Toilettes sèches à séparation d'urine/en : Différence entre versions

(Page créée avec « ''Conventional" dry toilets (without separation, known as "biolitter") are highly functional and extremely simple to design, provided you have an outdoor composting area a... »)
(Page créée avec « Urine-diverting dry toilets (or UDDTs) have the advantage of a lower operating odour, resulting in greater user acceptance, a reduced risk of fly proliferation and a reduc... »)
Ligne 34 : Ligne 34 :
  
  
Les toilettes sèches à séparation d'urine (ou UDDT, de l'anglais ''Urine-diverting Dry Toilet'' ) ont l'avantage d'une odeur de fonctionnement moindre, entrainant une meilleure acceptation des utilisateurs, un risque réduit de prolifération de mouches et une réduction des agents pathogènes par le séchage.
+
Urine-diverting dry toilets (or UDDTs) have the advantage of a lower operating odour, resulting in greater user acceptance, a reduced risk of fly proliferation and a reduction in pathogens through drying.
  
 
De plus, la réduction considérable du poids des réceptacles représente un avantage pour la gestion et l'entretien.  
 
De plus, la réduction considérable du poids des réceptacles représente un avantage pour la gestion et l'entretien.  

Version du 6 août 2024 à 14:09

Prototype de avatarLow-tech with Refugees - Low-tech & Réfugiés | Catégories : Habitat, Hygiène

Eternal" urine-separating dry toilets, designed to compost dry matter directly under the toilet to avoid emptying. There are two main tools for achieving this: air circulation and vermicomposting.

Difficulté
Moyen
Durée
5 jour(s)
Coût
400 EUR (€)
Autres langues :
English • ‎français
Licence : Attribution (CC BY)

Introduction

This prototype is the fruit of a generous collaboration between Pierre Colombot, founder of Sanisphère, the association Low-Tech & Réfugiés and the association De Terreau et d'Embruns, which has been awarded the Low-Tech Explorer label and is the creator of this prototype.


The main features of this prototype are: the use of a recovery tarpaulin (such as a lorry or swimming pool) as a basic resource in addition to the wooden framework; urine/faeces separation; treatment of materials directly in situ by ventilation and vermicomposting of dry materials, as well as drainage of urine.


This model of urine-diverting dry toilet is designed to be adaptable to different user contexts, but its main constraint is that it needs to be installed outdoors, preferably on soil, in order to benefit from the advantages of natural ventilation and composting of faecal matter "in situ". Various options are available to best meet the needs of each context. Another major constraint is the social acceptance of urine separators, which are unknown to many people.

Note that this prototype is a summary of what we have learned and combines ideas that we found interesting. However, we are waiting for long-term feedback before we can confirm that it works 100% as intended.


Why urine-diverting dry toilets?


It goes without saying that, given the current climate issues, and in particular the increasing scarcity of drinking water, dry toilets are an obvious choice when it comes to sanitation. On average, a conventional toilet flush consumes 9 litres of drinking water each time it is used. An adult goes to the toilet approximately 4 times a day. That's equivalent to 13,000 litres of drinking water pollution per person per year. So we urgently need to rethink our habits, right down to the smallest corner.

What's more, in certain extreme contexts such as refugee camps (for which this prototype is potentially intended), water represents an even more precious resource that deserves to be safeguarded for other uses (hydration, nutrition and hygiene).


Conventional" dry toilets (without separation, known as "biolitter") are highly functional and extremely simple to design, provided you have an outdoor composting area and dry materials such as sawdust/ash or litter, added to the faeces to reduce the strong odours resulting from the urine-faeces mixture. The main disadvantage is that the faeces container has to be emptied on a regular basis, otherwise it will become heavy, have strong odours and attract flies. This makes their collective use rather cumbersome in terms of management/maintenance. They are still very practical for domestic/family use.


Urine-diverting dry toilets (or UDDTs) have the advantage of a lower operating odour, resulting in greater user acceptance, a reduced risk of fly proliferation and a reduction in pathogens through drying.

De plus, la réduction considérable du poids des réceptacles représente un avantage pour la gestion et l'entretien.

Enfin, la séparation facilite l'emploi des déjections dans l'agriculture puisque l'urine, stérile, ne nécessite pas de temps de compostage pour être utilisée comme fertilisant.

L'utilisation de l'urine comme engrais naturel requière certaines précautions toutefois et peut être sujette à débat. (ajouter discussion Raph).


Technologie de séparation :

En ce qui concerne l'interface utilisateur/réceptacle (l'assise à proprement parler), différentes options de matériel sont possibles selon le budget, les ressources disponibles et le contexte culturel (notamment les habitudes de nettoyage, avec du papier ou de l'eau).

Du simple entonnoir fixé en avant du trou à des objets préfabriqués à triple séparation urines/fèces/eau de rinçage, le panel est grand. Notre modèle est adaptable à ces différentes technologies. A noter que la technologie la plus basique (donc la plus proche de l'esprit low-tech) - l'entonnoir, ne respecte pas vraiment l'anatomie féminine et entraîne des fuites d'urine dans la partie destinée aux matières sèches.

Enfin, il faut noter que ce type de toilettes sèches nécessite une sensibilisation forte du public qui va les utiliser pour s'assurer d'un usage correct.

Le risque d'erreurs et donc de dysfonctionnement des toilettes, lié à leur originalité, est leur plus gros point faible. Dans des contextes de forte pression humaine comme les camps de réfugiés cela pourrait représenter un véritable problème.


Les "toilettes éternelles", ou le pari des lombrics !


En plus de séparer les urines des fèces, notre prototype vise un compostage des matières sèches directement sous la cabine de toilette. Cela permet d'éviter la lourde tâche de vider les toilettes. L'enjeu bien évidemment est de parvenir à calibrer la taille de l'espace de stockage en fonction de la fréquence d'utilisation des toilettes afin que la vitesse de croissance du tas de matières sèches (fèces + papier toilette) n'excède pas sa vitesse de compostage. (ajouter équation de réduction des fèces by Pierre).

Ce compostage est permis par différents facteurs :

- la présence de lombrics, déposés à la mise en fonction des toilettes. Leur activité coprophage sera bien entendue épaulée par une diversité d'autres petits organismes vivants présents naturellement dans le sol. Le contact direct avec la terre est donc très important.

-la ventilation efficace de l'espace de stockage, rendue possible par une étanchéité à l'air la plus stricte possible, avec une unique entrée d'air basse via la lunette des toilettes et une sortie d'air haute par une cheminée.

-humidité optimale cf discussion Pierre.


Le risque de débordement et la qualité du compostage nécessiteront le contrôle régulier d'un responsable dans les premières semaines suivant l'installation. Une fois les paramètres du compostage maitrisés, l'entretien consistera comme toutes cabines de toilettes en un nettoyage fréquent de la partie utilisateur.


L'élimination des urines :


Concernant les urines, deux systèmes interchangeables sont proposés dans ce prototype.

L'évacuation de l'urine se fait par un tuyau connecté au séparateur. Afin d'éviter la charge de travail que représente l'évacuation manuelle d'un contenant d'urine, le tuyau s'enfonce directement dans le sol et relargue les urines dans le sol, à travers un drain en sable/graviers/pierres qui aura été creusé lors des fondations de la structure. Mais ce système, bien qu'avantageux sur le plan de l'entretien, n'est pas entièrement satisfaisant, et ce pour deux raisons.

D'un part nous ne pouvons pas identifier clairement si le drain va suffire pour éviter une pollution du sol et des nappes alentours. D'autre part, tirer une croix sur le potentiel fertilisant de "l'or liquide" au jardin est vraiment dommage.

Ainsi, nous proposons une option de connexion du tuyau d'évacuation des urines à un jerrican (ou autre contenant de votre choix) afin que cette possibilité puisse être offerte aux utilisateurs sans être obligatoire ni définitive.


Note d'intention :

De nombreux paramètres doivent pouvoir être optimisés voire modifiés pour permettre d'atteindre le "Graal" des toilettes éternelles ! Nous espérons que ce prototype pourra être enrichi par les expérimentations et conseils de tout un chacun. D'ors et déjà merci de vos remarques, commentaires et critiques constructives.

Une version détaillée de ce tutoriel sera disponible juste en dessous dans l'onglet "fichiers".

Étape 1 -

Notes et références

Eautarcie - Compostage des déjections humaines -> Infos sur le compostage des déjections humaines.

Toilette sèche à séparation d'urine — Wikipédia (wikipedia.org) -> Avantages et caractéristiques des UDDT

Utiliser l'eau de pluie pour sa chasse d'eau - Smart Planete (planetehealthy.com) -> Concernant les chiffres sur l'eau potable utilisée dans les toilettes classiques.

[https://blog.defi-ecologique.com/urine-agriculture/

Commentaires

Draft