Group:Low-techno-critique : Différence entre versions

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Contre l’immense condescendance de la postérité, ''Technocritiques ''est un ouvrage qui prend au sérieux ces discours et ces luttes. Depuis deux siècles, les technocritiques sont foisonnantes et multiformes, elles émanent des philosophes et des romanciers comme des artisans et des ouvriers ; elles se retrouvent en Europe comme dans le reste du monde et nourrissent sans cesse des pratiques alternatives. Toute une tradition de combat et de pensée originale et méconnue s’est ainsi constituée : ce livre d’histoire au présent tente de leur redonner vie tout en pointant les impasses des choix politiques mortifères portés par la foi en une « croissance » aveugle. Et, en filigrane, il montre comment s’est imposé le grand récit chargé de donner sens à la multitude des objets et artefacts qui saturent nos existences.
 
Contre l’immense condescendance de la postérité, ''Technocritiques ''est un ouvrage qui prend au sérieux ces discours et ces luttes. Depuis deux siècles, les technocritiques sont foisonnantes et multiformes, elles émanent des philosophes et des romanciers comme des artisans et des ouvriers ; elles se retrouvent en Europe comme dans le reste du monde et nourrissent sans cesse des pratiques alternatives. Toute une tradition de combat et de pensée originale et méconnue s’est ainsi constituée : ce livre d’histoire au présent tente de leur redonner vie tout en pointant les impasses des choix politiques mortifères portés par la foi en une « croissance » aveugle. Et, en filigrane, il montre comment s’est imposé le grand récit chargé de donner sens à la multitude des objets et artefacts qui saturent nos existences.
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Dans ce texte phare, Ivan Illich amplifie et radicalise sa critique de la société industrielle. Dénonçant la servitude née du productivisme, le gigantisme des outils, le culte de la croissance et de la réussite matérielle, il oppose à la « menace d’une apocalypse technocratique » la « vision d’une société conviviale ». Ce n’est que par la redécouverte de l’espace du bien-vivre, qu’Illich appelait la convivialité, que les sociétés s’humaniseront.
 
Dans ce texte phare, Ivan Illich amplifie et radicalise sa critique de la société industrielle. Dénonçant la servitude née du productivisme, le gigantisme des outils, le culte de la croissance et de la réussite matérielle, il oppose à la « menace d’une apocalypse technocratique » la « vision d’une société conviviale ». Ce n’est que par la redécouverte de l’espace du bien-vivre, qu’Illich appelait la convivialité, que les sociétés s’humaniseront.
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Plus consommatrices de ressources rares, plus difficiles à recycler, trop complexes, ces nouvelles technologies tant vantées nous conduisent pourtant dans l'impasse. Ce livre démonte un à un les mirages des innovations ''high tech'', et propose de prendre le contre-pied de la course en avant technologique en se tournant vers les ''low tech'', les " basses technologies ". Il ne s'agit pas de revenir à la bougie, mais de conserver un niveau de confort et de civilisation agréables tout en évitant les chocs des pénuries à venir. S'il met à bas nos dernières illusions, c'est pour mieux explorer les voies possibles vers un système économique et industriel soutenable dans une planète finie.
 
Plus consommatrices de ressources rares, plus difficiles à recycler, trop complexes, ces nouvelles technologies tant vantées nous conduisent pourtant dans l'impasse. Ce livre démonte un à un les mirages des innovations ''high tech'', et propose de prendre le contre-pied de la course en avant technologique en se tournant vers les ''low tech'', les " basses technologies ". Il ne s'agit pas de revenir à la bougie, mais de conserver un niveau de confort et de civilisation agréables tout en évitant les chocs des pénuries à venir. S'il met à bas nos dernières illusions, c'est pour mieux explorer les voies possibles vers un système économique et industriel soutenable dans une planète finie.
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Version du 28 mai 2020 à 15:37

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Low-techno-critique Communauté

Ce groupe propose d'avoir un regard critique sur l'influence que l'usage des Low-tech peut avoir sur la société.



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Germain LERAY

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SachaH

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ThomasB

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Pierre Tran

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Victor

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Low Tech Developer

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Maxime

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Adel.e

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Ramzi

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Tof'

aka Christophe Piquemal, je suis ancien ingénieur en transition pro :)

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Techno-critiques - Du refus des machines à la contestation des technosciences

Les techniques promettent abondance et bonheur ; elles définissent la condition humaine d’aujourd’hui. Pourquoi les contester, et à quoi bon ? Les discours technocritiques ne masquent-ils pas des peurs irrationnelles, un conservatisme suranné, voire un propos réactionnaire ? Pourtant, depuis que les sociétés humaines sont entrées dans la spirale de l’industrialisation, des individus et des groupes très divers ont dénoncé les techniques de leur temps et agi pour en enrayer les effets. L’introduction de machines censées alléger le travail, les macrosystèmes techniques censés émanciper des contraintes de la nature, la multitude des produits technoscientifiques censés apporter confort et bien-être ont souvent été contestés et passés au crible de la critique. Contre l’immense condescendance de la postérité, Technocritiques est un ouvrage qui prend au sérieux ces discours et ces luttes. Depuis deux siècles, les technocritiques sont foisonnantes et multiformes, elles émanent des philosophes et des romanciers comme des artisans et des ouvriers ; elles se retrouvent en Europe comme dans le reste du monde et nourrissent sans cesse des pratiques alternatives. Toute une tradition de combat et de pensée originale et méconnue s’est ainsi constituée : ce livre d’histoire au présent tente de leur redonner vie tout en pointant les impasses des choix politiques mortifères portés par la foi en une « croissance » aveugle. Et, en filigrane, il montre comment s’est imposé le grand récit chargé de donner sens à la multitude des objets et artefacts qui saturent nos existences.

François Jarrige ; Editions La Découverte ; (2014) ; ISBN : 9782707178237 https://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Technocritiques-9782707178237.html


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La convivialité

Si les outils ne sont pas dès maintenant soumis à un contrôle politique, la coopération des bureaucrates du bien-être et des bureaucrates de l’idéologie nous fera crever de “bonheur”. La liberté et la dignité de l’être humain continueront à se dégrader, ainsi s’établira un asservissement sans précédent de l’homme à son outil. » Dans ce texte phare, Ivan Illich amplifie et radicalise sa critique de la société industrielle. Dénonçant la servitude née du productivisme, le gigantisme des outils, le culte de la croissance et de la réussite matérielle, il oppose à la « menace d’une apocalypse technocratique » la « vision d’une société conviviale ». Ce n’est que par la redécouverte de l’espace du bien-vivre, qu’Illich appelait la convivialité, que les sociétés s’humaniseront.

Ivan Illich ; (1973)


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Le bluff technologique

Dans cet ouvrage, véritable synthèse de sa réflexion sur la technique, Jacques Ellul s'attache à démystifier le discours sur les changements technologiques qui fleurissent dans notre société. Ecrit bien avant l'explosion de l'informatique et des télécommunications dans les années 1980, ce livre en anticipe l'arrivée, les utopies et les déconvenues. Il démonte avec minutie et conviction les arguments qui font de la technologie une fatalité et plaide en faveur d'une technique au service de l'homme. Avec ce texte polémique sur l'homme en proie au divertissement et sur la société qui l'asservit à une multiplicité de gadgets, Jacques Ellul apporte une contribution essentielle au grand débat sur la trivialisation de la culture dans nos démocraties modernes.

Jacques Ellul ; Editions Pluriel ; (1988)


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L'Âge des low tech - Vers une civilisation techniquement soutenable

Face aux signaux alarmants de la crise globale – croissance en berne, tensions sur l'énergie et les matières premières, effondrement de la biodiversité, dégradation et destruction des sols, changement climatique et pollution généralisée – on cherche à nous rassurer. Les technologies " vertes " seraient sur le point de sauver la planète et la croissance grâce à une quatrième révolution industrielle, celle des énergies renouvelables, des réseaux intelligents, de l'économie circulaire, des nano-bio-technologies et des imprimantes 3D. Plus consommatrices de ressources rares, plus difficiles à recycler, trop complexes, ces nouvelles technologies tant vantées nous conduisent pourtant dans l'impasse. Ce livre démonte un à un les mirages des innovations high tech, et propose de prendre le contre-pied de la course en avant technologique en se tournant vers les low tech, les " basses technologies ". Il ne s'agit pas de revenir à la bougie, mais de conserver un niveau de confort et de civilisation agréables tout en évitant les chocs des pénuries à venir. S'il met à bas nos dernières illusions, c'est pour mieux explorer les voies possibles vers un système économique et industriel soutenable dans une planète finie.

Philippe Bihouix, Editions du Seuil, (2014) ISBN : 2021160726


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Vers des technologies sobres et résilientes – Pourquoi et comment développer l’innovation « low-tech » ?

Une innovation low-tech ? Quel est cet étrange oxymore ? Faut-il retourner à la bougie ou à l’âge des cavernes au lieu de miser sur le progrès technologique ? Certes, le low-tech ne fait pas rêver comme le high-tech et ses applications futuristes. Et pourtant, si c’était là que se situait la vraie modernité et le courage d’innover ? https://www.lafabriqueecologique.fr/vers-des-technologies-sobres-et-resilientes-pourquoi-et-comment-developper-linnovation-low-tech/

===== Cette note est issue des travaux d’un groupe de réflexion réuni dans le cadre de La Fabrique Ecologique entre octobre 2017 et août 2018. Le groupe de travail de La Fabrique Ecologique auteur de cette note est composé de : =====

Signataires

• Philippe Bihouix, Président du groupe de travail, ingénieur et essayiste, administrateur de l’Institut Momentum
• Emeline Baume de Brosses, Conseillère déléguée à l’Economie circulaire et la Prévention des déchets, Métropole de Lyon
• Geneviève Besse, Politiste
• Fabrice Bonnifet, Directeur Développement Durable & Qualité, Sécurité, Environnement du Groupe Bouygues, Président du Collège des Directeurs Développement Durable
• Marc Darras, Président du Groupement professionnel Centraliens « Ingénieur et Développement Durable », Vice-Président de l’Association 4D
• Thomas Désaunay, Administrateur de La Fabrique Ecologique
• Jean-Marc Gancille, Co-fondateur de Darwin
• Amandine Garnier, Chargée de développement, Low-tech Lab
• Thierry Groussin, Créateur de perspectives, ingénierie de formation
• Thomas Guillermou, Entrepreneur, délégué national « Planète » au Centre des Jeunes Dirigeants d’Entreprise
• Arthur Keller, Spécialiste des vulnérabilités des sociétés industrielles et des stratégies de résilience, administrateur de l’association Adrastia
• Catherine Lapierre, Economiste, ingénieure
• Dominique Py, Secrétaire de l’association Adrastia
• Sandrine Roudaut, Editrice, prospective, conférence, auteure « L’utopie mode d’emploi », « Les suspendu(e)s »
• Agnès Sinaï, Journaliste et enseignante à Sciences Po, fondatrice de l’Institut Momentum
• Mathilde Soyer, Sociologue, chercheure associée au LEESU, Ecole Nationale des Ponts et Chaussées
• Bruno Tassin, Directeur de recherche à l’école des ponts ParisTech, co-resonsable scientifique du Labex Futurs-Urbains
• Arnaud Vanhove, Etudiant HEC Paris au sein du master « Sustainability and Social Innovation »
===== • Dominique Viel, Présidente du groupe de travail Prévention des déchets du Ministère de l’Ecologie =====


Description
Depuis trop longtemps, nombre de technologies aux effets émergents négatifs sont adoptées sans critique. Positifs ou négatifs, les trajectoires de sociétés offertes par la dissémination des low-tech ne sauraient se passer de ce regard critique. Le groupe Low-techno-critique est un espace de débat et d'échange de documentation sur ce thème.

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