Témoignage

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Bonjour, je viens de découvrir avec grand intérêt ce projet expérimental.

Je me permets donc de porter à votre connaissance mon expérience et observation avec cette larve. Je pratique le compostage depuis près de 30 ans avec la gestion de toilette sèche entre autre. Depuis plus d'un an cette larve est apparu spontanément d'abord dans un contenant quasi hermétique de déchets vert un peu oublié en extérieur à proximité de la zone de compostage. Dans un premier temps, après recherche pour identifier l'espèce que je n'avais encore jamais vu, je me suis plutôt réjouis au regard de sa réputation et mes constats de sa redoutable efficacité dans l'art de décomposer. Ceci dit, aujourd'hui, je suis très inquiet car elle est très invasive et pose un très sérieux problème de concurrence déloyale au point de voir disparaitre totalement la population de lombrics et autre merveilleux habitants de mes composts. Plus de diversité et donc en arrivant à cette saison (début novembre en deux-sèvres), comme la mouche n'est plus active, plus rien ne bouge et visiblement, mes efforts d'ensemencements en lombrics ne donnent rien, tous disparaissent très vite. Je vais persister en ce sens en me procurant plusieurs espèces, mais je reste persuadé qu'il y a un phénomène de développement de substance répulsive voir toxique pour les autres laissé par l'activité de ces larves. J'ai donc une crainte pour notre biodiversité si ces mouches à l'avenir venaient à envahir nos jardins. Il est certain, car j'ai pu le constater, qu'elle est capable d'attendre bien cachée tout l'hiver pour attendre des températures plus clémentes pour se reproduire à nouveau de la même façon que nos espèces de mouches indigènes. La prudence est donc de mise, cordialement, Stéphane Batiot.