrais plus mon temps pour la découpe car j'ai du raboter un max et au final le cube n'est pas tout a fait uniforme.
Pour fabriquer mes caissons j'ai utilisé :
Sur la photo on voit le caisson de filtration/plenum pour l'extraction posé sur les caissons de ventilations.
- contreplaqué 5mm, bien plus léger (surtout pour le caisson de l'échangeur qui est colossal).
- isolation en laine de chanvre entre deux parois de bois et enveloppe frein vapeur pour contenir la laine éventuellement une 2e filtration, plus fine que du G4, dans les caissons de ventilations (on peut fabriquer soi même les portes filtre en découpant et assemblant des profilés acier en U + plaques en acier à découper/trouer pour contenir le filtre)
- Pour les brides de raccordement à placer sur les trous : ça va dépendre des choix que vous ferez lorsque vous installerez les gaines, dans la pratique c'est souvent des entrées/sorties males et rarement femelles. Male = pas besoin de bride
Les étapes :
- Sur les photos on voit que j'ai commencé par m'occuper de l'isolant que j'ai collé aux cornières de l'échangeur et maintenu par des sangles en attendant le séchage. Je le déconseille car j'ai eu beaucoup de mal à adapter mes plaques d'OSB autour ensuite (j'ai du raboter et poncer un max).
- Pour un échangeur d'une telle taille je déconseille des plaques d'OSB aussi épaisse car ça sera très difficile à déplacer (mon installation est dans les combles) : préféré du contreplaqué 5mm !
Pour fabriquer ces caissons j'ai utilisé, en plus des autres matériaux et outils :
Ce sont donc des coffres.
Les étapes :
Pour fabriquer ces caissons j'ai utilisé, en plus des autres matériaux et outils :
Mes schémas sont un peu différents de la réalité où j'ai fixé le ventilateur à la sortie du caisson à l'aide de fil électrique.
Les étapes :
Dans mon installation, un de mes plenum me sert aussi de caisson de filtration. Cette étape détail la fabrication d'un plenum simple.
C'est le type de caisson le plus simple à fabriquer.
Les étapes :
Les étapes :
Pour remettre les paramètres par défaut (d'usine) tapez la commande AT+ORGL
Je n'ai pas eu de manipulations particulières à faire, si ce n'est, parfois, ouvrir une nouvelle interface serial après redémarrage de la carte Arduino, voir faire un redémarrage en débranchant l'alimentation du module HC-05 (pin 5V), attendre que l'interface serial affiche "ENTER AT COMMAND" puis rebrancher le 5V.
J'utilise Github pour maintenir à jour le code source, si vous voulez la dernière version c'est par ici : https://github.com/alevoski/low-tech_vmc
1) Le choix des ventilateurs
Mon choix initial se porté sur des Noctua NF-F12 IPPC-2000 IP67 mais c'est 3x le prix de ceux que j'ai finalement adopté : des Artic P12 Max
Ces ventilateurs permettent une gestion de leur vitesse via le signal PWM.
2) Le choix de la carte électronique
Il y avait sûrement d'autres systèmes qu'Arduino mais ça me paraissait le mieux pour ce projet. J'ai choisi une carte Elegoo Uno R3 (clone/aftermarket un peu moins cher que l'original)
3) Le choix des sondes
J'ai souhaité que ma VMC soit hygrovariable, pour cela j'ai branché une sonde DHT22 par pièce humide (une dans la cuisine et une dans la salle de bain/WC). Ces sondes calculeront l'humidité relative et en faisant une moyenne ça déclenchera plus ou moins vite les ventilateurs via le signal PWM.
J'ai également placé une DHT22 dans mon caisson d'insufflation (on aurait aussi pu la placer dans le caisson de filtration de l'air frais) afin de pouvoir connaitre la température et l'humidité de l'air frais entrant.
Ca me permet surtout de déclencher une consigne qui arrête le ventilateur d'insufflation si la température est trop basse (pour protéger le ventilateur qui d'après ses specs doit fonctionner à une température >0°C et de ne pas avoir de l'air trop froid qui rentre dans la maison).
4) Le choix du pilotage
Pour des raisons d'économie et aussi parce que c'est plus pratique pour moi, j'ai fait le choix de piloter la VMC en bluetooth grace à un module HC-05 via l'application Serial Bluetooth Terminal.
5) L'alimentation des composants
On a deux circuits d'alimentation différents :
Donc sur cette installation j'utilise deux alimentations différentes qui leur sont dédiées. Pour le 5V je branche directement sur le connecteur DC de la carte Arduino. Pour le 12V, j'utilise un adaptateur DC 2.1mm branché à un adaptateur bornier où je peux brancher un fil de phase et un fil de neutre que je relie à la breadboard.
Ces alimentations sont elles mêmes reliées sur un circuit dédié de 1.5mm² via un disjoncteur Legrand C2.
Les matériaux et les outils utilisés :
Les étapes :
Note si la longeur de cable souhaité n'est pas suffisante (ce qui sera certainement le cas pour le branchement des ventilateurs et des sondes) :
Vous allez devoir fabriquer vous même vos propres câble à la longeur souhaité (notamment avec le kit de sertissage Dupont) ! Pour cela j'ai plusieurs solutions :
Dans mon installation, j'utilise la solution 1 pour relier mes ventilateurs car ils sont très proches de la carte électronique. En revanche, j'utilise la solution 2 pour relier mes deux sondes DHT22 des pièces humides (car elles sont à plusieurs mètres de la carte). Cette dernière solution, avec l'exemple des sondes, est présentée à l'étape suivante.
Pour relier les sondes, on peut faire des économies de câbles 22AWG en mutualisant les 5V+ et les 5V- (voir schéma) :
J'utilise ainsi du fil de 1.5mm², en partant de mes sondes, à la longeur souhaité jusqu'à un boitier de dérivation 3 voies où je repasse en 22AWG. Là, au lieu d'avoir 2 fils d'alimentation 22AWG par sonde à la carte (donc normalement 4 fils) je n'en ai plus que 2.
Pour faire les tests :
Premiers tests :
Je l'utilise pour brider la puissance de ventilation afin d'éviter un manque d'air lorsque j'utilise mon poele à bois. L'air nécessaire pour maintenir le feu sera sinon trop extrait par la VMC au lieu d'aller alimenter ce feu dans le poele. C'est surtout l'extraction qu'on veut limiter mais il faut équilibrer les débits alors ce mode fait diminuer également l'insufflation.
Les valeurs sont modifiables dans le code source ou sinon il faut utiliser la fonction "vitesse - extraction" (mais attention au déséquilibre des débits) ou alors la fonction "-" qui diminue la vitesse des deux ventilateurs.
Vous allez devoir réfléchir sur le meilleur endroit pour installer votre système de VMC fraichement fabriqué.
Votre dilemne sur l'endroit à choisir :
Nous avons donc deux réseaux de gaine de ventilation : un pour l'insufflation de l'air frais et un autre pour l'extraction d'air vicié.
Au préalable vous devez :
Lorsque vous aurez vos tubes, je conseille de les rincer à l'eau propre. Idem pour les coudes et manchons.
Pour mon installation j'ai choisi :
Les outils :
J'ai monté un système de bypass manuel, juste à la sortie de mon caisson de ventillation d'insufflation, afin d'avoir la possibilité que l'air frais ne passe pas dans l'échangeur et aille directement au plénum d'insufflation. C'est mon mode été.
Pour cela j'ai utilisé :
Explications :
Si je devais le refaire : je suis satisfait de ce système même si j'aurai préféré un bypass électronique piloté par la carte Arduino via bluetooth.
Le matériel et les outils nécessaires :
Cependant, rien ne vous empèche de n'utiliser :
- que le tuyau de 20⌀ (risque de perforation lors du passage dans la cloison);
- ou que le tube de 32⌀ avec des adaptateurs (moins pratique);
- ou seulement le tuyau cristal (plus cher).
Les étapes :
1) Pièces à déservir et emplacement
Vous allez devoir réfléchir aux pièces qui seront déservies et aux emplacements des bouches.
2) Quelles bouches choisir ?
Il existe différents type de bouche, pour l'insufflation j'ai choisi des bouches à effet coanda qui souffle sur tout leur diamètre (à 360°) plutôt que directement en dessous. L'avantage : ça souffle dans toute la pièce donc je pense que ça permet un bon renouvellement de l'air et en plus il n'y a pas de sensations désagréable d'air soufflé quand on passe dessous. J'ai pris des MTVZ 80 de la marque Hélios
Pour l'extraction j'ai pris des MTVA 75/80 toujours chez Hélios.
Quelques conseils avant de poser (ou faire poser) les chapeaux (ou équivalents muraux) :
Voici mon retour d'expérience sur ce système après 4 mois de mise en service :
Bien que l'air insufflée à tendance à être humide d'après la sonde DHT22 dans le caisson d'insufflation (climat breton ?) je n'ai plus de gros problèmes d'humidité chez moi comme c'était le cas avant (fini la condensation sur les vitres de chaque pièces, au plafond de la salle de bain et au sol de la salle de bain et de la cuisine). Et rien que pour ça c'est génial !
De plus, je ne fais plus rentrer d'air froid car l'air frais est préchauffé avec les calories de l'air vicié donc il fait plus chaud dans la maison, c'est chouette !
Enfin, j'ai eu la grosse surprise de constater que le rendement moyen de l'installation est de 84% (ce qui est incroyable pour la technologie d'échangeur utilisée).
La formule de calcul du rendement : (t1-t3)/(t2-t3) où :
Concernant le coût de revient, on peut voir que se sont les postes de dépenses pour les tubes et gaines qui sont les plus élevés (28+13=41%) puis pour l'installation des chapeaux (17%) et l'échangeur (10%). En faisant un peu de récup ou en achetant d'occasion, je suis sûr qu'on peut réduire largement le coût de revient.
Voilà vous avez tous les élements pour faire ce système, je l'espère en mieux et en moins cher.
Je me suis beaucoup documenté ou/et inspiré notamment sur les sites suivants :
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